Bonjour,
"Et ce n'est aps fini !" , Il y a l'exemple -usé- de la photo qu'utilise La Voix du Nord (aujourd'hui 20/09) et bien d'autres ....Mais tellement symbolique.
Admirativement (devant le travail d'Obi wan)
Alain
De l'usage intempestif de certains clichés
- Alain Dubois-Choulik
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Re: De l'usage intempestif de certains clichés
Les civils en zone occupée
Ma famille dans la grande guerre
Les Canadiens à Valenciennes
"Si on vous demande pourquoi nous sommes morts, répondez : parce que nos pères ont menti." R. Kipling
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- christophe lagrange
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Re: De l'usage intempestif de certains clichés
Bonjour,
Merci Jérôme pour ce coup de projecteur sur les travaux d'Arnaud, toujours captivants (les tiens aussi par ailleurs).
Amicalement
Christophe
Merci Jérôme pour ce coup de projecteur sur les travaux d'Arnaud, toujours captivants (les tiens aussi par ailleurs).
Amicalement
Christophe
Re: De l'usage intempestif de certains clichés
Bonjour arnaud, étude intéressante à laquelle j'ajouterai un sens du cadrage "trop parfait" pour un cliché pris dans le combat et surtout une hauteur de prise de vue avec laquelle le photographe aurait pris beaucoup de risques si l'ennemi était vraiment à porter de tir.Bonjour Jérôme,
Bonjour à tous,
"Maître", tu pousses un peu là, j'ai encore prouvé aujourd'hui que je peux me tromper (heureusement d'ailleurs !).
Concernant ces photographies, j'ai reçu ce midi mon "Chemin de la mémoire" 245. Deux très beaux exemples dedans de photographies utilisées sans le moindre contrôle de la source : une recadrée page 7 (évidemment prise lors de manœuvre).
http://lycees.ac-rouen.fr/anguier/memoi ... inf_14.jpg
Et une autre page 10 à la légende aussi peu vérifiée que je n'ai fait qu'évoquer... mais la légende de la CPA n'a fait l'objet ii non plus d'aucune critique... Décevant...
http://images-00.delcampe-static.net/im ... 64_001.jpg
La suite de l'année devrait encore donner du grain à moudre à n'en pas douter !!! Donc à suivre !!!
Et encore merci pour le sujetet les commentaires des lecteurs.
Amicalement,
Arnaud
Laurent

Histoire du soldat François Louchart 72ème RI .
Pages du 72e et 272e RI [https://www.facebook.com/laurentsoyer59[/url].
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Re: De l'usage intempestif de certains clichés
Bonsoir à toutes et à tous,
Bonsoir maître Carobbi,
Sous le cliché n° 42359, légendé "tireurs embusqués derrière un fossé" vous écrivez << La BNF qui possède le fonds ROL ne donne aucune indication de date >>.
Aucune indication de date précise, certes, mais, dans la notice complète on peut lire << Sujet : Guerre mondiale (1914-1918) >>. Il y a de quoi induire en erreur des générations d'utilisateurs puristes, alors les approximatifs bidonneurs de légende ... mais pas l’expert qui a remarqué la vacuité des cartouchières
Idem pour le cliché n° n° 42358 << Infanterie française chargeant à la baïonnette >>.
Cordialement
Étienne
Bonsoir maître Carobbi,
Sous le cliché n° 42359, légendé "tireurs embusqués derrière un fossé" vous écrivez << La BNF qui possède le fonds ROL ne donne aucune indication de date >>.
Aucune indication de date précise, certes, mais, dans la notice complète on peut lire << Sujet : Guerre mondiale (1914-1918) >>. Il y a de quoi induire en erreur des générations d'utilisateurs puristes, alors les approximatifs bidonneurs de légende ... mais pas l’expert qui a remarqué la vacuité des cartouchières

Idem pour le cliché n° n° 42358 << Infanterie française chargeant à la baïonnette >>.
Cordialement
Étienne
<< On peut critiquer les parlements comme les rois, parce que tout ce qui est humain est plein de fautes.
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Re: De l'usage intempestif de certains clichés
Bonjour,
Merci Jérôme d'avoir signalé cette fine analyse d'Arnaud !
Et pour abonder sur l'analyse des cartouchières vides, ajoutons que les sergents n'ont pas de brelages, indispensables pour supporter des cartouchières destinées à être pleines...
Et puis les uniformes impeccables, pas de poussières, de taches...
Et les visages fraichement rasés...
Et les fusils braqués sur un objectif si lointain...
Comme le signale Laurent, c'est souvent en s'interrogeant sur la position du photographe que l'on détecte la "supercherie". Sur ce cliché soi-disant pris lors de la bataille de la Marne, le photographe serait alors debout, dos aux balles ennemies...

Il est probable que cette souriante charge à la baïonnette au plateau d'Etrepilly soit issue de la même série ROL. On notera l'épatant photographe, toujours debout sur le champ de bataille, tournant crânement le dos aux balles...

Bien cordialement,
Régis
Merci Jérôme d'avoir signalé cette fine analyse d'Arnaud !
Et pour abonder sur l'analyse des cartouchières vides, ajoutons que les sergents n'ont pas de brelages, indispensables pour supporter des cartouchières destinées à être pleines...
Et puis les uniformes impeccables, pas de poussières, de taches...
Et les visages fraichement rasés...
Et les fusils braqués sur un objectif si lointain...
Comme le signale Laurent, c'est souvent en s'interrogeant sur la position du photographe que l'on détecte la "supercherie". Sur ce cliché soi-disant pris lors de la bataille de la Marne, le photographe serait alors debout, dos aux balles ennemies...

Il est probable que cette souriante charge à la baïonnette au plateau d'Etrepilly soit issue de la même série ROL. On notera l'épatant photographe, toujours debout sur le champ de bataille, tournant crânement le dos aux balles...

Bien cordialement,
Régis
Re: De l'usage intempestif de certains clichés
Bonjour, je suis plus sensible et moins interrogatif sur ce genre de cliché "spontanné": Situation >>> Argonne première ligne année 1916, un Capitaine fait une série de clichés lors de la visite d'une première ligne, soudain un tir se fait entendre, observez la crainte sur le visage du soldat, dernier cliché l'obus est tombé on relève 1 mort et 2 blessés dans les décombres...
Laurent
Laurent

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Re: De l'usage intempestif de certains clichés
Bonjour,
Juste pour être précis,
En 1914, les 2 modèles les plus fréquemment employés par l'infanterie sont les modèles 1888 et 1905. De face, ils sont quasi impossibles à différencier sur les clichés. Mais de dos, ils sont très différents:
- le mle 1888 possède 2 passants verticaux cousus et une enchapure (petite pièce de cuir), elle aussi cousue, dans laquelle est pris un triangle de suspension auquel se fixent les bretelles de suspension. Le port de cette cartouchière ne nécessite donc pas de bretelles de suspension (adoptées seulement en 1892 par ailleurs), même si cela est plus confortable car répartissant le poids du ceinturon sur les épaules.
- sur le mle 1905, les 2 passants et l'enchapure disparaissent au profit d'un passant horizontal dans lequel vient s'engager un large passant vertical trapézoïdal replié à son sommet pour retenir le triangle de suspension (j'espère que je suis clair?). Si cette cartouchière est portée sans bretelles, elle se décroche très rapidement, surtout si elle est garnie...
Le fait de ne pas porter de bretelles de suspension n'est donc pas déterminant sur les photos, contrairement à la forme plate des cartouchières qui indique l'absence de munitions.
Cordialement,
Marc
Juste pour être précis,
En fait, tout dépend du modèle de cartouchière...Et pour abonder sur l'analyse des cartouchières vides, ajoutons que les sergents n'ont pas de brelages, indispensables pour supporter des cartouchières destinées à être pleines...
En 1914, les 2 modèles les plus fréquemment employés par l'infanterie sont les modèles 1888 et 1905. De face, ils sont quasi impossibles à différencier sur les clichés. Mais de dos, ils sont très différents:
- le mle 1888 possède 2 passants verticaux cousus et une enchapure (petite pièce de cuir), elle aussi cousue, dans laquelle est pris un triangle de suspension auquel se fixent les bretelles de suspension. Le port de cette cartouchière ne nécessite donc pas de bretelles de suspension (adoptées seulement en 1892 par ailleurs), même si cela est plus confortable car répartissant le poids du ceinturon sur les épaules.
- sur le mle 1905, les 2 passants et l'enchapure disparaissent au profit d'un passant horizontal dans lequel vient s'engager un large passant vertical trapézoïdal replié à son sommet pour retenir le triangle de suspension (j'espère que je suis clair?). Si cette cartouchière est portée sans bretelles, elle se décroche très rapidement, surtout si elle est garnie...
Le fait de ne pas porter de bretelles de suspension n'est donc pas déterminant sur les photos, contrairement à la forme plate des cartouchières qui indique l'absence de munitions.
Cordialement,
Marc
Sur les traces de mes ancêtres, recherche docs & photos sur 44e RIT, 13e RI et 16e BCP. Merci.