Oui pour la réconciliation.
Les décideurs sont ceux qui ne participeront pas.
L'Allemand, le Français, le Belge, l'Anglais et tout les autres du peuple, avaient-ils vraiment envies de se tirer dessus, de s'étriper, je ne pense pas et je crois même pas du tout.
Les fraternisations sur certains fronts nous en apporte la preuve, mais les grands de ce monde n'en avaient que faire.
Il est des poèmes et des mélodies.
Qu'apportent les vents du soir.
Il est des chansons et des harmonies.
Où la vie fleurit d'espoir.
Il est des amours et des amitiés.
Où naît le bonheur et meurt la peine.
Il est des regards et de longs voyages.
Vers de nouveaux horizons.
A chaque tournant a chaque rivage.
Mûrit une nouvelle moisson.
Il est des grandeurs il est des oublis.
Où naît le bonheur et meurt la peine.
Il n'est serine-t-on
De plus ample ouverture
Au bonheur
Que la réconciliation
Misères humaines
Lancinantes douleurs
Lourds fardeaux à porter
Tout s'effacerait dit-on
Ou s'allégerait
A travers le pardon
Mais par quelle loi nouvelle
De la nature hostile
Le loup deviendrait-il mouton
Et l'indomptable docile
L'alliance des contraires
Est comme un feu mêlé d’eau
A l'image de l'amour
Elle finit toujours
De pareille manière
Le feu s'éteint
Tandis que l'eau s'évapore
Et je crains bien
Que de leurs deux natures
En fin de parcours
Il ne subsiste rien
Les cicatrices
Et les blessures nouvelles
Sont aux êtres humains
Ce que les guirlandes
Sont aux sapins de Noël
Jacques Herman
<< On peut critiquer les parlements comme les rois, parce que tout ce qui est humain est plein de fautes.
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Un de mes amis allemand qui vient régulièrement à Verdun m'a posé un jour la question suivante : "Comment les français voient ils les allemands aujourd'hui?" Je lui ai répondu que seul les générations les plus agées avaient encore, en plus de quelques souvenirs, peut être un peu de rancoeur, mais que les générations suivantes ne s'y interéssaient pas. Il m'a ensuite expliqué qu'il était géné que certaines personnes fassent l'amalgame entre allemands et nazis, car dans la tête des allemands d'aujourd'hui la différence est nette, ce que je veux bien comprendre.
Je pense que l'histoire est trés complexe et que l'on ne peut résumer les choses de façon trés manichéenne. Pour revenir à Oradour, n'oublions pas que parmi les tueurs il y avait des français, malgré nous alsaciens, sauf un volontaire. Alors quoi? Que penser?
.../...
Contrairement à Goldhagen qui emet l'hypothése insoutenable que les allemands portaient en eux (Dans les gènes?) l'antisémitisme, Browning nous propose une réfléxion plus nuancées qui se tourne vers la nature humaine en général et les circonstances particulières qui font que certains deviennent des bourreaux.
La simplification, voilà le problème.
Enfin, ce n'est que mon avis.
Cordialement,
Thierry.
Bonjour à toutes et à tous,
Bonjour Thierry,
Je partage tout à fait ce que vous exprimez!
Merci de remettre en perspective ce sujet. Peut être cela fera-t'il tomber les lunettes déformantes qui font voir de la germanophobie quand on veut dire que la réconciliation est faite et donc qu'on peut tout dire.
Je dois avouer que ma famille patronymique est originaire d'Allemagne. Mes ancêtres étaient meuniers dans un petit village près de Bayreuth. Un jour j'ai fait ce long voyage pour voir ce moulin. Le meuner actuel, descendant de celui qui l'a acheté à mon ancêtre en 1819, m'a ouvert grand sa porte et m'a fait visiter le moulin. Puis sa femme et son fils sont arrivés. On m'a installé, seul, sur le canapé du salon, il est allé chercher une bouteille de vin blanc et un seul verre, pour moi ! Pendant plusieurs années il m'a envoyé une belle carte de voeux à Noël ...
N'oublions pas le dicton allemand qui dit "Heureux comme Dieu en France" ! (nous, on dit "heureux comme un poisson dans l'eau" ...)
Le peuple allemand n'a aucune animosité envers les Français. On a envoyé ces pauvres gars au casse-pipe comme chez nous les poilus, sans haine. Et les uns et les autres se sont entretués uniquement pour sauver leur peau.
Pour terminer, je garde en mémoire l'image de ces 2 brancardiers, l'un Allemand et l'autre Français, faisant une pose côte à côte dans un trou d'obus. C'est l'image qu'il faut léguer à nos descendants de la folie de quelques uns qui ont fait s'entretuer des millions d'hommes qui n'avaient pas de haine les uns envers les autres.
Voici la photo, mise en ligne par un ami du forum :
C'est une photo qui me fait chaud au coeur, moi qui suis un professionnel de santé et qui ne fais aucune différence entre les nationalités, les races où les religions. Nous sommes tous frères ! Malheureusement, on nous dresse parfois les uns contre les autres, contre notre volonté. Les hommes politiques de tous bords et de toutes nationalités sont des gens dangereux ...
C'est une photo qui me fait chaud au coeur, moi qui suis un professionnel de santé et qui ne fais aucune différence entre les nationalités, les races où les religions. Nous sommes tous frères ! Malheureusement, on nous dresse parfois les uns contre les autres, contre notre volonté. Les hommes politiques de tous bords et de toutes nationalités sont des gens dangereux ...
Amitiés.
Xavier
Bonsoir à toutes et à tous,
Magnifique document!
Il a sa place en tête d'un forum 1914-1918!
Quant au commentaire l'accompagnant, je le verrai plus sur un forum idéologique : ne mélangeons pas tout. Surtout n'importe quoi, n'importe comment.
Cordialement
sesouvenir
<< On peut critiquer les parlements comme les rois, parce que tout ce qui est humain est plein de fautes.
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau