Prise de Cambrai en août 1914 et forteresse de TORGAU

[Popol]

Bonjour à Toutes & Tous,
Bonjour Aurelia, FVB,

- L'ouvrage précité de Cyriaque Dreumont rapporte de la manière suivante le décès du lieutenant-colonel Bernard (p. 26 et s.):

Le combat d'Iwuy (25 août 1914):

(...)

"Le lieutenant Hervé, de la 1ère compagnie, formant pointe d'avant-garde, a disposé ses hommes tout le long de la rue de la Sautière, dans Iwuy même; il les a postés à l'angle de chaque maison permettant une visibilité de tir propice et lui-même, avec le reste de sa section, s'est placé dans la maison du garde-barrière, sur la droite.

Imperturbable, avec un magnifique sang-froid, il fait le coup de feu sur les tirailleurs dissimulés derrière les diziaux de récoltes sur la crête, et tous ses coups portent car il est excellent tireur; mais, il est impossible de s'éloigner de l'angle de la maison sans être aussitôt fauché par les mitrailleuses du cimetière.

Le lieutenant-colonel Bernard, qui était avec le lieutenant Hervé, s'avance un instant pour voir et tombe frappé d'une balle à la gorge, il est 8h15; on le transporte aussitôt dans la maison, mais la position devient intenable, il faut chercher un abri à l'arrière de la Goudronnerie, à gauche, puis du côté de la gare, à droite, mais les obus ne tardent à tomber sur ces bâtiments. Le commandant Bourdel revenant d'une rapide reconnaissance, trouve alors le cadavre du colonel qui avait eu l'artère carotide coupée et était mort dans un flot de sang; le commandant Bourdel détacha rapidement la Légion d'honneur, prit la montre, le portefeuille et les papiers de son supérieur, il serra le tout dans son mouchoir teint de sang et il remit pieusement ces objets à la Mairie de Cambrai le soir même."

(...)

- Un bonjour (bien agréable et doux...) de Bruxelles!

[bidaoui2f]

Bonjour Jean-Claude,
en date du 1er janvier 1915, voici ce que mon grand père maternel, le Capitaine Lucien Proutaux écrit: J’ai reçu, il y peu de temps, une carte de mon frère, datée de Torgau (Saxe) ; il connaît ma blessure et me dit «combien il préférerait être tombé au feu comme moi, plutôt que d’être maintenant inutile et de croupir au fond d’une forteresse allemande ! »
Il ne reverra son frère Maurice Proutaux qu'en 1919.
Vous parlez d'une carte postale en votre possession représentant cette forteresse. Me serait-il possible d'en avoir un scan afin de la faire paraître dans le blog que j'ai consacré aux souvenirs de campagne de mon grand père, afin d'illustrer ce passage? je n'ai pas retrouvé trace de la carte dont il parle. Je mentionnerai bien sûr la provenance de votre carte avec la mention qu'il vous plaira de m'indiquer.
Le passage cité plus haut est à paraître le 1er janvier 2015 sur le site suivant: www.unjouruneguerre.canalblog.com
Mon objectif est de communiquer les écrits de mon aïeul "en temps réel", soit 100 ans exactement après qu'ils aient été couchés sur les feuillets que nous avons pieusement conservés dans la famille. Voic mon mail : [email protected]
Bien cordialement
Eric-Noël Dyvorne

Bonjour Aurélia,

Concernant Torgau, voici ce que je possède.
Camp où étaient détenus des français et des russes (en grande majorité) et parmi lesquels de nombreux officiers. Il y avait également des civils déportés (français et belges).
Le camp était composé du fort Zinna et fort ou caserne Brückenkopf (officiers). Ce dernier sera évacué en 1917 sur les camps d'Eutin et Strasbürg.
le responsable était le marquis Freiherr Von Seckendorff.
Je dois avoir une carte photo.
Cordialement.
J.Claude

[David L]

Bonjour à tous,

Voici quelques photos du fort de Torgau où mon arr grd oncle séjourna quelques mois avant d'être transféré à Gutersloh :
















Et de nos jours






Cordialement,

David.