Il appartenait à un corps de forestiers canadiens, travaillait-il dans les forêts du coin ?
Le Canada aurait peut-être dû fait l'effort de le rapatrier.
Bonsoir,
Stéphane : je suis vraiment désolé de tout ce tracas, si ça peut vous consoler tous les deux, l'aventure m'est arrivée souvent, pour une tombe ou 2-3 séparées introuvables, jusqu'à ce que quelqu'un venu sur une tombe familiale me guide.
Jean Pierre : Oui, les gars du Forestry corps étaient .... là où il y avait des arbres à couper et parfois, pour des raison diverses, reposent là ou ils sont tombés. En dehors de marques de sympathie locale ( parfois aussi le Souvenir Français), le CWGC ( Commonwealth war graves commission) prend soin de toutes les tombes britanniques, il y a en France 2943 cimetières du commonwealth ou lieux de mémoire des deux guerres, ou extension de cimetière communal, ou simple tombe dans ce dernier, parfaitement répertoriés et toujours entretenus. (ce qui représente 574.946 noms, plus les "no known graves")
La décision a été prise après la première guerre, "Puisqu'on ne pourra les ramener tous, on n'en ramènera aucun", à part ceux qui blessés ont pu être transportés en Grande Bretagne ou rapatriés et qui sont décédés "chez eux", ils reposent tous
chez nous*, du moins là où ils sont morts, parfois dans les cimetières non loin des hôpitaux stationnaires, comme à Therlinctun près de Boulogne sur mer, ou plus au Sud, en centre de convalescence.
Un autre petit exemple avec un forestier qui avait la charge de chevaux, et qu'on a retrouvé "tombé du train "(?) non loin d'un fort joli village de Cote-d'Or

inhumé à
Baulme-la-Roche
Cordialement
Alain
* Par "chez nous" j'entends leurs territoires d'opération extérieurs, ce qui amène à 154 le nombre de pays (commonwealth compris) gérés par le CWGC.