Bonsoir Renaud, même question que Bruno, quelles sont les références de votre livre?
cordialement. Patrick
3 chefs de bataillon tués à l'ennemi.
-
- Messages : 193
- Inscription : lun. janv. 12, 2009 1:00 am
-
- Messages : 1131
- Inscription : dim. oct. 17, 2004 2:00 am
Re: 3 chefs de bataillon tués à l'ennemi.
Bonjour Bruno
Bonjour à tous
Je vous confirme que le lieutenant-colonel COUDIN a été déclaré disparu le 12.06.1918 à Laversine-Cutry dans l'Aisne
Le lieutenant-colonel NAUTILLE est décédé le 07.01.1916 à Salonique en Grèce
Un certain nombre d'officiers parus dans le TH de l'illustration dans les premières années du conflit ont été tués par la suite sans reparaître dans cette publication.
Bonne journée
Bien cordialement
Gérard
Bonjour à tous
Je vous confirme que le lieutenant-colonel COUDIN a été déclaré disparu le 12.06.1918 à Laversine-Cutry dans l'Aisne
Le lieutenant-colonel NAUTILLE est décédé le 07.01.1916 à Salonique en Grèce
Un certain nombre d'officiers parus dans le TH de l'illustration dans les premières années du conflit ont été tués par la suite sans reparaître dans cette publication.
Bonne journée
Bien cordialement
Gérard
Re: 3 chefs de bataillon tués à l'ennemi.
Bonjour,
Quelques chefs de bataillon trouvés au hasard des pages de L’Illustration :
- Chef de bataillon SEYMOUR-THIVIER, 21ème régiment d’infanterie.

Né en 1857 à Paris, mort des suites de ses blessures à l’hôpital auxiliaire rue de la Chaise, Paris 10ème. Citation : Le 16 juin 1915, a débouché en tête de ses deux premières compagnies pour se porter à l'attaque des tranchées allemandes. Très griévement blessé au début de l'action, n'a cessé d'encourager ses hommes. A des soldats qui voulaient le mettre à l'abri, a dit: "Laissez-moi mes amis, continuez à marcher, voilà la bonne direction". Est resté ainsi sous le feu pendant plus de dix heures. Large plaie profonde par éclat d'obus à la cuisse gauche avec fracture du fémur.
-Chef de bataillon VAGINAY, 88ème régiment d’infanterie puis au 129ème d’infanterie, promu lieutenant-colonel.

Citation: Officier supérieur, vigoureux et plein d’entrain. Le 27 août 1914, chargé d’aller prendre position sur un plateau pour faciliter le mouvement d’une brigade, s’est avancé avec la plus grande bravoure en entraînant son bataillon; est tombé grièvement frappé de quatre balles. Très bon Chef de bataillon qui s’est acquis de nouveaux titres au cours de la campagne.
-Chef de bataillon L’ELEU, 14ème bataillon de chasseurs alpins.

Né en 1877 à Avesnes (Nord), tué en 1916 à la ferme Rouge près Maurepas dans la Somme. Citation: Excellent officier imbu au plus haut point de l'esprit du devoir. Le 1er septembre 1914, par sa ferme attitude et son sang-froid, a maintenu sa compagnie dans le plus grand ordre sous un feu d'artillerie d'une extrême violence. A été blessé grièvement. Officier supérieur du plus haut mérite, modèle de toutes les vertus militaires, très grièvement blessé le 20 juillet 1915 en entraînant à l'assaut son bataillon. Chef de corps d'élite, tué le 20 juillet 1916, au moment où il entraînait sa première vague à l'assaut des tranchées ennemies.
-Chef de bataillon NICOLLEAU, 366ème régiment d’infanterie.

Citation: A toujours fait preuve de la plus grande bravoure aux côtés du Chef de corps dont il est l’adjoint, notamment le 17 décembre 1914 au soir, dans l’attaque conduite contre des tranchées allemandes, n’hésitant dans aucune circonstance, malgré un feu violent de mitrailleuses et d’infanterie, à assurer personnellement l’exécution des ordres du lieutenant-colonel.
Chargé de couvrir un mouvement de repli de toute la ligne de combat, a, avec son bataillon, tenu tête à l’ennemi pendant quarante-huit heures, faisant preuve d’un courage, d’une énergie et d’un esprit de sacrifice, qui lui ont permis d’arrêter une attaque vigoureuse dans laquelle le bataillon a été soumis aux feux les plus violents d’infanterie, de mitrailleuses et d’artillerie.
Officier supérieur vigoureux et énergique, d’un dévouement inlassable. A brillamment conduit son bataillon dans toutes les affaires auxquelles il a pris part. Une blessure. A déjà été cité.
- Chef de bataillon LAMAIN, 51ème bataillon de chasseurs alpins, venu du 3ème de marche de tirailleurs.

Né en 1872 à Angoulême, décédé des suites de blessures de guerre le 25 octobre 1918. Citation: Officier supérieur remarquable d’allant et d’énergie. Les premières vagues d’assaut ayant été arrêtées par un tir très violent de mitrailleuses ennemies, a repris sa troupe en mains et a réussi à la reporter en avant sur la position d’où elle avait été rejetée. Le lendemain, profitant adroitement de l’effet d’un tir très efficace de notre artillerie, a continué la progression en avant et s’est maintenu énergiquement sur la position.
- Chef de bataillon GUDIN du PAVILLON, capitaine au 74ème d’infanterie, observateur en aéroplane, promu Chef de bataillon au 287ème d’infanterie.

Citation: Blessé dans un combat, a conservé son commandement ; blessé à nouveau et mis hors de combat dans une affaire ultérieure où il a fait preuve des plus belles qualités militaires. Blessé le 24 août, a conservé son commandement ; blessé une deuxième fois quelques jours après, a dû subir une opération qui l’a laissé boiteux. A fait preuve de la plus grande énergie et du plus beau dévouement en demandant à servir comme officier observateur et a fait en cette qualité de nombreuses et utiles reconnaissances aériennes.
Chef de bataillon plein d’entrain et d’allant. Le 3 mai 1916, a enlevé avec son bataillon un retranchement allemand, a fait des prisonniers, pris des mitrailleuses et a repoussé victorieusement le 4 mai toutes les contre-attaques allemandes, conservant tout le terrain acquis.
- Chef de bataillon DUCANI, 123ème régiment d’infanterie.

Officier supérieur de haute valeur, ayant été déjà cité pour blessures antérieures à l’ordre de l’armée. Blessé au début d’un bombardement violent au moment où il visitait ses tranchées, a continué jusqu’au lendemain soir à exercer le commandement de son bataillon, a repoussé pendant ce temps deux attaques en infligeant de fortes pertes à l’ennemi et n’a passé le commandement qu’une fois le calme rétabli dans son secteur, sans qu’il ait été possible d’obtenir plus tôt de lui son consentement pour se faire évacuer.
Cdlt
BB
Quelques chefs de bataillon trouvés au hasard des pages de L’Illustration :
- Chef de bataillon SEYMOUR-THIVIER, 21ème régiment d’infanterie.

Né en 1857 à Paris, mort des suites de ses blessures à l’hôpital auxiliaire rue de la Chaise, Paris 10ème. Citation : Le 16 juin 1915, a débouché en tête de ses deux premières compagnies pour se porter à l'attaque des tranchées allemandes. Très griévement blessé au début de l'action, n'a cessé d'encourager ses hommes. A des soldats qui voulaient le mettre à l'abri, a dit: "Laissez-moi mes amis, continuez à marcher, voilà la bonne direction". Est resté ainsi sous le feu pendant plus de dix heures. Large plaie profonde par éclat d'obus à la cuisse gauche avec fracture du fémur.
-Chef de bataillon VAGINAY, 88ème régiment d’infanterie puis au 129ème d’infanterie, promu lieutenant-colonel.

Citation: Officier supérieur, vigoureux et plein d’entrain. Le 27 août 1914, chargé d’aller prendre position sur un plateau pour faciliter le mouvement d’une brigade, s’est avancé avec la plus grande bravoure en entraînant son bataillon; est tombé grièvement frappé de quatre balles. Très bon Chef de bataillon qui s’est acquis de nouveaux titres au cours de la campagne.
-Chef de bataillon L’ELEU, 14ème bataillon de chasseurs alpins.

Né en 1877 à Avesnes (Nord), tué en 1916 à la ferme Rouge près Maurepas dans la Somme. Citation: Excellent officier imbu au plus haut point de l'esprit du devoir. Le 1er septembre 1914, par sa ferme attitude et son sang-froid, a maintenu sa compagnie dans le plus grand ordre sous un feu d'artillerie d'une extrême violence. A été blessé grièvement. Officier supérieur du plus haut mérite, modèle de toutes les vertus militaires, très grièvement blessé le 20 juillet 1915 en entraînant à l'assaut son bataillon. Chef de corps d'élite, tué le 20 juillet 1916, au moment où il entraînait sa première vague à l'assaut des tranchées ennemies.
-Chef de bataillon NICOLLEAU, 366ème régiment d’infanterie.

Citation: A toujours fait preuve de la plus grande bravoure aux côtés du Chef de corps dont il est l’adjoint, notamment le 17 décembre 1914 au soir, dans l’attaque conduite contre des tranchées allemandes, n’hésitant dans aucune circonstance, malgré un feu violent de mitrailleuses et d’infanterie, à assurer personnellement l’exécution des ordres du lieutenant-colonel.
Chargé de couvrir un mouvement de repli de toute la ligne de combat, a, avec son bataillon, tenu tête à l’ennemi pendant quarante-huit heures, faisant preuve d’un courage, d’une énergie et d’un esprit de sacrifice, qui lui ont permis d’arrêter une attaque vigoureuse dans laquelle le bataillon a été soumis aux feux les plus violents d’infanterie, de mitrailleuses et d’artillerie.
Officier supérieur vigoureux et énergique, d’un dévouement inlassable. A brillamment conduit son bataillon dans toutes les affaires auxquelles il a pris part. Une blessure. A déjà été cité.
- Chef de bataillon LAMAIN, 51ème bataillon de chasseurs alpins, venu du 3ème de marche de tirailleurs.

Né en 1872 à Angoulême, décédé des suites de blessures de guerre le 25 octobre 1918. Citation: Officier supérieur remarquable d’allant et d’énergie. Les premières vagues d’assaut ayant été arrêtées par un tir très violent de mitrailleuses ennemies, a repris sa troupe en mains et a réussi à la reporter en avant sur la position d’où elle avait été rejetée. Le lendemain, profitant adroitement de l’effet d’un tir très efficace de notre artillerie, a continué la progression en avant et s’est maintenu énergiquement sur la position.
- Chef de bataillon GUDIN du PAVILLON, capitaine au 74ème d’infanterie, observateur en aéroplane, promu Chef de bataillon au 287ème d’infanterie.

Citation: Blessé dans un combat, a conservé son commandement ; blessé à nouveau et mis hors de combat dans une affaire ultérieure où il a fait preuve des plus belles qualités militaires. Blessé le 24 août, a conservé son commandement ; blessé une deuxième fois quelques jours après, a dû subir une opération qui l’a laissé boiteux. A fait preuve de la plus grande énergie et du plus beau dévouement en demandant à servir comme officier observateur et a fait en cette qualité de nombreuses et utiles reconnaissances aériennes.
Chef de bataillon plein d’entrain et d’allant. Le 3 mai 1916, a enlevé avec son bataillon un retranchement allemand, a fait des prisonniers, pris des mitrailleuses et a repoussé victorieusement le 4 mai toutes les contre-attaques allemandes, conservant tout le terrain acquis.
- Chef de bataillon DUCANI, 123ème régiment d’infanterie.

Officier supérieur de haute valeur, ayant été déjà cité pour blessures antérieures à l’ordre de l’armée. Blessé au début d’un bombardement violent au moment où il visitait ses tranchées, a continué jusqu’au lendemain soir à exercer le commandement de son bataillon, a repoussé pendant ce temps deux attaques en infligeant de fortes pertes à l’ennemi et n’a passé le commandement qu’une fois le calme rétabli dans son secteur, sans qu’il ait été possible d’obtenir plus tôt de lui son consentement pour se faire évacuer.
Cdlt
BB
Bruno BAVEREL - Romans: "La voiture de Vandier" - "Les aventures du lieutenant Maréchal" - (Éditions des Indes Savantes) - "Le lieutenant de Mandchourie" (Éditions de L'Harmattan)
Re: 3 chefs de bataillon tués à l'ennemi.
Bonjour,
D'autres Chefs de bataillon trouvés au Tableau d'Honneur de L'Illustration:






Cdlt
BB
D'autres Chefs de bataillon trouvés au Tableau d'Honneur de L'Illustration:






Cdlt
BB
Bruno BAVEREL - Romans: "La voiture de Vandier" - "Les aventures du lieutenant Maréchal" - (Éditions des Indes Savantes) - "Le lieutenant de Mandchourie" (Éditions de L'Harmattan)
- LABARBE Bernard
- Messages : 3839
- Inscription : mar. juil. 12, 2005 2:00 am
- Localisation : Aix-en-Provence
Re: 3 chefs de bataillon tués à l'ennemi.
Bonjour à tous,
AMILHAT Albert Bernard: http://raymond57ri.canalblog.com/albums ... lbert.html
PIMOUGUET Guillaume: http://raymond57ri.canalblog.com/albums ... uguet.html
LIONNET Joseph Victor, tué à La Ville-aux-Bois (02) le 16/09/1914. Cherche photo...
TRIAUD Pierre François Marie Joseph, tué à La Ville-aux Bois le 15/09/1914; Cherche Photo...
Cordialement,
Bernard
AMILHAT Albert Bernard: http://raymond57ri.canalblog.com/albums ... lbert.html
PIMOUGUET Guillaume: http://raymond57ri.canalblog.com/albums ... uguet.html
LIONNET Joseph Victor, tué à La Ville-aux-Bois (02) le 16/09/1914. Cherche photo...
TRIAUD Pierre François Marie Joseph, tué à La Ville-aux Bois le 15/09/1914; Cherche Photo...
Cordialement,
Bernard