Merci marcell clement pour ces photos on voit bien la transformation avant aprés pour ma part j'ai moi aussi trouver qulque choses il s'agit au cas ou vous ne le saviez pas de albert jugon un des fondateur de l'ubft (union des bléssé de la face ) on le voit en trois parties.
Bonsoir et merci titeuil pour ce bienvenue
a propos des lettre ecrite par les gueulles-cassées je nai rien
Mais jai une lettre que je denicher cher un antiquaire qui parle d'un poilus qui a grievement bléssée si cela t'interresse je la prendrai en photo et la posterai sur le forum
Bienvenue au tout nouveau chercheur déjà si compétent qui aborde sans détour un sujet difficile.
Voici un lien : http://www.bium.univ-paris5.fr/1418/gener2.swf
Citation : "Ce document, acquis par la BIUM en 1998 a été réalisé par le Docteur F. Bosano, Chirurgien-Dentiste à Marseille, qui a dirigé le service de prothèse maxillo-faciale de l'Hôtel-Dieu de Marseille pendant la guerre de 1914-1918, et a à ce titre participé à la réalisation de nombreux appareils de prothèse."
Et trois sujets du forum qui devraient vous ouvrir d'autres pistes d'information et de recherche:
Bonsoir et merci 11gen pour ces liens que je vai consulter tout desuite
Je tenai egalement a poster une photo asser intéresente pour enrichir le post . Il sagit d'une gueulle-cassée qui pose dans un hopital , on peur voir quil porte 2 decorations la croix de guerre avec palme et la medaille militaire.
Cordialement julien
Plutôt que des photos, voici un témoignage d'une de ces terribles blessures :
Le 25 mai 1915, le 3e bataillon du 68è d'infanterie s'empara d'un fortin allemand, au nord-ouest d' Angres, près de la fosse Calonne, dans la Somme.
Le 26, un éclat d'obus frappe le lieutenant Lucquiaud. Tout le bas de la figure est enlevé : la bouche, les mâchoires, le nez. Il ne reste que le front et les yeux au-dessus d'un trou béant. Le soldat Poupard panse le blessé à la hâte et le ramène dans la tranchée francaise. Les hommes regardent, silencieux, ce spectre terrifiant. Il s'agite, sa gorge siffle. Le sergent Mérigaud devine et lui tend son petit carnet de deux sous, au quadrillage bleu, sur lequel il a inscrit le nom de ses soldats, avec l'adresse de la personne qu'il faudra prévenir, si ...
Il reste quelques pages blanches. Le lieutenant Lucquiaud va pouvoir y crayonner son testament.
Il écrit, d'une main agonisante, sur les feuillets qu'il barbouille de sang :
"Merci à tous ceux qui ont combattu avec moi. Vous direz à mes parents que j'ai toujours fait mon devoir.
Prévenir ma famille : Lucquiaud, Belle-vue par Sommières."
Dans un sursaut d'énergie, et d'une écriture affermie : "je meurs heureux".
Puis les mots se chevauchent, se surchargent, descendent, presque illisibles :
"Il faut pas m'emporter, parce que les boches vont prendre la tranchée ...
500 francs de mon argent pour Poupard, 500 francs pour les pauvres de chez moi"
et il meurt.
D'après Paul Gsell, le carnet sublime.
Cet carnet se trouve aujourd'hui au musée de l'Armée.
Je pense que nous avons eu assez de photos pour nous rendre compte de l'horreur de ces blessures. J'en ai d'autres, mais cela n'apportera rien de plus de les mettre sur le forum.
Par contre sur ce récit, j'ai fait une recherche sur Mémoire des Hommes et j'ai bien trouvé un lieutenant LUCQUIAUD, mais ni le régiment; ni les dates ne correspondent. Donc ? ? ?
Alain, il y a bien un sous-lieutenant Lucquiaud tué le 26 mai 1915 au 68e RI dans le bon secteur.
10 novembre 1914-15 novembre 1915, 26 N 657 bis/24, page 20. http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html#
Toujours l'orthographe des noms dans MDH...