La soutane au front est elle reglementaire ?

[Alain Dubois-Choulik]

Bonsoir,
Il y a ce lien sur le site " Médecins de la grande guerre" et l'incontournable "greatwardifferent"
Cordialement
Alain

[armand]

Merci Alain pour ces liens

[- Joel Huret -]

Bonjour

J'étudie cette photo. Merci au passage à Florent et Renaud pour leur aide precieuse. Peut etre le 132 aux Eparges en sept 15 avant de partir en Champagne ou alors le 25 RI dans la Somme en sept 16. Autre idée ?

http://images.mesdiscussions.net/pages1 ... re0004.jpg

Elle appelle une question pour moi : quel etait le statut du pretre au front ?

Certains etaient infirmier-brancardier comme Blaise Cheruy du 132 qui se comporte au front avec une vaillance héroïque, comme en font foi les trois citations à l'ordre de la Brigade et lors de la remise de la Médaille Militaire (1933). Brancardier-prêtre, il contribue à l'évacuation des nombreux blessés et participe à l'identification des morts dont la reconnaissance permet une inscription sur leur tombe. Il conserve sur lui hosties consacrées et huiles saintes pour être prêt aux secours religieux ou R.P. René Guilloux MPF , religieux prêtre et brancardier, frappé mortellement le 27 septembre, au moment ou il portait secours aux blessés du 132 (Merci Stephan).

Je crois que les infirmiers n'étaient pas armés ?

Il y avait aussi l'aumonier régimentaire ? divisionnaire ?

Le port de la soutane était il courant ? réglementaire ?

Merci d'avance pour vos apports en ce domaine

Cdt
Armand

Bonjour Armand, bonjour à tous,

En août 1914 le ministre de la guerre a accepté la création d’un groupe de deux cents aumôniers volontaires, officiellement reconnus et accrédités, mais sans solde…Il recevront une indemnité journalière à compter du mois de novembre. Ces volontaires devaient être dégagés de toute obligation militaire, donc âgés de plus de 48 ans ou réformés.
Ces aumôniers, qui n’étaient pas des militaires portaient la soutane, ils ont été rattachés aux groupes de brancardiers divisionnaires.

Bien cordialement, Joël Huret

[machault]

Bonsoir Armand,

Confirmation des éléments fournis par Joël dans l'ouvrage de l'abbé Charles Thellier de Poncheville "Dix mois à Verdun" (éditions Italiques ISBN 978-2-910536-69-5) : les abbés vaquaient bien en soutane entre les lignes.
Ce prêtre était rattaché au groupe des brancardiers de la 28° DI.
Il raconte que le 25 avril 1916, alors qu'il se trouve, de nuit, dans le secteur de Fleury, il est interpellé par un brigadier, serre-file d'attellages d'artillerie, qui s'étonne de son habit noir et le prend pour un espion.
Le brigadier finit par reconnaître sa méprise, en rappellant qu'il n'a fait que son devoir en l'interpellant. L'abbé conclut l'affaire par ces paroles :"Le devoir, brigadier, est aussi de ne pas soupçonner trop vite dans la soutane un ennemi." Et ils se serrèrent la main.

Amen !

Cordialement.

JL Arnould

[Alain ORRIERE]

Bonjour a tous

Cela peu peux-etre aidé
UNE SOUTANE SOUS LA MITRAILLE
Carnet de la grande guerre d'un curé de campagne
Adelphe POUSSE 1878 1921
Edition :la chasse au Snack et THALES
Bonne lecture
Bonne journée
ORRIERE Alain

[le begue]

Bonsoir à tous,
Bonsoir M-a-C,
Merci pour la référence. Bête question...Toujours en vente ?
Ai-je des chances de trouver cet ouvrage ?
Cordialement,
Louis.

[le begue]

Bonjour M-a-C,
merci de votre aide,
Cdt,
Louis.

[armand]

Bonjour

Merci à tous pour les references
Cdt
Armand

[CTP]

Bonjour à tous

En complément sur le rôle des prêtres et le port de la soutane au front, une bénédiction d'avion de 1915



Bien cordialement
Claude

[CTP]

Et la photo originale de l'Agence ROL ayant servi de base à la carte postale



Claude