Bonsoir Yves
Je comprend bien la question du prix. Un n° de bataille comme celui sur l'année 1915, soit un n° courant, est à 6,35 euros, il est difficile de faire plus bas pour un prix qui est déja tiré à l'extrême compte de tenu de la concurrence liée à la multiplication des revues d'histoire militaire et compte tenu aussi du tirage qui n'est pas celui de Paris Match. L'histoire militaire se situe hélas dans le domaine de la presse de créneau, à faible tirage, ce qui engendre par voie de conséquence un prix plus élevé.
Il est vrai que les Hors Série de Bataille sont beaucoup plus cher (10,95 euros), ceci étant le produit proposé sous forme d'une revue s'apparente en fait à un véritable livre. Sur ce constat là, il me paraît difficile de trouver à la FNAC ou ailleurs un produit comparable de 80 pages qui soit vendu au même prix. Il me semble là que le lecteur s'y retrouve...
Pour en finir avec les questions de sous, sachez que l'éditeur est pleinement conscient de ce que le porte-monnaie du lectorat est de plus en plus vide. Dans le même temps, lui aussi est tenu de gagner de l'argent pour vivre, c'est un peu la quadrature du cercle...! Vous trouverez dans le n° 10 une formule nouvelle pour des abonnements couplés qui permettent une économie entre 5 et 20% du prix de vente en kiosque. Ca me paraît interessants pour ceux qui sont des lecteurs réguliers...
Pour en revenir à vos suggestions, l'idée d'un historique régimentaire par n° me paraît interessante, le hic c'est que tous les n° ne traitent pas de 14-18. Deuxième suggestion, un hors série compilant les pertes régimentaires, je ne vois pas trop la forme que cela pourrait avoir, mais je crains que même en tapant dans le public des génénalogistes les ventes dépasser le stade de la confidentialité.
Dernière remarque concernant la papier glacé, je ne suis pas sûr que cela soit le poste le plus lourd dans les frais de réalisation. J'ai par contre le souvenir d'une revue de militaria distribuée en kiosque en 1991, imprimée sur papier journal et pas chère du tout. Cette revue qui s'appelait B17, malgré des petites annonces trés attractives (le rédactionnel était par contre moyen) a bu le bouillon en six mois.
Merci pour votre intervention.

CD