Affectation dans les régiments à la mobilisation

[DOUDOU44]

Bonjour !
Les bataillons (Ier, IIe & IIIe) des R.I. actifs (hors troupes de couverture & forteresse) comprenaient plus de 400 hommes (3 classes, 4 compagnies à 105), le reste étant fourni par les disponibles (2 classes). Chaque R.I. actif comprenait un cadre complémentaire d'officiers (1 LCL, 2 CB, 6 CNE) en vue de la mobilisation du régiment de réserve (Ve & VIe bataillons).
Le dépôt (8 compagnies) était commun. Suite à l'encombrement des dépôts, le ministre décidera, mi-août 1914, le renvoi dans leurs foyers de classes les plus anciennes
(les dépôts de la Ire région comprenaient 50 000 hommes).
Donc (en gros) R.I. actif mobilisé : 3 000 hommes, R.I. de réserve : 2 000 & Dépôt : 2 000.
Effectifs mobilisés : classes 1911-1913 (Paix dont) : 880 000 hommes, 1900-1910 (réserve) : 2 220 000 & 1886-1899 (territoriale) : 1 540 000.
Peu auparavant, il était prévu 3 bataillons de réserve par régiment subdivisionnaire (145), transformé en 2 bataillons par régiment y compris régionaux (18) & de place (10). Le nombre de compagnies de dépôt par R.I. est passé de 6 à 8.
Cordialement,

P.S. : comme l'indique M. B. SONNECK, plus de la moitié de l'effectif d'un régiment actif était constituée de réservistes (donc compagnies à moins de 170).

Sources : A.F.G.G. & J.O.R.F.

[chanteloube]

Bonjour,

Parfait...... grâce aux informations de tous et à A F G G
je vais pouvoir me constituer un belle petite fiche sur les textes réglementaires.
Reste à étudier, si c'est possible, le fonctionnement réel de tout ça sur deux ou trois régiments.

merci
cordialement
CC

[DOUDOU44]

Bonsoir !
M. Chanteloube, en réponse à une de vos réflexions sur les motivations politiques, un dirigeant du S.H.D. m'a indiqué les énormes progrès de la langue française dans les populations, bien que l'école soit obligatoire, de ce brassage des hommes ; en effet, dans nos campagnes, le patois (ou dialecte...) différent d'une région à l'autre, était employé.
Cordialement,

[chanteloube]

rebonsoir Doudou,

Merci encore, dans le "Boulanger" il y a quelques lignes consacrées à l’aspect que vous évoquez à juste titre.

Je suis d’autant plus sensible à ces problèmes qu'on ne parlait pas Français chez moi. Jusque dans les années 60 on l'utilisait uniquement lorsque les personnes présentes ne comprenaient pas l'Auvergnat du Forez.
Aussi étions-nous tous parfaitement bilingue.

Cordialement.
CC

[jcp66]

Bonjour
Concernant le nombre important de soldats du Tarn et Garonne et Lot et Garonne affectés au 215RI d'Albi en 1914, en consultant leurs fiches matricules je constate que ces soldats (classes 1905-1908 etc) étaient affectés aux régiments d'infanterie de leurs départements et par une note 473 du 16ème CA du 30 sept 1913 ils ont été affectés au régiment d'Albi.
Il semblerait donc qu'à cette date on ait affecté un certain nombre de soldats du 17ème CA au 16ème CA.
Si quelqu'un sait comment consulter cette note cela m'intéresserait beaucoup.
Merci.
Cordialement
Jean-Claude

[jcp66]

Finalement je pense que ces transferts d'affectation proviennent de l'équilibrage des forces lors de l'élaboration du plan 17.
En septembre 1913 on a affecté ces soldats du 17èCA au 17èmeCA et en avril 1914 on a affecté des soldats des classes 1900-1906 au corps colonial.
Jean-Claude

[lesavoyard]

Bonjour,

Les affectations "privilégiées" sont une réalité. Je n'en connais pas le pourcentage. J'ai trouvé sur Gallica le rapport du ministre de la guerre Messimy qui dit : "la coutume en effet, s'est introduite de solliciter des affectations de faveur pour des jeunes gens n'y ayant aucun droit ...". L'emploi du mot "coutume" suppose "des habitudes qui durent".
Dans la suite de ce rapport le ministre propose au Président la signature d'un décret daté du 9 août 1911. La circulaire du 6 mai 1912 est également présente dans ce document.
Ce rapport fait partie du document "Recrutement de l'armée DISPOSITIONS GENERALES".
Le lien est le suivant http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6115247c/f1.image

Cordialement

Jacques

[extraterrestre]

Bonjour,

Les affectations "privilégiées" sont une réalité. Je n'en connais pas le pourcentage. J'ai trouvé sur Gallica le rapport du ministre de la guerre Messimy qui dit : "la coutume en effet, s'est introduite de solliciter des affectations de faveur pour des jeunes gens n'y ayant aucun droit ...". L'emploi du mot "coutume" suppose "des habitudes qui durent".
Dans la suite de ce rapport le ministre propose au Président la signature d'un décret daté du 9 août 1911. La circulaire du 6 mai 1912 est également présente dans ce document.
Ce rapport fait partie du document "Recrutement de l'armée DISPOSITIONS GENERALES".
Le lien est le suivant http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6115247c/f1.image

Cordialement

Jacques

bonsoir

sans le smiley c'est mieux

cordialement