Un numéro au contrôle spécial est attribué aux hommes devant être normalement incorporés et qui n'ont pas rejoint leur corps d'affectation soit :
-pour cause de condamnations
-sursis d'arrivé (causes familiales,les expatriés,causes professionnelles),
-les réformés temporaires (qui peuvent être en détention à l'issu de la période de réforme),
-les dispensés rappelés à l'activité (idem pour la détention durant ou à l'issu de la dispense),
-les exclus métropolitains (en attendant qu'ils terminent de purger leur période d'exclusion).
Tous ces hommes bénéficient d'un délai de grâce (dont j'ignore actuellement la durée) pour rejoindre leur corps. Le cas échéant,ils seront considérés comme insoumis,avec tous les désagréments que ce statut entraîne...
Ce contrôle spécial permettait donc de "ficher" et de "pister" les retardataires...
Pour le numéro au répertoire,il s'agit d'un numéro porté sur le livret matricule ou la feuille matricule d'un soldat (active,réserve ou territorial) lorsque ces documents arrivent au corps.
Ce numéro au répertoire fait donc référence à un classement,celui du répertoire du corps où sont conservés les documents matricules du soldat.
Voici ce que je peux vous proposer en attendant d'autres réponses,
Cordialement,Stef
"En essayant continuellement,on finit par réussir.
Donc: plus ça rate,plus on a de chance que ça marche" (Les Shadocks)
sur la f m de mon gp
dans corps d'affectation : armee active
62° RI (matricule ou au repertoire )
non affecte ( au controle special )
5° tirailleur algeriens
dans le 1er cas le n° je l'ai trouve dans deux billets d' hopital
dans le n° controle special je n' est pas trouve voici son parcour
hopital blesse du 26 /09/15 AU 17/11/15
interieur ( DEPOT) du 18/11/15 AU 18/02/ 17
armee unite combattante du 19/02/17 AU 11/11/18
dans quel cas vous le metriez
Pour le n°matricule,il est normal de le trouver sur le billet d'hôpital.
Concernant le n° de contrôle,si vote GP ne s'est pas trouvé dans l'une des situations évoquées plus haut,il n'y a pas de raison qu'un n° lui soit attribué.
D'ailleurs,en cas d'hospitalisation,il me semble qu'un militaire servant dans un régiment étranger ne peut faire l'objet d'une réforme temporaire. Il doit être gardé en hospitalisation jusqu'à ce qu'il soit guéri ou réformé définitif. Comme il ne peut être "lâché" dans la nature de part la situation particulière de son unité d'affectation,il n'y pas lieu de l'inscrire au contrôle spécial.
En espérant avoir répondu (correctement ?) à votre question,je reste à l'écoute de toutes autres réponses du forum car pas évident l'administration militaire...
Cdt,Stef
"En essayant continuellement,on finit par réussir.
Donc: plus ça rate,plus on a de chance que ça marche" (Les Shadocks)
Sur le tampon,je crois lire "rectification" donc peut-être un changement survenu dans les activités professionnelles de votre GP durant sa période de réserve ou simplement une erreur d'écriture sur la fiche.
Connaîtriez-vous la profession exercée par votre GP avant et à la fin de la campagne et sa date de passage dans la réserve ?
Vous notez qu'il a été blessé et qu'il a passé ensuite une longue période au dépôt avant de réintégrer une unité combattante. Pourriez-vous nous communiquer la nature de ses blessures,si une invalidité lui a été reconnue ?
Cdt,Stef
"En essayant continuellement,on finit par réussir.
Donc: plus ça rate,plus on a de chance que ça marche" (Les Shadocks)
il a été démobilisé le 24/08/1919 par le 62° RI , puis en suite : indiqué dans service et mutasion,
sans affectation de guerre . comme ouvrier au port de lorient a partir 02/09/1919 (profession était charpentier en fer )
puis classé affecté spcial a la direction des construction navales (décision du général commandant la 11° région ) et rayé de l'affectation spécial le 01/08/1940.
liberer du service militaire le 22/09/1941.
pour ses bléssure : il a été grièvement bléssé a thure (marne) le 25/09/1915 , par balle a l'épaule et au pied droit , pas d'invalidité reconnue.
fin de premition a près sa convalésence le 17/11/1915.
entre le 20 mais au 27 juillet 1916 stage: fusil-mitrailleur a quimper 5° C I
Son affectation spéciale est directement liée à sa profession de charpentier en fer. En cas de mobilisation, il aurait conservé son emploi pour être affecté dans un arsenal. Dans la mesure où la DCN sert directement l'administration militaire,la main d'oeuvre qualifiée y est indispensable en temps de guerre. Seul un ordre spécial de mobilisation aurait pu modifier son affectation.
Voici un lien vers une page expliquant la situation rencontrée à l'arsenal de Cherbourg durant le conflit et illustrant bien la nécessité de garder sur place les ouvriers spécialisés :