Bonsoir,
Je lis dans le livre d'or des congrégations que quelques 10 000 malades, prisonniers de guerre ont été libérés par les Allemands pour être soignés dans des hôpitaux suisses. Ces interventions étaient le fruit de l'intervention de la Croix Rouge, mais aussi du Vatican. Ces malades ou blessés ne se retrouvaient pas sur le front du fait de leur état! Mais j'ai l'exemple d'un aumonier militaire, l'abbé SCHULHER, qui est fait prisonnier en 1914, libéré et que l'on retrouve sur le front pour le restant de la guerre. Est-ce un cas rare? Est-ce du fait qu'il était aumonier ou trouve-t-on d'autres cas?
Merci. Cordialement. Franck HANNEBICQ
Libéré par les Allemands et à nouveau sur le Front
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- Eric Mansuy
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Re: Libéré par les Allemands et à nouveau sur le Front
Bonsoir à tous,
Bonsoir Franck,
Le Père Louis, curé de Deneuvre (à côté de Baccarat), fait la connaissance de l’abbé Schuhler à Heidelberg le 20 janvier 1915, et le désigne comme « soldat brancardier ». Est-ce à ce titre qu’il a été libéré plutôt qu’au titre d’aumônier ? De toute évidence, ce n’est qu’après le départ de Louis pour Gütersloh, en avril 1915, que Schuhler a accédé aux fonctions d’aumônier des officiers français prisonniers (je reprends ses termes), fonctions occupées jusque-là par Louis.
Cela étant, voilà le peu que je sais ; je passe la main…
Bien sincèrement,
Eric Mansuy
Bonsoir Franck,
Le Père Louis, curé de Deneuvre (à côté de Baccarat), fait la connaissance de l’abbé Schuhler à Heidelberg le 20 janvier 1915, et le désigne comme « soldat brancardier ». Est-ce à ce titre qu’il a été libéré plutôt qu’au titre d’aumônier ? De toute évidence, ce n’est qu’après le départ de Louis pour Gütersloh, en avril 1915, que Schuhler a accédé aux fonctions d’aumônier des officiers français prisonniers (je reprends ses termes), fonctions occupées jusque-là par Louis.
Cela étant, voilà le peu que je sais ; je passe la main…
Bien sincèrement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.