signalétique
Re: signalétique
Bonsoir que signifie le chifre 5 sur le col de la vareuse en 1918 . Cordialement Michel
Re: signalétique
Bonsoir
Je vous ai déjà répondu ici;
pages1418/forum-pages-histoire/Generali ... htm#t82576
ce 5 = 5e régiment de tirailleurs
Bien à vous,
[:achache:1]
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ce 5 = 5e régiment de tirailleurs
Bien à vous,
[:achache:1]
Achache
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
- Eric de Fleurian
- Messages : 993
- Inscription : mar. déc. 30, 2008 1:00 am
Re: signalétique
Bonjour Michel
Voilà déjà quelques jours que le parcours de votre grand-père m'interpelle.
Récapitulons ce que vous nous avez donné et qui doit être facile à vérifier :
- incorporé le 2-5-1917 au 47e RI, passé au 39e RI le 4-3-1918, blessé le 9-6-1918.
Ce qui est plus nébuleux :
- passé au 5e tirailleurs (quand ?), démobilisé le 6 juin 1920 puis affecté au 9e zouaves le 15 juin 1920, puis au 4e zouaves , puis au 1er régiment d'infanterie coloniale.
Deux informations complémentaires : est allé à Sofia et a obtenu la médaille d'Orient.
Si votre grand-père est effectivement démobilisé le 6 juin 1920, les affectations qui suivent, 9e zouaves, 4e zouaves et enfin 1er RIC, ne seraient alors que des affectations dans la réserve, ce que confirmeraient les éléments suivants :
- le 1er RIC rejoint Cherbourg en octobre 1919 ;
- le 9e régiment de marche de zouaves retourne, en février 1919, en AFN où il est dispersé entre les régiments de zouaves d'Alger et de Tunis ; il est recréé le 1er janvier 1920 à Alger avec l'appellation "9e régiment de zouaves" ;
- le 4e régiment de marche de zouaves rejoint Tunis au début du mois d'août 1919.
Peut-être, venant du Levant a-t-il été démobilisé en Algérie, ce qui expliquerait les deux premières affectations de réserve, puis rejoignant la France (peut-être le département de la Manche dont il était originaire) il reçoit une nouvelle affectation de réserve plus proche à savoir un régiment de Cherbourg.
La seule piste pour Sofia et la médaille d'Orient resterait alors liée à sa présence dans les rangs du 5e régiment de tirailleurs, de sa réaffectation après sa blessure jusqu'à sa démobilisation.
Le 5e régiment de tirailleurs algériens (Dellys et Maison Carrée en Algérie) a, au moment de l'armistice, un bataillon au Maroc (le 2e bataillon) et 7 bataillons répartis dans 4 régiments de marche différents :
- les 1er, 6e et 11e bataillons au sein du 5e régiment de marche de tirailleurs (74e DI) ;
- le 3e bataillon au sein du 13e régiment de marche de tirailleurs (48e DI) ;
- le 16e bataillon au sein du 17e régiment de marche de tirailleurs (166e DI, il a remplacé le 294e RI dissous) ;
- les 12e et 17e bataillons au sein du 21e régiment de marche de tirailleurs (8e DI, il a remplacé le 311e RI dissous).
Sans entrer dans les détails du rattachement administratif spécifique aux régiments de marche de l'armée d'Afrique, on peut penser que les personnels de ces huit bataillons portaient le numéro 5 au col (si nécessaire, je suis prêt à développer cet aspect particulier).
Sur ces quatre régiments de marche deux d'entre eux ne sont pas allés en Orient.
- le 5e régiment de marche de tirailleurs quitte la 74e DI pour la 45e DI en février 1919, puis passe à la 38e DI en mars 1919. Il reste à l'armée du Rhin jusqu'en octobre 1920 et devient le 25e régiment de tirailleurs algériens.
- Le 13e régiment de marche de tirailleurs rejoint le Maroc en mars 1919. Il sera transformé en 13e régiment de tirailleurs algériens en octobre 1920.
En revanche, les 17e et 21e régiments de marche de tirailleurs ont bien quitté le front occidental en mars 1919 pour rejoindre l'armée de Hongrie, puis, en passant par Sofia, la région de Constantinople et enfin, à partir d'octobre 1919, l'armée du Levant.
Je suppose donc que votre grand-père pourrait avoir fait partie d'un des trois bataillons du 5e RTA existant au sein des 17e et 21e RMT.
A titre indicatif, le JMO du 17e bataillon du 5e RTA (21e RMT) est en ligne à ce lien :
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html
Ce qu'il est maintenant plus dur d'expliquer, c'est la manière dont il a rejoint un de ces deux régiments.
En effet, ces deux régiments n'ont été créés que tardivement : le 17e RMT le 28 octobre 1918 et le 21e RMT le 13 novembre 1918.
Donc a-t-il rejoint directement après sa convalescence ?
A-t-il été réaffecté au 39e RI à l'issue de sa convalescence puis a-t-il fait acte de volontariat quand l'occasion s'est présentée ?
Il faut se souvenir que le 39e RI quitte la 169e DI le 14 novembre 1918 pour rejoindre la 58e DI, où il permute avec le 6e régiment de marche de tirailleurs, et dans cette 58e DI les deux autres régiments sont le 11e régiment de marche de tirailleurs (qui restera à l'armée du Rhin) et le 412e RI qui partira en Orient puis au Levant.
La réponse se trouve peut-être au SAMHA si il y a un dossier au nom de votre grand-père ou dans les papiers familiaux qui auraient survécu aux outrages du temps.
Désolé de ne pouvoir donner une réponse plus affirmative à votre interrogation mais il manque encore des pièces au puzzle.
Cordialement
Eric
Voilà déjà quelques jours que le parcours de votre grand-père m'interpelle.
Récapitulons ce que vous nous avez donné et qui doit être facile à vérifier :
- incorporé le 2-5-1917 au 47e RI, passé au 39e RI le 4-3-1918, blessé le 9-6-1918.
Ce qui est plus nébuleux :
- passé au 5e tirailleurs (quand ?), démobilisé le 6 juin 1920 puis affecté au 9e zouaves le 15 juin 1920, puis au 4e zouaves , puis au 1er régiment d'infanterie coloniale.
Deux informations complémentaires : est allé à Sofia et a obtenu la médaille d'Orient.
Si votre grand-père est effectivement démobilisé le 6 juin 1920, les affectations qui suivent, 9e zouaves, 4e zouaves et enfin 1er RIC, ne seraient alors que des affectations dans la réserve, ce que confirmeraient les éléments suivants :
- le 1er RIC rejoint Cherbourg en octobre 1919 ;
- le 9e régiment de marche de zouaves retourne, en février 1919, en AFN où il est dispersé entre les régiments de zouaves d'Alger et de Tunis ; il est recréé le 1er janvier 1920 à Alger avec l'appellation "9e régiment de zouaves" ;
- le 4e régiment de marche de zouaves rejoint Tunis au début du mois d'août 1919.
Peut-être, venant du Levant a-t-il été démobilisé en Algérie, ce qui expliquerait les deux premières affectations de réserve, puis rejoignant la France (peut-être le département de la Manche dont il était originaire) il reçoit une nouvelle affectation de réserve plus proche à savoir un régiment de Cherbourg.
La seule piste pour Sofia et la médaille d'Orient resterait alors liée à sa présence dans les rangs du 5e régiment de tirailleurs, de sa réaffectation après sa blessure jusqu'à sa démobilisation.
Le 5e régiment de tirailleurs algériens (Dellys et Maison Carrée en Algérie) a, au moment de l'armistice, un bataillon au Maroc (le 2e bataillon) et 7 bataillons répartis dans 4 régiments de marche différents :
- les 1er, 6e et 11e bataillons au sein du 5e régiment de marche de tirailleurs (74e DI) ;
- le 3e bataillon au sein du 13e régiment de marche de tirailleurs (48e DI) ;
- le 16e bataillon au sein du 17e régiment de marche de tirailleurs (166e DI, il a remplacé le 294e RI dissous) ;
- les 12e et 17e bataillons au sein du 21e régiment de marche de tirailleurs (8e DI, il a remplacé le 311e RI dissous).
Sans entrer dans les détails du rattachement administratif spécifique aux régiments de marche de l'armée d'Afrique, on peut penser que les personnels de ces huit bataillons portaient le numéro 5 au col (si nécessaire, je suis prêt à développer cet aspect particulier).
Sur ces quatre régiments de marche deux d'entre eux ne sont pas allés en Orient.
- le 5e régiment de marche de tirailleurs quitte la 74e DI pour la 45e DI en février 1919, puis passe à la 38e DI en mars 1919. Il reste à l'armée du Rhin jusqu'en octobre 1920 et devient le 25e régiment de tirailleurs algériens.
- Le 13e régiment de marche de tirailleurs rejoint le Maroc en mars 1919. Il sera transformé en 13e régiment de tirailleurs algériens en octobre 1920.
En revanche, les 17e et 21e régiments de marche de tirailleurs ont bien quitté le front occidental en mars 1919 pour rejoindre l'armée de Hongrie, puis, en passant par Sofia, la région de Constantinople et enfin, à partir d'octobre 1919, l'armée du Levant.
Je suppose donc que votre grand-père pourrait avoir fait partie d'un des trois bataillons du 5e RTA existant au sein des 17e et 21e RMT.
A titre indicatif, le JMO du 17e bataillon du 5e RTA (21e RMT) est en ligne à ce lien :
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html
Ce qu'il est maintenant plus dur d'expliquer, c'est la manière dont il a rejoint un de ces deux régiments.
En effet, ces deux régiments n'ont été créés que tardivement : le 17e RMT le 28 octobre 1918 et le 21e RMT le 13 novembre 1918.
Donc a-t-il rejoint directement après sa convalescence ?
A-t-il été réaffecté au 39e RI à l'issue de sa convalescence puis a-t-il fait acte de volontariat quand l'occasion s'est présentée ?
Il faut se souvenir que le 39e RI quitte la 169e DI le 14 novembre 1918 pour rejoindre la 58e DI, où il permute avec le 6e régiment de marche de tirailleurs, et dans cette 58e DI les deux autres régiments sont le 11e régiment de marche de tirailleurs (qui restera à l'armée du Rhin) et le 412e RI qui partira en Orient puis au Levant.
La réponse se trouve peut-être au SAMHA si il y a un dossier au nom de votre grand-père ou dans les papiers familiaux qui auraient survécu aux outrages du temps.
Désolé de ne pouvoir donner une réponse plus affirmative à votre interrogation mais il manque encore des pièces au puzzle.
Cordialement
Eric
Re: signalétique
Bonjour et mérci Eric pour ces informtions , malheusement je n'ai plus de papiers familiaux de mon Grand Pére , j'ai fait un currier au SMAHA j' attends une réponse , je vais retourner aux archives , car la photocopie de la feuille matricule n'est pas trés lisible et oui il manques des éléments je vous tiens informé . Cordalement Michel