Régiments territoriaux au 11 novembre 1918

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RV
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Re: Régiments territoriaux au 11 novembre 1918

Message par RV »

Bonjour à tous.
En cours d'établissement d'une liste des régiments d'infanterie territoriale "survivants" au 11 novembre 1918, je suis arrivé à une douzaine d'unités seulement.
Pour mémoire, il y avait 145 régiments territoriaux en août 1914 et 36 constitués au cours de la guerre avec des réservistes de l'armée territoriale.
Il s'agit de régiments territoriaux restés constitués. Les autres devenant:
- des bataillons de pionniers divisionnaires (43 régiments), au moins deux bataillons par régiments affectés à 2 divisions d'infanterie
- des bataillons de pionniers isolés (une dizaine), souvent 1 seul bataillon pour un régiment
- des régiments dissous (vague de suppressions commencée en août 1917 > 30 régiments environ)
- les RIT capturés à Maubeuge
- des bataillons de place comme à Dunkerque (2 régiments)
- des régiments ayant été transformés parfois dès le début en bataillons d'étapes ou de travailleurs
- la plupart des 36 RIT constitués au cours de la guerre ont été dissous les premiers

Les seuls autres régiments constitués de la territoriale se retrouvent en Afrique du Nord et dans le camp retranché de Paris mais ceux-ci étant des unités de garde

Restent donc les unités suivantes, gardés pour leur bonne conduite notammenet sur le front de l'Yser :
11e, 12e RIT (161e bde territoriale)
73e, 74e RIT (173e BT)
80e RIT (174e BT), le 76e dissous en janvier 18, le 79e en septembre 18
81e, 82e RIT (175e BT)
83e, 84e RIT (176e BT)
89e, 90e RIT (177e BT)
43e RIT

le 111e RIT étant une unité de garde des forts de Verdun et de gestion des cantonnements.
Une originalité aussi, le 105e RIT avait 2 bataillons indépendants au service des gares et de la place de Milan en Italie...

Donc au 11 novembre 1918 sur le front ouest, reste 12 RIT constitués sur les 145 théoriques de août 1914.

Dossier à suivre car la reconstitution du parcours des RIT n'est pas facile et on peut encore remercier le superbe site du chtimiste pour son énorme travail.
Merci pour vos remarques et vos corrections

A bientôt

Hervé FAURE




pierre C31
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Re: Régiments territoriaux au 11 novembre 1918

Message par pierre C31 »

Bonjour à tous, bonjour Hervé
A titre de précision, si vous ne les avez déjà quelques informations sur le 136e RIT dont un bataillon a subsisté, bien que le régiment ait été dissous en 1917, jusqu'en janvier 1919.

Historique succinct du 136e régiment territorial d’infanterie.
(d’après » Historique du 136e régiment territorial d’infanterie –guerre 1914-1918- « 
Imprimerie et librairie Edouard Privat – Toulouse –1922)
Consulté à la bibliothèque du Service Historique de la Défense –section Terre- le 20 décembre 2007

La mobilisation

Le 136e RIT est d’origine essentiellement méridionale et pyrénéenne ; il se recrute parmi les rudes populations de la subdivision de Saint-Gaudens –Comminges et Couserans-.
Le 136e RIT est mobilisé à Saint-Gaudens le 2 août 1914, il se forme à deux bataillons (1er et 2ème) et une compagnie hors-rang.
Au cours de la campagne il donnera naissance à un 3ème bataillon, le 15 février 1915, et à un 4ème bataillon le 11 février 1915.
Le 5 août 1914 date de l’embarquement du régiment, il se compose de 32 officiers, 1932 hommes de troupe, essentiellement des classes 1889 à 1897 (soit de 37 à 45 ans) et 27 chevaux.
Le régiment est commandé par le Lieutenant-colonel Olive.

Le départ

Il quitte Saint-Gaudens le 5août au soir en deux éléments, respectivement à 16h25 et à 22h45. Il débarque à Marseille le 7 août à 2h50.

Marseille

L’attitude de l’Italie est encore incertaine aussi la garde de la frontière est assurée par l’armée des Alpes commandée par le général Dubail. Le 136e RIT est plus particulièrement chargé de la défense du secteur Nord de Marseille.
Le 7 août à 5h Il quitte Marseille pour s’installer au Rove à 4km au Nord-Ouest de Marseille où il commence des travaux de mise en défense des hauteurs dominant la rade contre un éventuel débarquement. Le 136e cantonne au Rove jusqu’au 26 août, les 3e et 4e compagnies occupent l’île de Frioul.
La neutralité de l’Italie ayant été proclamée, le 26 août le 136e RIT regagne Marseille où il assure le service de la Place et du Port.
Le 17 septembre, 805 officiers et soldats des plus jeunes classes sont envoyés aux dépôts de Saint-Gaudens, Foix et Marmande pour être dirigés sur le front et combler les pertes du 17e corps d’armées.
Le 29 novembre 1914, le 2e bataillon quitte Marseille et est envoyé dans le camp retranché de Paris, il fera cavalier seul et ne sera jamais réuni à son régiment de toute la campagne. (voir historique succinct page 4 in fine)
Le 16 février 1915, le 136e RIT complété à trois bataillons (1er, 3ème formé au dépôt de Saint-Gaudens,4ème formé au dépôt de Marmande) quitte Marseille pour être intégré, avec le 322ème RIT de Montpellier, à la 197ème brigade territoriale.


Le 136e RIT dans la 197ème Brigade territoriale d’infanterie.

A -) La zone Est du camp retranché de Paris ( 17 février 1915 – 4 juillet 1915)

Le 17 février 1915 le régiment débarque à Fontenay (Seine et Marne), il fait partie, au sein de la 197e brigade, de la 99e division territoriale constituée le 29 janvier 1915 –Gal de Lartigue-.
Il occupe dans la zone Est du camp retranché de Paris les cantonnements de Rozoy, Voinsle, Villeneuve la Hurée, Ormeaux, Le Mée.
Il compte alors 47 officiers, 3109 hommes de troupe et 25 chevaux.
Du 27 février au 3 mars, le régiment effectue des travaux de fortification du secteur entre Seine et Ourcq. Le 6 mars chaque bataillon envoie un détachement de 1 off. 2 s/off et 3 h de troupe en stage pour se former à l’utilisation des mitrailleuses.
Du 13 mars au 15 juin continuation des travaux de fortification du secteur.

B - ) La zone Nord d du camp retranché de Paris ( 4 juillet 1915 – 1er septembre 1915 )

Par voie de terre et en quatre étapes le régiment va s’établir le 7 juillet autour de Dammartin en Goële et le 11 juillet commence des travaux de défense, de la voie ferrée Paris-Maubeuge jusqu’à la route Beaumarchais-Moussy le Neuf. Le 15 août ces travaux sont terminés.

C - ) secteur de Lihons (1er septembre 1915 – 20 février 1916)

Le 1er septembre le 136e RIT s’embarque pour Corbie et le 4 septembre commence les travaux d’une ligne de fortification au Nord de la route de Puchevilliers à Val de Maison.
Le 25 septembre il fait route vers Cayeux en Santerre et le 28 septembre, avec le 409e RI il monte en ligne pour relever les troupes de la 51e DI. Il travaille à la réfection des ouvrages sous des tirs de mitrailleuses mais peu de tirs d’artillerie.
Le 11 octobre le Lieutenant-colonel Virey remplace le colonel Olive.
Pendant le mois d’octobre forte activité de l’artillerie allemande.
Pertes du régiment en octobre 1915 ; 2 tués, 10 bléssés.

Le 12 novembre 1915 les troupes de la 197e brigade changent de secteur et relèvent les troupes de la 6e DI. Le 29 novembre le 136e RIT est relevé en première ligne et passe en réserve.

Au début de décembre, les boyaux et tranchées sont très abîmés par des pluies incessantes, le 12 décembre l’éboulement d’un abri entraîne la mort de trois soldats.
Le 15 décembre le régiment reprend la tranchée.
Le 20 décembre, vers 19h30 une reconnaissance allemande d’environ 20 hommes attaque un poste d’écoute, lors de l’accrochage 1 sergent et 1 homme de troupe tués, 1caporal et 1 homme de troupe disparus.
Même jour à 21h une reconnaissance ennemie sur le saillant Nord du » Bois étoilé » disparaît dès l’ouverture du feu par la mitrailleuse du saillant.
Le 21 décembre à 4h10 une trentaine d’hommes s’approche des tranchées et lance une quinzaine de grenades blessant gravement un soldat, elle est mise en fuite laissant 2 tués et 3 blessés – ramenés dans nos lignes et décédés ultérieurement – identifiés comme appartenant au 6e régiment d’infanterie de réserve bavarois.
Pertes du régiment en décembre 1915 : 2 tués, 3 blessés.
Le 14 janvier 1916 L’ennemi exécute de 15h à 16h un tir de concentration, 1000 à 1100 projectiles sont tirés, dégâts matériels nombreux, 7 tués, 1 blessé.
Les 28 et 29 janvier, violent bombardement pour couvrir une attaque dirigée contre la 5e DI, le 136e supporte stoïquement le choc, il est relevé par le 8e colonial dans la nuit du 31 janvier au 1er février.
Pertes du régiment en janvier 1916 : 10 tués, 5 blessés.

Le 3 février le 1er bataillon est mis à la disposition de la 2ème DIC, les 4ème et 3ème bataillons à la disposition du Génie du 3ème Corps d’armée pour effectuer des travaux sur la seconde position.
Le 18 février la 99ème DIT est placée sous les ordres du 1er CA.

D - ) La Somme – Cantonnements et travaux divers.( 21 février – 13 août 1916)

Le régiment cantonne à Villers-Bretonneux
Pertes en février 1916 : Néant
Le 4 mars mise à disposition du Génie du corps colonial pour travaux sur la seconde position.
Le 20 mars une compagnie du 1er bataillon est affectée à des travaux d’exploitation forestière à Wiencourt.
Pertes en mars 1916 : Néant 
Le 14 avril, le régiment cantonne à Bayonville
Pertes en avril 1916 : Néant
A compter du 1er mai 6 compagnies sont mises à disposition du général commandant l’artillerie de la 6ème armée.
Pertes en mai 1916 : 3 blessés.
Le 3 juin 10e et 15e compagnies à Bray sur Somme à disposition de l’AD/11, la 2ème compagnie à disposition de l’AD/33.
Le 23 juin l’ensemble du régiment est mis à disposition de divers services de la 6ème armée pour des tâches variées : manutention de munitions d’artillerie, service des eaux, services routiers, garde de prisonniers…
Pertes du mois de juin 1916 : 1 tué, 4 blessés.
Le 13 août 1916 la 99ème division d’infanterie territoriale est dissoute et le 136ème régiment d’infanterie territoriale est affecté à la 6ème armée.

E - ) Services routiers et services de la circulation dans la Somme et l’Oise (14 août 1916- 5 mai 1917)

Pendant cette période le 136e RIT assure la surveillance de la circulation et exécute des travaux d’entretien et de création de routes dans la région de Warfusée, Abancourt, Corbie, Cappy, Bray en Somme, Montdidier (Somme)
Le 21 mars 1917, il quitte Montdidier pour Beaulieu en Fontaines (Oise), le 136e est affecté au service routier de la 10e armée et est occupé jusqu’au 5 mai 1917 à des travaux de réfection de routes. Région de Guiscard (Oise), Cugny le Haut-Bois (Aisne) Carlepont (Oise).

Le 5 mai 1917,136ème régiment d’infanterie territoriale est dissous et les hommes ventilés dans d’autres unités.






Le deuxième bataillon du 136ème régiment d’infanterie territoriale.

Le II/136e parti de Saint-Gaudens le 5 août 1914 quitte le régiment à Marseille le 29 novembre 1914.
Il débarque le 1er décembre 1914 à Dammartin en Goële et se rend à Mauregard où il est cantonné.
Le 11 décembre il est dirigé vers La Courneuve, il y est employé à creuser des tranchées et à des travaux divers.
Le 20 août 1915 il va cantonner à Drancy jusqu’au 12 décembre 1915. Il continue des travaux dans ce secteur.
Le 13 décembre 1915 Le bataillon passe à la 6ème armée et est rattaché à la direction des étapes et services et affecté à la gare régulatrice du Bourget (Seine) avec un détachement à la gare de Noisy le Sec. Il assure pendant trois ans le ravitaillement en vivres et en munitions du front des 3e, 5e et 6e armées.
Le 2e bataillon est dissous le 15 janvier 1919.

Bien cordialement
Pierre
Pierre C31
La nuit est le masque à l'abri duquel s'avance le jour
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Gilles ROLAND
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Re: Régiments territoriaux au 11 novembre 1918

Message par Gilles ROLAND »

Bonsoir Hervé,

Les RIT commencent là et s’ils étaient en activité le 11/11/1918, vous avec la transcription du JMO.

http://actualites-grande-guerre.blogspo ... results=20

Cordialement

Gilles [:gilles roland]
-Ca sent le macchab, dit Le Moal. -J’te crois, y en a plein par ici. Jean Berthaud « 1915 sur les Hauts-de Meuse en Champagne »
VESTIGES.1914.1918 MAJ le 10 novembre 2015
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Ol2vier
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Re: Régiments territoriaux au 11 novembre 1918

Message par Ol2vier »

Si vous saver où se trouvait le 138e en janvier 1918 je suis preneur ...
oli2vier
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Gilles ROLAND
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Re: Régiments territoriaux au 11 novembre 1918

Message par Gilles ROLAND »

Bonjour,

Sur les sites MDH, Parcours de guerre de Michel Godin et les Historiques en ligne de Jean-Luc Dron il n’y a pas de renseignements sur le 138e RIT
Vous pouvez peut-être tenter votre chance sur ceux-ci : Gallica et BDIC

Cordialement

Gilles [:gilles roland]
-Ca sent le macchab, dit Le Moal. -J’te crois, y en a plein par ici. Jean Berthaud « 1915 sur les Hauts-de Meuse en Champagne »
VESTIGES.1914.1918 MAJ le 10 novembre 2015
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Achache
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Re: Régiments territoriaux au 11 novembre 1918

Message par Achache »

Bonjour,

138e RIT :
1er Bataillon : de Juin 1916 à Avril 1918 : à dispo des Ponts et Chaussées de la Meuse et service routier de la 4e A à Bazincourt et Saint Amand
2e Bataillon : Janvier –Mars 18 : en Haute Saône, Héricourt, Beauvillars
source:
http://chtimiste.com/
Bien à vous,

[:achache:1]
Achache
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
territoriale
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Re: Régiments territoriaux au 11 novembre 1918

Message par territoriale »

Bonjour à tous.
En cours d'établissement d'une liste des régiments d'infanterie territoriale "survivants" au 11 novembre 1918, je suis arrivé à une douzaine d'unités seulement.
Pour mémoire, il y avait 145 régiments territoriaux en août 1914 et 36 constitués au cours de la guerre avec des réservistes de l'armée territoriale.
Il s'agit de régiments territoriaux restés constitués. Les autres devenant:
- des bataillons de pionniers divisionnaires (43 régiments), au moins deux bataillons par régiments affectés à 2 divisions d'infanterie
- des bataillons de pionniers isolés (une dizaine), souvent 1 seul bataillon pour un régiment
- des régiments dissous (vague de suppressions commencée en août 1917 > 30 régiments environ)
- les RIT capturés à Maubeuge
- des bataillons de place comme à Dunkerque (2 régiments)
- des régiments ayant été transformés parfois dès le début en bataillons d'étapes ou de travailleurs
- la plupart des 36 RIT constitués au cours de la guerre ont été dissous les premiers

Les seuls autres régiments constitués de la territoriale se retrouvent en Afrique du Nord et dans le camp retranché de Paris mais ceux-ci étant des unités de garde

Restent donc les unités suivantes, gardés pour leur bonne conduite notammenet sur le front de l'Yser :
11e, 12e RIT (161e bde territoriale)
73e, 74e RIT (173e BT)
80e RIT (174e BT), le 76e dissous en janvier 18, le 79e en septembre 18
81e, 82e RIT (175e BT)
83e, 84e RIT (176e BT)
89e, 90e RIT (177e BT)
43e RIT

le 111e RIT étant une unité de garde des forts de Verdun et de gestion des cantonnements.
Une originalité aussi, le 105e RIT avait 2 bataillons indépendants au service des gares et de la place de Milan en Italie...

Donc au 11 novembre 1918 sur le front ouest, reste 12 RIT constitués sur les 145 théoriques de août 1914.

Dossier à suivre car la reconstitution du parcours des RIT n'est pas facile et on peut encore remercier le superbe site du chtimiste pour son énorme travail.
Merci pour vos remarques et vos corrections

A bientôt

Hervé FAURE



territoriale
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Re: Régiments territoriaux au 11 novembre 1918

Message par territoriale »

[quotemsg=78152,1,120]Bonjour à tous.
En cours d'établissement d'une liste des régiments d'infanterie territoriale "survivants" au 11 novembre 1918, je suis arrivé à une douzaine d'unités seulement.
Pour mémoire, il y avait 145 régiments territoriaux en août 1914 et 36 constitués au cours de la guerre avec des réservistes de l'armée territoriale.
Il s'agit de régiments territoriaux restés constitués. Les autres devenant:
- des bataillons de pionniers divisionnaires (43 régiments), au moins deux bataillons par régiments affectés à 2 divisions d'infanterie
- des bataillons de pionniers isolés (une dizaine), souvent 1 seul bataillon pour un régiment
- des régiments dissous (vague de suppressions commencée en août 1917 > 30 régiments environ)
- les RIT capturés à Maubeuge
- des bataillons de place comme à Dunkerque (2 régiments)
- des régiments ayant été transformés parfois dès le début en bataillons d'étapes ou de travailleurs
- la plupart des 36 RIT constitués au cours de la guerre ont été dissous les premiers

Les seuls autres régiments constitués de la territoriale se retrouvent en Afrique du Nord et dans le camp retranché de Paris mais ceux-ci étant des unités de garde

Restent donc les unités suivantes, gardés pour leur bonne conduite notammenet sur le front de l'Yser :
11e, 12e RIT (161e bde territoriale)
73e, 74e RIT (173e BT)
80e RIT (174e BT), le 76e dissous en janvier 18, le 79e en septembre 18
81e, 82e RIT (175e BT)
83e, 84e RIT (176e BT)
89e, 90e RIT (177e BT)
43e RIT

le 111e RIT étant une unité de garde des forts de Verdun et de gestion des cantonnements.
Une originalité aussi, le 105e RIT avait 2 bataillons indépendants au service des gares et de la place de Milan en Italie...

Donc au 11 novembre 1918 sur le front ouest, reste 12 RIT constitués sur les 145 théoriques de août 1914.

Dossier à suivre car la reconstitution du parcours des RIT n'est pas facile et on peut encore remercier le superbe site du chtimiste pour son énorme travail.
Merci pour vos remarques et vos corrections

A bientôt

Hervé FAURE


Hervé,

Merci pour votre analyse intéressante.

Je note que le 137eme RIT ' ; Regiment du Havre' ; était toujours également en existence en novembre 1918 - est-ce que ceci est inclus ?

Pendant votre recherche, avez-vous jamais découvert que battalions de territoraux a formé le 222eme RIT en le juin 1915 ?

Merci,

Martin
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Daneck
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Re: Régiments territoriaux au 11 novembre 1918

Message par Daneck »

Bonjour RV, bonjour à tous.
Comme on est sur un sujet à propos des RIT en novembre 1918 et qu'on a affaire à des connaisseurs, je vais tenter à nouveau une requête qui court depuis quelques temps.

Mon AGP est passé dans la Territoriale à partir de juillet 1917 (5ème RIT). Sur sa feuille matricule, il est écrit

Image

Passé au 6ème Régiment d'Infanterie Territoriale Cie P.G. à partir du 10 septembre 1918. Or, ce 6ème RIT a été dissous au début de 1918.

Si des fois quelqu'un a une explication et un régiment à m'indiquer, je suis preneur. Merci par avance.

Daneck
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RV
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Re: Régiments territoriaux au 11 novembre 1918

Message par RV »

Bonjour
Merci pour vos réponses et surtout Gilles Rolland et le lien vers les lieux où se trouvaient les régiments le 11 novembre 1918.
C'est ce qu'il y a de complexes dans les RIT c'est que dans les JMO le régiment est dissous mais continue d'exister sous d'autres formes.
Souvent, la CHR (compagnie hors-rang) est dissoute et l'état-major régimentaire est supprimé. Il reste un(des) bataillon(s), voir même des compagnies qui agissent de façon autonome.
Par-exemple, le 103e RIT est dissous en 1917 mais un bataillon subsiste à Dunkerque au service de place et il n'y a plus d'archives puisque qu'il n'y a plus d'état-major de régiment, donc plus d'officier chargé des détails et son staf administratif qui rédigeait le JMO.
> Daneck, l'état-major du 6e RIT a été dissous et probablement des bataillons, mais une compagnie de PG (prisonniers de guerre) a été gardée. Ce devait être une compagnie chargé de garder des prisonniers de guerre.
A chaque fois qu'un RIT été dissous, un lieutenant-colonel et des chef de bataillon étaient disponibles et devenaient des majors de cantonnements ou étaient envoyés à l'arrière dans des services. la première vague de dissolution a lieu en août 17, puis la deuxième au printemps 1918, il y a moins de troupes en ligne et davantage de troupe dédiées à la logistique. Une évolution radicale comparée à 1915.

A bientôt

Hervé Faure
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