Ce beau monument sur lequel est inscrit dans la pierre La Garnison à ses morts, est situé dans le cimetière Saint-Éloi de La Rochelle, et recueille sur 8 de ses faces, les noms de 145 soldats morts en conflits ou hors conflits entre 1874 et 1941. Vingt-quatre soldats de 14/18 s’y trouvent inscrits et reposent dans le carré militaire derrière le monument, dont le sapeur Marcel Têtu, du 6ème bataillon du Génie, né à La Rochelle en 1897 et décédé à Angers dans le Maine-et-Loire en 1916, "mort accidentellement, frappé à bout portant d'une balle de revolver Browning en chahutant avec un camarade". Le quartier-maître de manœuvre Emmanuel Le Boulicault, né à Sarzeau dans le Morbihan en 1890 et décédé à l’hôpital maritime de Rochefort-sur-Mer des suites de maladie. Georges Japin, sous-lieutenant d’artillerie, né à Paris en 1889 et décédé à l’hôpital militaire de La Rochelle en 1918 des suites de maladie. Les autres soldats inscrits pour cette période de la Grande Guerre sont des tirailleurs sénégalais du 18ème bataillon stationné à La Rochelle à cette époque et attendant leur retour en Afrique. La plupart sont décédés en 1919 de maladie (grippe espagnole), exhumés des carrés militaires en 1937 et déposés en l'ossuaire militaire du cimetière.
(À ce sujet, lire dans le n°25 des Écrits d’Ouest, l'article de Jean-Claude Bonnin, Les tombes de tirailleurs sénégalais dans les carrés militaires du cimetière Saint-Éloi à La Rochelle)
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