Les instructeurs d’équitation de l’École ont toujours formé un cadre à part. Au tout début de la IIIe République, ces officiers écuyers étaient toujours désignés sous l’appellation officielle de « Fonctionnaires militaires du service du manège académique et du haras d’étude ». Pour les élèves, c’était tout simplement le « Cadre jaune », en référence à la couleur dorée des boutons, épaulettes, aiguillettes et galons et en opposition au « Cadre blanc » qui incluait tous les autres officiers du cadre constitutif pour lesquels l’argent ornait les uniformes.
En 1876, le collet de tous les officiers de l’֤École change de couleur. Il passe du bleu foncé au « bleu de ciel ».
En 1883, la tunique et les épaulettes disparaissent, laissant la place au dolman. Si la couleur des boutons, aiguillettes et galons permettait toujours de faire la distinction entre les officiers instructeurs d’équitation et les autres, cela ne semblait pas suffisant. La couleur du collet redevient donc bleu foncé pour les instructeurs d’équitation.
6 ans plus tard, les instructeurs d’équitation retrouvent la tunique (tunique ample du modèle des officiers de Cuirassiers) et les épaulettes dorées, mais pas les aiguillettes (supprimées en 1886).
Quand on sait que le képi, le shako et le pantalon d’ordonnance étaient de la même couleur que la tunique, officiellement bleu foncé mais noire en réalité comme c’était la mode pour les officiers à la fin du XIXe siècle, on comprend mieux pourquoi l’appellation « Cadre noir » a commencé à être utilisée à cette époque. La grande tenue de manège comprenait le pantalon de tricot blanc, les bottes et le chapeau (« lampion »), tous les deux dits « à l’écuyère ».
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