Il semblerait que lors de leur retraite en fin de 1918, les Allemands ont posé des pièges.
Sans doute pour ralentir leus ennemis qui étaient à leur poursuite, mais aussi ...
Aussi par pure vengeance et dépit d'avoir perdu la guerre. Témoin de cette vengeance, la gare de Charleville Mézières dynamitée le 10 novembre 1918... Donc sans aucun objectif militaire.
J'ai trouvé peu de chose sur ces pièges... (Hormis le cas connu du député Raoul Briquet, tué par un piège en la mairie de Bapaume libérée).
En savez vous plus ?
Ci dessous, explosion à la gare de Poix-Terron (08) le 23 novembre 1918, probablement par une mine allemande.

Trouvé ça : https://www.theworldwar.org/fr/learn/ab ... and-snares
Les combats sur le front occidental ont rapidement atteint une impasse pendant la Première Guerre mondiale, les deux camps avançant et reculant continuellement sans grand effet. Un jour, les Alliés pourraient prendre trois tranchées allemandes, mais seraient alors contraints de battre en retraite dès le lendemain.
Selon un document d'archives récemment traité, certains soldats allemands en retraite ont transformé les tranchées en pièges, infligeant des dommages aux soldats alliés qui avançaient. La circulaire d'entraînement n° 21 «Ruses et pièges de l'ennemi lors de la retraite» a été utilisée par la 77e division au camp Upton au début de 1918 pour entraîner les soldats avant de se rendre en France. Selon le document, les soldats allemands ont tendu divers pièges et autres sabotages lors de leur retraite entre l'Artois et l'Aisne. Les pièges étaient astucieux et mortels, comme ces pièges :
"Un poids de fenêtre est suspendu par une ficelle à travers l'entrée d'un abri. Quand on entre, la ficelle se brise et le poids tombe dans une caisse de détonateurs qui tirent des explosifs.
"Les grenades à main enterrées sont reliées par un fil téléphonique et explosent lorsque le fil est touché."
"La marche d'un escalier est mise en contact avec un clou qui touche l'amorce d'une mine."
Merci à vous.