Emmanuel André Joseph Corso est né le 2 mars 1890 dans le quartier de la Salade à Toulouse, fils d'André Joseph Corso, rentier et de Jeanne Calvet, domiciliés barrière de Fenouillet à Toulouse. De la classe 1910, lors de son recrutement il est admis dans le service auxiliaire pour déviation de la colonne vertébrale puis appelé pour effectuer son service militaire au 14ème régiment de Hussards de 1911 à 1912. Affecté au 18ème régiment d'artillerie et nommé 2ème canonnier auxiliaire de 1912 à 1913, il est affecté au 23ème régiment d'artillerie avant d'être renvoyé dans ses foyers. Étudiant en droit à l'entrée en guerre il est mobilisé à la 17ème section d'infirmiers militaires puis en 1915 est envoyé au 17ème escadron du train des équipages militaires comme conducteur de camions au 81ème d'artillerie lourde. Il est ensuite affecté au service automobile du 13ème régiment d'artillerie et nommé brigadier.
Il passe à l’Aviation en janvier 1916. École militaire d'aviation de Dijon, brevet de pilote militaire n° 3183 à Buc, il devient pilote sur Caudron, escadrille C.27. Nommé maréchal des logis puis adjudant en 1917, il passe sur Spad, escadrille 124 "Jeanne d'Arc" de 1918 jusqu'à la fin de la guerre. Croix de Guerre avec 2 palmes de bronze, 3 étoiles de vermeil, plusieurs citations, il devient pilote-instructeur et conseiller technique à la mission militaire française en Pologne. Affecté au 4ème régiment de Hussards, en 1919 il est nommé sous-lieutenant puis lieutenant de réserve et reçoit la croix de chevalier de la Légion d'honneur ainsi que la Médaille polonaise. Après la Pologne, il gagne l’Algérie en 1923 intégrant le 36ème Groupe d'aviation stationné à Hussein Dey.
Rayé des cadres de la réserve en 1929 il est remis soldat de 2ème classe et classé "sans affectation" à la suite d’une condamnation pour abus de confiance. On ne sait trop s’il passe par la case prison mais il quitte l’armée et on le retrouve à Paris, artiste peintre en 1938. À l’entrée en guerre, en 1939, il est rappelé à l’activité au Dépôt de cavalerie 17. Il quitte Paris pour le Gers, à Auch, puis est renvoyé dans ses foyers à Paris où il épouse en 1951 Marie Émilie Gibaudan. Plus tard ils quitteront Paris pour retrouver sa ville natale, Toulouse, où il décède le 30 avril 1973 âgé de 83 ans...
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BB