Bonjour à toutes et à tous,
Je viens de lire au sujet d’un soldat allemand prisonnier de guerre, décédé des suites de ses blessures, qu’il avait été inhumé avec les honneurs militaires.
En quoi consistaient ces honneurs et qui les lui rendait ?
Merci pour vos lumières
Cordialement
Alain
Honneurs militaires à l'ennemi
Honneurs militaires à l'ennemi.
Bonsoir,
• Première partie. — Service de garnison.
• Chapitre VI. — Honneurs et préséances.
• Section V. — Honneurs funèbres (art. 135 à 146 : p. 10.291 et 10.292).
— Décret modifié par le décret du 28 avril 1914 (J.O. 6 mai 1914, p. 4.078).
Honneurs funèbres
□ Les règles applicables aux honneurs funèbres à rendre aux militaires de l’armée de terre différaient selon le grade atteint par le défunt. Elles étaient déterminées par les articles 135 à 146 du décret du 7 octobre 1909 portant règlement sur le service de place, tel que modifié par le décret du 28 avril 1914.
— Décret du 7 octobre 1909 portant règlement sur le service de place (J.O. 15 oct. 1909, p. 10.281 et s.).
— Décret du 7 octobre 1909 portant règlement sur le service de place (J.O. 15 oct. 1909, p. 10.281 et s.).
• Première partie. — Service de garnison.
• Chapitre VI. — Honneurs et préséances.
• Section V. — Honneurs funèbres (art. 135 à 146 : p. 10.291 et 10.292).
— Décret modifié par le décret du 28 avril 1914 (J.O. 6 mai 1914, p. 4.078).
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: Honneurs militaires à l'ennemi.
Bonjour,Rutilius a écrit : ↑sam. juil. 06, 2024 7:47 pm Bonsoir,
Honneurs funèbres
□ Les règles applicables aux honneurs funèbres à rendre aux militaires de l’armée de terre différaient selon le grade atteint par le défunt. Elles étaient déterminées par les articles 135 à 146 du décret du 7 octobre 1909 portant règlement sur le service de place, tel que modifié par le décret du 28 avril 1914.
— Décret du 7 octobre 1909 portant règlement sur le service de place (J.O. 15 oct. 1909, p. 10.281 et s.).
• Première partie. — Service de garnison.
• Chapitre VI. — Honneurs et préséances.
• Section V. — Honneurs funèbres (art. 135 à 146 : p. 10.291 et 10.292).
— Décret modifié par le décret du 28 avril 1914 (J.O. 6 mai 1914, p. 4.078).
Ces volumineux textes réglementaires s'appliquent, j'imagine, aux militaires français ou alliès. Sans doute pas aux ennemis. ce qui est l'objet du demandeur.
Concernant les honneurs militaires rendus à nos ennemis (de l'époque), le plus connu et le plus médiatique est certainement l'enterrement initial du Baron Rouge, Manfred Von Richtoffen, au cimetière civil de Bertangles.
Honneurs rendus par les Australiens :


Au revoir
15 mai 2025 = FIN forum.pages14-18.com
Ma vision de la grande guerre : https://lagrandeguerre.1fr1.net/t148513 ... nde-guerre
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Honneurs militaires à l'ennemi.
Bonjour,
Faute d'existence d'un texte approprié à une telle circonstance, les dispositions relatives aux honneurs funèbres figurant dans décret modifié du 7 octobre 1909 portant règlement sur le service de place étaient, me semble-t-il, mutadis mutandis applicables à ceux rendus à un militaire ennemi ou, à tout le moins, s’en inspiraient dans une très large mesure.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: Honneurs militaires à l'ennemi
Bonjour à toutes et à tous,
Merci pour vos éclaircissements.
En effet, s’agissant d’un simple soldat, je ne pense pas qu’un cérémonial hors normes ait été organisé ce jour-là.
Hormis les paroles du curé, sans doute quelques mots prononcés par un gradé français commis d’office. De même, on pourrait peut-être imaginer la présence d’un ou deux camarades du défunt hospitalisés au même endroit.
Cordialement
Alain
Merci pour vos éclaircissements.
En effet, s’agissant d’un simple soldat, je ne pense pas qu’un cérémonial hors normes ait été organisé ce jour-là.
Hormis les paroles du curé, sans doute quelques mots prononcés par un gradé français commis d’office. De même, on pourrait peut-être imaginer la présence d’un ou deux camarades du défunt hospitalisés au même endroit.
Cordialement
Alain
Re: Honneurs militaires à l'ennemi
Bonjour,Alain 57 a écrit : ↑dim. juil. 07, 2024 4:45 pm Bonjour à toutes et à tous,
Merci pour vos éclaircissements.
En effet, s’agissant d’un simple soldat, je ne pense pas qu’un cérémonial hors normes ait été organisé ce jour-là.
Hormis les paroles du curé, sans doute quelques mots prononcés par un gradé français commis d’office. De même, on pourrait peut-être imaginer la présence d’un ou deux camarades du défunt hospitalisés au même endroit.
Cordialement
Alain
Je pense que c'était au cas par cas, en fonction des sensibilités et des personnalités propres à chacun. Un prisonnier qui décédait pouvait avoir une petite cérémonie... Un soldat tué sur le champ de bataille pourrissait oublié de tous. Sa seule cérémonie était une pelletée de terre pour masquer l'odeur, quand c'était possible.
Au hasard de lectures de carnets de combattants, on trouvera certainement des textes sur de telles cérémonies.
Au revoir.
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Re: Honneurs militaires à l'ennemi
Fiche CICR concernant CHRISTIN Victorin du 11° BCA, décédé le 18 juin 1916 en captivité:

" a été enseveli avec les honneurs militaires"
" a été enseveli avec les honneurs militaires"
Re: Honneurs militaires à l'ennemi
Bonjour,
Il peut s'agir de ce simple cérémonial, décrit dans le Manuel d'infanterie à l'usage des sous officier et caporaux, édition de 1915 :
"HONNEURS FUNÈBRES.
L'arme sous le bras droit.
Prendre la position de présenter l'arme, abattre l'arme, le canon en dessus; la saisir avec la main droite entre la hausse et la boite de culasse, le pouce allongé dans l'évidement du fût, la crosse maintenue entre le corps et le bras, le bout du canon vis-à-vis de l'épaule est incliné vers la terre, laisser tomber la main gauche dans le rang."
Rien n'indique qu'il doit être rendu à l'ennemi, rien ne l'interdit non plus, et les actes d'hommage aux morts adverses ne sont pas rares.
Cordialement,
Régis R.
Il peut s'agir de ce simple cérémonial, décrit dans le Manuel d'infanterie à l'usage des sous officier et caporaux, édition de 1915 :
"HONNEURS FUNÈBRES.
L'arme sous le bras droit.
Prendre la position de présenter l'arme, abattre l'arme, le canon en dessus; la saisir avec la main droite entre la hausse et la boite de culasse, le pouce allongé dans l'évidement du fût, la crosse maintenue entre le corps et le bras, le bout du canon vis-à-vis de l'épaule est incliné vers la terre, laisser tomber la main gauche dans le rang."
Rien n'indique qu'il doit être rendu à l'ennemi, rien ne l'interdit non plus, et les actes d'hommage aux morts adverses ne sont pas rares.
Cordialement,
Régis R.
Re: Honneurs militaires à l'ennemi
Bonour,
Etonnant, cette terminologie d'"ensevelissement" : "a été enseveli". Généralement on utilise "inhumé". Peut-être parce que c'est un document suisse ?
Être enseveli, c'est plutot quand l'abri s'écroule sur vous, comme par exemple sur ce document :

Au revoir.
Alain
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