Combattants français dans et autour du fort de Vaux

Lvcvlvs2
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Combattants français dans et autour du fort de Vaux

Message par Lvcvlvs2 »

Bonjour,
Sur l'article Wikipédia « fort de Vaux », plusieurs contributeurs ont rajouté un chapitre intitulé « Liste de quelques combattants au fort de Vaux ». Suite à une discussion, un consensus s'est dégagé pour reconnaître cette liste comme non-conforme au regard des critères de l'encyclopédie (cf https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussio ... nde_d'avis).
Pour conserver une trace facilement accessible de ce travail, je me permets de la transférer ici (pour les sources en notes bas de page, cf. https://fr.wikipedia.org/w/index.php?ti ... =214850563).

Combattants tués ou blessés avant le 2 juin 1916
• Jean Aubrerie, né le 17 juin 1884 à Saint-Privat, soldat de 2e classe au 5e régiment d'infanterie, mort pour la France au cours d'un combat au fort de Vaux le 18 avril 1916 ;
• Auguste Pierre Constant Baby, né le 23 septembre 1891 à Lorris, médecin auxiliaire au 97e régiment d'infanterie, matricule 14385, classe 1911, tué à l'ennemi le 16 mars 1916 à Vaux ;
• Albert Besson, né le 22 mars 1881 à Lorcy, canonnier au 114e régiment d'artillerie lourde, tué à l'ennemi le 17 mars 1916 lors de la bataille de Verdun ;
• Georges Émile Edmond Braquehays, né le 8 février 1884 à Mont-Saint-Aignan, soldat de 2e classe au 119e régiment d'infanterie, matricule 3241 au recrutement de Rouen, mort pour la France le 15 avril 1916 sous le feu de l'ennemi au Fort de Vaux ;
• Jacques Chêle, né le 25 juillet 1882 à Banyuls-sur-Mer, sergent au 53e régiment d'infanterie, matricule 305 au centre de recrutement de Perpignan, tué à l'ennemi le 22 mai 1916 au Fort-de Vaux. Croix de Guerre. Déclaré mort pour la France le 17 juillet 191613. « Vieux serviteur d'un calme résolu, d'une bravoure à toute épreuve. Le 22 mai, étant aux tranchées de première ligne, s'est découvert pour suivre le mouvement de l'ennemi qui nous contre-attaquait. A été tué d'une balle à la tête ». Un secours de 200 francs a été payé à sa veuve, Françoise Chêle (née Draper) résidant à Cerbère (66), le 27 juillet 1916 ;
• Alfred Auguste Chitel, né le 10 décembre 1895 à Caen, soldat au 5e régiment d'infanterie, matricule 9389, tué le 19 avril 1916 au fort de Vaux, son corps n'a jamais été retrouvé ;
• Charles Arthur Demangeon, né le 5 décembre 1894 à Grandvillers et mort le 22 juin 1979 à Bruyères, blessé par arme à feu à l'avant-bras gauche, lors d'une offensive allemande, le 31 mars 1916 à Vaux, fait prisonnier lors de cette attaque et soigné en hôpital militaire allemand, titulaire de la croix de guerre 1914-1918, de la médaille commémorative de la bataille de Verdun et de la médaille militaire des blessés de guerre ;
• Benoît Désarbre, né le 1er février 1898 à Roanne, soldat au 158e régiment d'infanterie, matricule 10912, mort pour la France le 2 avril 1916 au fort de Vaux ;
• Hébert Fernand Ernest Guibal, né le 9 septembre 1894 à Montpellier, sous-Lieutenant au 158e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le 2 avril 1916 à Vaux ;
• François Narcisse Eugène Lavallée, né le 29 août 1883 à Tourny, soldat de 2e classe au 28e régiment d'infanterie, mort pour la France le 16 avril 1916 région de Vaux ;
• Jean Marie Mahé, né le 14 octobre 1889 à Quessoy, diacre, sous-lieutenant au 24e régiment d'infanterie, mort pour la France le 18 avril 1916 au fort de Tavannes près de Vaux ;
• Louis Émile Maillet, né à Montluçon le 2 août 1896, 53e régiment d'infanterie, disparu au combat le 29 mai 1916, déclaré mort pour la France le 30 juin 1921 ;
• Jean Marie Pierre Moraux, né le 29 novembre 1889 à Pleine-Fougères, soldat au 35e régiment d'infanterie, matricule 1232, tué à l'ennemi le 21 avril 1916 au fort de Vaux ;
• Émile Pierre Morin, né le 20 août 1884 à Saint-Arnoult-en-Yvelines, caporal au 101e régiment d'infanterie, 3e compagnie, disparu le 1er juin 1916 près de la redoute no 3 du fort de Vaux, son corps n'a jamais été retrouvé. Déclaré mort pour La France le 4 février 1920 ;
• Joseph Victor Pelissolo, né le 28 juillet 1893 à Nice, soldat de 2e classe au 24e régiment d'infanterie, mort pour la France le 11 avril 1916 ;
• Pierre Nicolle, né le 6 avril 1894 à Issoudun, soldat au 408e régiment d'infanterie, 9e compagnie, matricule 1420, tué d'une balle à la tête sur les hauts du fort de Vaux, le 9 mars 1916 ;
• Alexis Antoine Picard, né à Désertines le 6 mars 1896, 53e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi au fort de Vaux le 27 mai 1916 ;
• Auguste Rey (surnom Lisan), né le 25 octobre 1887 à Reyvroz, soldat de 2e classe, matricule 07052, 158e Régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le 2 avril 1916 à Vaux-devant-Damloup. Son corps n'a jamais été retrouvé. Médaille militaire à titre posthume (JO du 14 mars 1922).
• Émile-Marius Vincent, né le 24 août 1895 à Sévérac-le-Château, soldat au 10e bataillon de chasseurs à pied, blessé très grièvement le 31 mars 1916 au combat du fort de Vaux, amputé du bras gauche (éclats d'obus articulation épaule gauche), chasseur remarqué pour son courage alors qu'il a contribué à repousser une attaque ennemie. Il se retire à Séverac-le-Château où, malgré son handicap, il a exercé le métier de facteur à bicyclette. Titulaire de la croix de guerre avec palme il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1934.

Unités et combattants ayant participé à la défense du fort du Vaux entre le 2 et le 7 juin 1916
• Sylvain Eugène Raynal, commandant du fort.

142e régiment d'infanterie (colonel Tahon) a fourni au fort sa garnison.
Bataillon Chevassu, composé des 5e, 6e, 7e, 8e compagnies et de la 3e compagnie de mitrailleuses n'est pas tout entier à l'intérieur du fort de Vaux ; il occupe, devant et à l'est, la tranchée de Belfort avec les 7e et 8 compagnies, les deux autres étant en soutien au sud-est.

3e compagnie de mitrailleuses, fait partie de la garnison du fort au 1er juin et comprend :
• le lieutenant Bazy, commandant la section de mitrailleuses, blessé à l'épaule par un éclat d'obus au fort de Vaux qui garde toutefois son poste de commandement en étant affecté à la casemate de Bourges de gauche et aux barrages des chemins couverts voisins à partir du 2 juin. Le 5 juin il y repousse, avec le lieutenant Girard, une attaque au lance-flammes ;
• Lurato, mitrailleur dans la section de mitrailleuse du lieutenant Bazy, blessé à la main droite.

6e compagnie, partie de la garnison du fort au 1er juin et comprend :
• le sous-lieutenant Albagnac, blessé au fort de Vaux18,6, de la compagnie Alirol qui défend le barrage du chemin de gaine conduisant au coffre Nord-Est et le barrage de l'observatoire à partir du 2 juin ;
• le lieutenant Alirol (ou Alerol), commandant la 6e compagnie dite « de garnison », « bras droit du commandant Raynal » qui « garde un rôle de surveillance générale ». Il est le dernier à quitter le fort avec le commandant Raynal ;
• le caporal Bonnin, qui commande les grenadiers de la 6e compagnie du lieutenant Alirol ;
• le sous lieutenant Fargues (ou Largues), de la compagnie Alirol qui défend le barrage du balcon et la grille donnant sur le fossé de gorge à partir du 2 juin. Comme beaucoup, il est atteint de fièvre pendant la défense du fort.

7e compagnie, a défendu, avec la 8e, les tranchées de Belfort et Montbéliard avant de rejoindre le fort. Elle comprend :
• l'aspirant Léon Buffet, classe 1916,originaire de Bourgogne, il conduit la 7e compagnie après le décès du capitaine Tabourot. Le 4 juin, il est chargé de mener le mouvement visant à évacuer une partie des "bouches inutiles" après le constat de l'épuisement de la citerne d'eau. Après avoir rapporté l'état de la situation du fort aux généraux, il réussit, accompagné de son sergent blessé et resté en chemin, à rejoindre depuis le fort de Tavannes le fort de Vaux en entrant par le coffre simple sud-ouest le 5 juin ;
• le capitaine Georges Tabourot, né le 14 juillet 1881 à Spoy, commandant la 7e compagnie, mort le 2 juin au fort de Vaux des suites de ses blessures infligées par une grenade alors qu'il défend la brèche nord-est.

Compagnie à identifier au sein du bataillon Chevassu
• adjudant BrunSER 4 (ou Brune) ;
• sous-lieutenant Charles, blessé au combat le 2 juin, combat avec Tabourot et Buffet ;
• Cuas ;
• sous-lieutenant Huguenin, fait un prisonnier allemand le 2 juin ;
• sous-lieutenant Pataut, blessé au combat le 2 juin avec le sous lieutenant Charles ;
• aspirant Salva (ou Tuzel), blessé par une attaque au lance-flamme avec une quinzaine d'hommes et des mitrailleurs du lieutenant Bazy ;

53e régiment d'infanterie, constitué d'une cinquantaine de mitrailleurs — au moins la 3e compagnie de mitrailleuses, peut-être la 11e compagnie — parmi lesquels :
• Joseph Jean Balluais, né le 12 mars 1882 à Placé (Mayenne), mort pour la France le 4 juin 1916 au fort de Vaux ;
• le lieutenant Chald, commandant la compagnie de mitrailleuse, probablement la 3e ;
• André Curan, caporal à la 11e compagnie, tué à l'ennemi le 4 juin 1916 au fort de Vaux ;
• Henri Émile Jules Dupuis, soldat matricule 2993, classe 1913, né le 2 octobre 1893 à Paris 6e, tué le 5 juin 1916 au fort de Vaux ;
• le lieutenant Girard, blessé au fort de Vaux, il défend le coffre double avec le sous-lieutenant Denizet, puis le barrage de la gaine conduisant au coffre double à partir du 2 juin. Le 4 juin, il fait preuve de bravoure en repoussant une attaque dans les gaz et l'obscurité complète, puis le 5 juin avec le lieutenant Bazy, une autre attaque au lance flamme ;
• Émile Laneury, né le 1er juin 1896 à Vallon-en-Sully (Allier), soldat mort pour la France le 3 juin 1916 au fort de Vaux ;
• le lieutenant de Roquette, dit aussi sous-lieutenant, grièvement blessé à la cuisse et à l'œil pendant les combats qui coutèrent la vie au lieutenant Tabourot.

Régiments d'artillerie
• le lieutenant Denizet (ou De Nizet), défend le coffre de gorge et la gaine qui y conduit dans la journée du 2 juin ;
• le lieutenant Rabatel (ou Rabuttel ou Rebattet), dit aussi sous-lieutenant, défend la casemate de Bourges de droite et la gaine y conduisant à partir du 2 juin, où il repousse une attaque allemande le 3 juin.

2e régiment du génie
• aspirant Bérard ;
• Louis Huvet, soldat mort pour la France le 7 juin 1916 au fort de Vaux ;
• lieutenant Roy, dit aussi sous-lieutenant, il commande les sapeurs.

101e régiment d'infanterie
• Barame, médecin ;
• Conte, médecin auxiliaire6, blessé au fort de Vaux, il soigne le commandant Raynal lorsque celui-ci est atteint d'un accès de fièvre ;
• Gaillard, médecin auxiliaire, blessé au fort de Vaux ;
• lieutenant Tournery, tué le 2 juin au fort de Vaux, la tête traversée d'une balle ;
• Roger Vanier, brancardier, classe 1916, né à Montfort-l'Amaury (Yvelines), il est nommé caporal après avoir réussi à sortir du fort avec une trentaine de soldats le 4 juin.

Régiment non identifié
• sergent Narcisse, mitrailleur, tué au fort de Vaux le 2 juin d'une balle en plein front6 ;
• caporal Réveille, (remplace le sergent Narcisse à la mitrailleuse) ;
• soldat Sénécal, combat avec Tabourot et Buffet ;
• sapeur Traxler, télégraphiste, qui a atteint le fort sans matériel, avec un autre sapeur mais avec son chien Marquis (ou Quiqui), le reste du groupe étant « resté en route avec l'appareil détruit ».

321e régiment d'infanterie, participe à l'attaque du 6 juin destinée à libérer le fort et y subit de lourdes pertes dans son encadrement :
trois tués :
• le sous-lieutenant Billaud,
• le commandant Henri Isaïe Favre, né le 20 février 1870 à Baix (Ardèche), chef de bataillon au 321e régiment d'infanterie, tué d'une balle dans la tête alors qu'il menait une attaque en direction du fort de Vaux, chevalier de la Légion d'honneur (1907), croix de guerre avec palmes, médaille coloniale avec agrafes " Algérie et Sahara", citation à l'ordre du régiment et à l'ordre de l'armée, mort pour la FranceFI 22,
• le sous-lieutenant Morel ;
cinq blessés :
• le lieutenant Aymé,
• le sous-lieutenant Bellot,
• le sous-lieutenant Desfougère,
• le lieutenant Ray,
• le sous-lieutenant Rives.

Combattants tués ou blessés après le 7 juin 1916
2e zouaves et infanterie générale du Maroc, qui ont participé le 8 juin à une attaque visant à libérer le fort, ont perdu :
• Georges Gallion, né le 2 mai 1897 à Koné (Nouvelle-Calédonie), soldat au 1er régiment d'infanterie coloniale (du Maroc), matricule 7314, tué au combat le 8 juin 1916, au Bois Constant, à l'âge de 19 ans, aucune sépulture n'a pu être retrouvée. Citation à la médaille militaire (croix de guerre étoile de bronze, médaille de Verdun) ;
• Georges Garing, né le 22 avril 1884 à Paris, sous-lieutenant au 2e zouaves, tué à l'ennemi le 8 juin 1916 ;
• le commandant Gilbert6 tué le 6 juin 1916 ;
• le commandant Henri Jérôme de Mouy tué le 6 juin 19166 ;
• Pierre Marie Lepipec, soldat au régiment d'infanterie coloniale du Maroc tué le 8 juin 1916 au fort de Vaux ;
• Louis Marie Métayer, né le 10 juin 1894 à Maël-Carhaix (Côtes-d'Armor), 2e régiment de zouaves, matricule 498, mort pour la France le 11 juin 1916 au fort de Vaux ;
• Marcel de Peindray d'Ambelle, né le 22 mai 1893 à La Plaine-des-Palmistes (La Réunion), sergent au régiment d'infanterie coloniale du Maroc, tué le 8 juin 1916 au fort de Vaux ;
• Antonin Auguste Petit, né le 21 mars 1896 à Oris-en-Rattier (Isère), soldat au 2e régiment de marche de zouaves, classe 1916, tué à l'ennemi le 12 juin 1916 au fort de Vaux, titulaire de la médaille militaire, croix de guerre avec étoile d'argent, médaille de Verdun ;
• Joseph Tressens, né le 28 décembre 1889 à Fitou (Aude), matricule 1093 au recrutement de Béziers, soldat au régiment d'infanterie coloniale du Maroc, tué à l'ennemi le 8 juin 1916 au fort de VauxFI 23 ;
• Louis Viala, né le 2 décembre 1883 à Lautrec (Tarn), soldat au 7e régiment d'infanterie coloniale du Maroc, tué à l'ennemi le 8 juin 1916 au fort de Vaux.

Autres régiments
• Eugène Jean Arrachart, né le 22 décembre 1894 à Albert, soldat au 305e régiment d'infanterie, matricule 12544, tué à l'ennemi le 31 octobre 1916 au fort de Vaux ;
• Albert Calixte Besson, né le 20 septembre 1895 à Moûtiers, soldat de 2e classe au 114e bataillon de chasseurs, tué à l'ennemi le 23 juin 1916 à Froide Terre devant Verdun ;
• Albert Charles Besson, aspirant de la 2e compagnie du 119e régiment d'infanterie (matricule 6222 - active), grièvement blessé le 26 décembre 1916 à Bezonvaux ;
• Emmanuel Félix Marie Droumaguet, né le 7 novembre 1896 à Plouëc-du-Trieux, soldat de 2e classe au 132e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le 20 juin 1916 région de Vaux ;
• Charles Louis Lannuzel, né le 1er novembre 1881 à Saint-Marc, soldat de 2e classe au 62e régiment d'infanterie, blessé le 8 septembre 1916 par des éclats d'obus dans la région lombaire au fort de Vaux, mort à Landrecourt le 9 novembre 1916 des suites de ses blessures ;
• Aristide Liger, né le 11 avril 1891 à Gy-en-Sologne, voltigeur à la 6e compagnie du 82e régiment d'infanterie, matricule 773, tué à l'ennemi le 1er novembre 1916 ;
• Leu Gilles Peindray d'Ambelle, né le 1er septembre 1891 à Saint-Louis (La Réunion), soldat de 2e classe au 41e régiment d'infanterie coloniale, tué à l'ennemi le 1er août 1916 au bois de Chenais, près du fort de Vaux, son corps n'a jamais été retrouvé ;
• Auguste Rochelet, né le 6 janvier 1885 à Saint-Angel, 216e régiment d'infanterie, mort au fort de Vaux le 25 octobre 1916 des suites de ses blessures.
• Gabriel Régis Soubeyre, né le 15 août 1876 à Monlet, 298e régiment d'infanterie, blessé le 20 octobre 1916 par des éclats d'obus au fort de Vaux, mort à Landrecourt le 23 octobre 1916 des suites de ses blessures.
Scolari
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Re: Combattants français dans et autour du fort de Vaux

Message par Scolari »

Bonjour,

merci pour l'intérêt que vous portez à ce forum.
Effectivement, il aurait été dommage de perdre cette recherche sur les combattants vers le fort de Vaux.

Cordialement,
Frédéric
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stcypre
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Re: Combattants français dans et autour du fort de Vaux

Message par stcypre »

Bonjour,

membre de l'Asso. Ceux de Verdun j'ai eu l'immense joie de réunir l'ancien combattant (dernier survivant français du fort) Ferdinand Viviès (habitant près de Toulouse),avec le dernier combattant du fort mais du côté allemand encore vivant (Hans Meuth).
Les deux anciens se tenaient par la main lors des reportages des télévisions et des radios... Ferdinand nous avait dit: "Hans n'était pas un ennemi mais un copain de misère !!!
Mon grand père Frédéric Auriol de Toulouse était un combattant du fort au sein de la 6ème Cie du 142 RI... Il parlait pu du fort mais avait affirmé que plusieurs des soldats du fort avaient bu leur urine pour apaiser la soif. A la sortie du fort Ferdinand avait avoué que lui et quelques camarades avaient bu de l'eau dans un trou d'obus... Puis au départ du lieu il disait que dans l'eau il y avait des cadavres... mais a -t- il affirmé nous avions tellement soif !!!
CDLT
Stcypre.
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
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