Baydouglas, futur Port-de-Brest — Cargo — Flotte d’État (1919~1921).
Cargo en acier lancé le 8 décembre 1905 sous le nom de Earl of Douglas au Kingston Yard de la société de construction navale Russel & & Co., de Port-Glasgow (Écosse, Royaume-Uni), pour le compte de la société Earl of Douglas Steamship Co. Ltd., de Glasgow (– d° –) ; № de chantier, 554. Attaché au port de Glasgow ; № officiel : 121.291 ; signal distinctif : H.F.M.N. En 1914, géré par la société d’armement W. L. Dobbie & Co., de Glasgow.
Acquis en 1916 par l’État français pour le prix de 117.000 £ (J.O. — Débats de la Chambre des députés —, 2e séance du 30 juillet 1920, p. 3.317) ; exploité en gérance par la Hudson’s Bay Co., filiale de la Bay Steamship Co. Ltd., de Londres, filiale spécialement constituée par l’État français pour assurer l’exploitation des navires britanniques acquis par la France à cette époque, mais demeurés sous pavillon britan-nique en raison des restrictions de trafic consécutives à l’état de guerre. Renommé Baydouglas, étant attaché au port de Londres ; signal distinctif : H.F.M.N. En 1920, naviguait toujours sous pavillon britannique, bien qu’alors administrativement intégré à la Flotte d’État.
Avec les cargos Baygowan et Baysarua, appartenant également à la Flotte de l’État, attribué à la so-ciété anonyme dite « Compagnie française d’armement et d’importation de nitrate de soude » (C.F. N.S.) (Alexandre et Antonin BORDES) [Siège social : Paris, 11, boulevard Malesherbes (VIIIe Arr.) — société venue aux droits de la société en nom collectif Ant.-Dom. Bordes & Fils] — par l’Annexe I. de la Convention relative à la liquidation de la flotte de l’État, conclue le 23 novembre 1921 entre l’État et la société anonyme dite « Les Armateurs français » [Siège social : Paris, 6, rue Vignon (VIIIe Arr.), puis 36, rue de Naples (VIIIe Arr.)]. Acquis au comptant par la C.F.N.S. en 1922 pour le prix de 939.136 fr. [Loi du 21 janvier 1928 portant approbation des contrats de vente de navires de la flotte de l’État, Annexe II. (J.O. 28 janv. 1928, p. 1.011) — Texte ayant fait suite à la loi du 9 août 1921 relative à la clôture du compte « Flotte en gérance » et à l’attribution des navires de commerce appartenant à l’État (J.O. 10 août 1921, p. 9.390)]. Renommé Port-de-Brest ; immatriculé au quartier de Dunkerque, f° 153, n° 455 ; signal distinctif : O.R.Y.L. Initialement armé au long-cours le 10 janvier 1923 à Dunkerque, n° 10 ; désarmé le 12 décembre 1923 au Havre, n° 461 ; capitaine Jean-Baptiste Auguste FORGEARD, capi-taine au long-cours, inscrit au quartier de Saint-Malo, n° 547. Réarmé au long-cours le 13 décembre 1923 au Havre, n° 489 ; désarmé administrativement le ... 1924 à Dunkerque, n° 81.
Ayant appareillé de Bordeaux le 7 février 1924 à destination de Dakar (Sénégal) et de Matadi (Congo) avec un chargement de rails, disparu entre le cap Finisterre, où il fut signalé pour la dernière fois le 12, et Gibraltar. En conséquence, judiciairement considéré perdu corps et biens à cette date, ayant été probablement victime de la très violente tempête qui sévissait alors entre ce cap et le détroit de Gibraltar. 36 disparus, dont le capitaine Jean-Baptiste Auguste FORGEARD — qui avait échappé le 30 septembre 1917 au naufrage du trois-mâts barque Amiral-Troude, de la société d’armement Ant.-Dom. Bordes & Fils, bâtiment dont il exerçait le commandement, torpillé par le sous-marin allemand UB-51 (Kapitänleutnant Ernst KRAFFT) à 400 milles des côtes, dans le S. 80 W. de la pointe de Penmarc’h, alors qu’il revenait du Chili avec un chargement de nitrate de soude.
Ultérieurement, le paquebot britannique Mandala, de la British India Steam Navigation Company Ltd., signala être passé, le 21 février 1924, par 30° 40’ N. et 12° 16’ W., près de barils qui furent reconnus comme appartenant au chargement du cargo Port-de-Brest.
Caractéristiques générales — Jauge : 4.463,27 tx jb et 2.843,62 tx jn . Port en lourd : 7.360 t. Dimensions : 369.7 x 49.8 x 19.1 ft [112,67 x 15,17 x 5,82 m]. Propulsion : Machine à triple expansion comportant trois cy-lindres et développant 1.950 cv, construite par la société Rankin & Blackmore Ltd., de Greenock (Écosse, Royaume-Uni) ; une hélice. Vitesse : ... nd.
Acquis en 1916 par l’État français pour le prix de 117.000 £ (J.O. — Débats de la Chambre des députés —, 2e séance du 30 juillet 1920, p. 3.317) ; exploité en gérance par la Hudson’s Bay Co., filiale de la Bay Steamship Co. Ltd., de Londres, filiale spécialement constituée par l’État français pour assurer l’exploitation des navires britanniques acquis par la France à cette époque, mais demeurés sous pavillon britan-nique en raison des restrictions de trafic consécutives à l’état de guerre. Renommé Baydouglas, étant attaché au port de Londres ; signal distinctif : H.F.M.N. En 1920, naviguait toujours sous pavillon britannique, bien qu’alors administrativement intégré à la Flotte d’État.
Avec les cargos Baygowan et Baysarua, appartenant également à la Flotte de l’État, attribué à la so-ciété anonyme dite « Compagnie française d’armement et d’importation de nitrate de soude » (C.F. N.S.) (Alexandre et Antonin BORDES) [Siège social : Paris, 11, boulevard Malesherbes (VIIIe Arr.) — société venue aux droits de la société en nom collectif Ant.-Dom. Bordes & Fils] — par l’Annexe I. de la Convention relative à la liquidation de la flotte de l’État, conclue le 23 novembre 1921 entre l’État et la société anonyme dite « Les Armateurs français » [Siège social : Paris, 6, rue Vignon (VIIIe Arr.), puis 36, rue de Naples (VIIIe Arr.)]. Acquis au comptant par la C.F.N.S. en 1922 pour le prix de 939.136 fr. [Loi du 21 janvier 1928 portant approbation des contrats de vente de navires de la flotte de l’État, Annexe II. (J.O. 28 janv. 1928, p. 1.011) — Texte ayant fait suite à la loi du 9 août 1921 relative à la clôture du compte « Flotte en gérance » et à l’attribution des navires de commerce appartenant à l’État (J.O. 10 août 1921, p. 9.390)]. Renommé Port-de-Brest ; immatriculé au quartier de Dunkerque, f° 153, n° 455 ; signal distinctif : O.R.Y.L. Initialement armé au long-cours le 10 janvier 1923 à Dunkerque, n° 10 ; désarmé le 12 décembre 1923 au Havre, n° 461 ; capitaine Jean-Baptiste Auguste FORGEARD, capi-taine au long-cours, inscrit au quartier de Saint-Malo, n° 547. Réarmé au long-cours le 13 décembre 1923 au Havre, n° 489 ; désarmé administrativement le ... 1924 à Dunkerque, n° 81.
Ayant appareillé de Bordeaux le 7 février 1924 à destination de Dakar (Sénégal) et de Matadi (Congo) avec un chargement de rails, disparu entre le cap Finisterre, où il fut signalé pour la dernière fois le 12, et Gibraltar. En conséquence, judiciairement considéré perdu corps et biens à cette date, ayant été probablement victime de la très violente tempête qui sévissait alors entre ce cap et le détroit de Gibraltar. 36 disparus, dont le capitaine Jean-Baptiste Auguste FORGEARD — qui avait échappé le 30 septembre 1917 au naufrage du trois-mâts barque Amiral-Troude, de la société d’armement Ant.-Dom. Bordes & Fils, bâtiment dont il exerçait le commandement, torpillé par le sous-marin allemand UB-51 (Kapitänleutnant Ernst KRAFFT) à 400 milles des côtes, dans le S. 80 W. de la pointe de Penmarc’h, alors qu’il revenait du Chili avec un chargement de nitrate de soude.
Ultérieurement, le paquebot britannique Mandala, de la British India Steam Navigation Company Ltd., signala être passé, le 21 février 1924, par 30° 40’ N. et 12° 16’ W., près de barils qui furent reconnus comme appartenant au chargement du cargo Port-de-Brest.
Caractéristiques générales — Jauge : 4.463,27 tx jb et 2.843,62 tx jn . Port en lourd : 7.360 t. Dimensions : 369.7 x 49.8 x 19.1 ft [112,67 x 15,17 x 5,82 m]. Propulsion : Machine à triple expansion comportant trois cy-lindres et développant 1.950 cv, construite par la société Rankin & Blackmore Ltd., de Greenock (Écosse, Royaume-Uni) ; une hélice. Vitesse : ... nd.
