Tourisme et après-guerre

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RV
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Re: Tourisme et après-guerre

Message par RV »

Bonjour à tous
Après la guerre, la région de Verdun était un site touristique incontournable, d'étonnantes publicités au parfum un peu suranné s'intercalaient dans le texte de nombreux guides, almanach, bulletin d'ancien combattants, etc...
Question : d'autres fronts ont-ils eu une "exploitation" peut-être un peu moins soutenu. (je pense aux Vosges, la Somme, Chemin des Dames, l'Artois...)
A votre avis, que voyait-on dans le studio (?), visions de guerre de verdun, 34 rue Mazel, cinéma, galleries de photos ???... Merci pour vos idées.

A bientôt

Hervé Faure

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f.vaudour
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Re: Tourisme et après-guerre

Message par f.vaudour »

Bonjour à tous

Il s'agissait principalement d'un tourisme de "pélerinage" sur les lieux de ses propres combats ou sur la lieux du décès d'un parent.

Pierre Mac Orlan en parle trés bien dans son "Verdun" ou il explique qu'il vaut mieux venir seul et que d'année en année les lieux changent, les anciens abris s'éffondrent, les tranchées se rebouchent et la végétation repousse.

Certains campaient meme sur les lieux ou couchaient meme dans leurs anciens abris.

La période "faste" fut bien-entendu entre les deux guerres,
l'interet retomba rapidement aprés la seconde à cause de l'âge ou de la disparition des anciens soldats.

Cordialement

François
"le passé est la mémoire du futur" P.Valéry
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Eric Mansuy
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Re: Tourisme et après-guerre

Message par Eric Mansuy »

Bonjour à tous,
Salut Hervé,

La visite des champs de bataille a commencé très tôt, je ne t’apprends rien. Un exemple intéressant est celui du pasteur Erwin Teutsch, de Muhlbach. Ce dernier, début avril 1915, accompagné de ses deux fils aînés, visite Sarrebourg et ses environs (Buhl, Schnekenbusch, Brouderdorff, Plaine-de-Walsch) et prend connaissance des destructions de cette zone.

Si ma mémoire est bonne, c’est également à cette période que des touristes suisses, à l’invitation des Basler Nachrichten, ont eu l’occasion de prendre le train en direction des champs de bataille des premiers mois de guerre.

Enfin, l’expansion du « tourisme de mémoire » dans les Vosges, comme ailleurs, a certainement été favorisée après-guerre, certes grâce aux guides Michelin, mais également grâce à la plaquette Les Champs de bataille de France, des Chemins de Fer du Nord et de l’Est (consacrée à l’Alsace, aux Vosges, à la Lorraine ; aux Hauts-de-Meuse et à l’Argonne ; à la Champagne et au Soissonnais ; au Noyonnais et à la Picardie ; à l’Artois et la Flandre), et au Recueil Officiel des sépultures militaires, de Louis Reynès, du Ministère des Pensions (1929).

André Gain, dans Le Pays Lorrain, s’exprime alors sans ambiguïté sur le développement du tourisme sur les champs de bataille des Hautes-Vosges : « Là où jadis passaient à peine chaque semaine deux ou trois voitures de bois, 500 ou 600 automobiles se croisent chaque jour pendant les semaines d’été. […] Le Hohneck dont une route neuve gravit le faîte reste le plus fréquenté, mais le plus mal entretenu des sommets. Sans doute reçoit-il trop de visites pour avoir le temps de faire toilette. De gros cars bleus, jaunes ou rouges, accourus de Vittel ou de Belfort, de Mulhouse, de Bâle ou de Bruxelles évoluent avec intrépidité ; ils déversent à chaque instant des caravanes cosmopolites auxquelles un coup de trompe comminatoire signifie bientôt que le temps de l’admiration est passé. »

Un peu plus loin, à l’Hartmannswillerkopf, le projet d’une route reliant la plaine au Grand Ballon via le Silberloch et le Freundstein, amena André Hallays à cette conclusion : « les dangers d’un pareil tracé sont évidents : un flot de touristes sera ainsi déversé à la porte du cimetière. Fatalement, on verra s’élever à cette place des garages, puis des buvettes, puis des restaurants, et enfin, qui sait ? un hôtel du « Vieil Armand », cure d’air. L’administration des Beaux-Arts s’est donc formellement opposée à la construction de la route. » Route qui a vu le jour, bien sûr.
En 1969, pourtant, les Amis du Hartmannswillerkopf insistaient au moment de leur création, sur le fait que le Club Vosgien, dont ils formaient une section, était « hostile à toute profanation, par le bruit ou l’agitation touristique, de cette montagne où flotte le mystère et où il convient de laisser dormir les soldats dans la paix. »

Amicalement,
Eric
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
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jacques didier
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Re: Tourisme et après-guerre

Message par jacques didier »

Bonsoir à tous,

Les Chemins de fer de grands réseaux, avec un voyage gratuit, consenti une fois par an, aux veuves, ascendants et descendants, ouvrent la voie des pélerinages sur les champs de bataille de France.
Le Guide " Les Champs de bataille de France " édité par les Chemins de fer du Nord et de l'Est, classe en 5 zones le front décrivant les lieux suivants :
Alsace, Vosges et Lorraine;
Hauts de Meuse et Argonne;
Champagne et Soissonnais;
Noyonnais et Picardie;
Artois et Flandre.
On y trouve notamment une nomenclature des localités principales ou champs de bataille, cités dans le texte, avec désignation des gares les plus voisines.
Le guide devait permettre aux touristes de suivre les étapes du long martyre des provinces envahies.

Sous l'égide du VDK, en 1934, le Dr. Harboe Kardel élabore un guide du front Est, avec 78 photos et 38 circuits de visite des cimetières militaires allemands sur le sol français.

Le visiteur avait déjà une bonne notion de visibilité des lieux et du descriptif.

Cordialement.
J.Didier

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stcypre
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Re: Tourisme et après-guerre

Message par stcypre »

Bonjour à tous,

Les visions de guerre étaient (si mes souvenirs sont bons) les photos sur plaque que l'on peut encore voir au sous sol de l'Ossuaire dans les locaux de la librairie...
Quant au restaurant de Douaumont il reste encore au pied du ravin de la mort quelques pans de mur.... L'histoire dit que ce restaurant (construit malgré l'interdiction) n'a jamais pu se révéler une affaire (il aurait été victime de plusieurs incendies?)
Près de la gare existait un petit train qui permettait aux pélerins de se rendre sur les lieux sacrés...
Bien cordialement. JClaude
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
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armand
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Re: Tourisme et après-guerre

Message par armand »

Il s'agissait principalement d'un tourisme de "pélerinage" sur les lieux de ses propres combats ou sur la lieux du décès d'un parent.

Certains campaient meme sur les lieux ou couchaient meme dans leurs anciens abris.

La période "faste" fut bien-entendu entre les deux guerres,
l'interet retomba rapidement aprés la seconde à cause de l'âge ou de la disparition des anciens soldats.
Bonjour

Je confirme le point mon pére enfant a fait ce pélerinage avec son propre pére ancien combattant vers 1930 (estimation); Il lui a montré ses postes de combats aux Eparges et a méme retrouver son quart sur place !

Cdt
Armand
Sur les traces du 132ème RI " Un contre Huit " et du 294ème RI (le "29-4")
garance.
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Re: Tourisme et après-guerre

Message par garance. »

Enfin, l’expansion du « tourisme de mémoire » dans les Vosges, comme ailleurs, a certainement été favorisée après-guerre, certes grâce aux guides Michelin,
bonjour à tous, la liste des guides Michelin des années 20 consacrés aux champs de bataille de 14 18 est significative : tous les hauts-lieux ou presque y figurent.
Par ailleurs, je crois que les champs de bataille de l'Ourcq (septembre 14 ) sont visités dès l'année suivante et des cérémonies commémoratives s'y déroulent.

cordialement
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Frederic S.
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Re: Tourisme et après-guerre

Message par Frederic S. »

Bonsoir à tous,

Pour illustrer le tourisme d'après-guerre, voici le passage tiré du Journal de guerre d'Yvonne Bufaumène, une jeune fille de 25 ans en 1919, qui raconte son pélerinage au Chemin des Dames.
Bonne lecture, c'est assez long.

6 septembre 1919

Et pour terminer sur une pénible et trop vivante image de la guerre sans laquelle un journal de guerre ne serait pas complet, voici le triste récit de notre pèlerinage à Soissons et aux environs de cette pauvre petite ville si riante naguère, aujourd’hui amas de ruines. Comment résumer l’impression rapportée de cette journée où des heures se sont écoulées sans que nous voyions une seule maison debout, un seul arbre vert et feuillu. C’est une désolation inexprimable, un tableau d’une telle détresse que l’on se demande avec angoisse : quand et comment tout cela renaîtra-t-il de ses ruines ?

Après avoir retenu nos billets à l’avance pour ce pèlerinage du jeudi 4 septembre 1919, nous décidons de coucher à l’hôtel à la gare du Nord, le départ étant à 7 h 40 et notre premier train de 6 h 11 à Garches nous mettant trop juste pour arriver à l’avance et nous craignons plus un retard comme nous en avons tous les jours. Nous partons donc mercredi soir par le train de 8 h 20 après avoir entendu avec Madeleine et Simonne et Mr et Mme Cirasse l’heure et le lieu du rendez-vous pour le lendemain matin ; nous devons nous retrouver entre 7 heures et 7 h ¼ devant la gare. Elles ont à St-Cloud un train de Versailles qui les amène à temps. Nous arrivons à New-Hôtel pour nous coucher et ne dormons que d’un œil, les lumières de la gare donnant sur notre chambre, et il nous faut quand même être matinales. Il est spécifié dans l’itinéraire qu’on doit déjeuner dans le train afin de ne pas perdre de temps à l’arrivée à Coucy où l’on retrouve les autobus. Nous préparons donc de bonne heure sandwichs et fruits et retrouvons tout le monde à 7 h ¼. Le quartier est animé comme à 4 heures de l’après-midi. Nous avons ½ heure presque pour nous placer et pouvons être tous les 7 ensemble ce que nous n’avions pas espéré. Les wagons sont à couloir et le train fait la navette. C’est lui qui nous reprend le soir à Soissons. Nous avons un temps merveilleux et pas trop chaud, ce qui aurait été pénible sur les routes défoncées et ravagées et dans les autobus surchauffés. Nous devons arriver à Coucy à 11 heures sans arrêt nulle part et si tout va bien.

Nous passons au Bourget, Dammartin, plusieurs petites gares sans importance où se profilent des bandes de prisonniers boches gros et gras. Et c’est à partir de Villers-Cotterêts et de la forêt qu’on commence à voir pans de mur et arbres brisés, peu de chose en comparaison de ce que nous verrons bientôt. Nous remarquons une colossale cheminée trouée de part et d’autre par un non moins colossal obus et tenant debout comme si rien n’était, plusieurs distilleries et sucreries bouleversées et, au milieu de tous les autres, un pauvre petit village qui n’est plus qu’un amas de pierres. La gare de Villers-Cotterêts, qui nous paraît grande et très belle et que traverse le train, est abîmée d’un côté surtout. Quelle impression pénible que celle de ces arbres non seulement desséchés en plein été, mais mutilés comme par un formidable orage. Plus on approche de Coucy et plus le paysage est désolé, ce ne sont maintenant que villages détruits ou presque, grandes plaines défoncées par les obus. Les quelques maisons qui paraissent debout le sont comme des châteaux de cartes, criblées d’éclats d’obus et nous ne voyons encore tout cela que de loin, mais le train ne va pas très vite, l’on ne se rend que trop compte de l’aspect désolé de ce coin si joli de l’Ile-de-France avant le désastre. Le train prend un autre embranchement pour se diriger sur Coucy où nous arrivons à 11 heures après avoir lunché vers 10 heures.
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Frederic S.
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Re: Tourisme et après-guerre

Message par Frederic S. »

La suite...

Les 17 autobus sont en place pour recevoir les 380 voyageurs environ que contient le train et qui tous sont des pèlerins. Les places sont limitées et nous pouvons encore monter tous ensemble. À 11 h ¼, les lourdes voitures qui ont, paraît-il, servi à transporter nos poilus à Verdun se mettent en marche et passent au milieu des petits villages en ruine que nous voyions du train tout à l’heure, pour nous mener au village de Coucy et aux ruines du château. On peut encore juger de l’importance qu’a dû avoir cette véritable forteresse tout à fait en ruine mais puissante encore dans son délabrement. On a accédé au village par une vieille porte. Et comment peut-on nommer encore village les pans de murs, amas de décombres qui le composent. Là, comme à Anizy que nous voyons ensuite, c’est la destruction complète, impossible de situer même où fut l’église, où fut la mairie. Les pauvres maisons, naguère si riantes, ne sont plus que pierres, toits, grilles, ferrailles, tout cela écroulé sur soi-même. On ne voit même plus de meubles au milieu des décombres, les soldats se sont servis de tout ce qui n’était pas réduit en poussière. À Anizy, nous voyons un écroulement produit par un trou de mine où ce qui fut une maison gît pêle-mêle. À Coucy, nous nous trouvons toutes seules un moment au milieu de ces pauvres ruines désolées, c’est le silence complet, et la différence entre ce qui fut et ce qui est est si poignante que nous en ressentons une émotion inexprimable. Seule une maison où habita le kaiser est à peu près debout. Les rues, ou plutôt ce qui fut les rues, se succèdent et c’est toujours la même destruction. Dans une maison écroulée, nous reconnaissons quelques objets, entre autres un bandeau de cheminée frangé, les marches de l’escalier sont pêle-mêle. Après l’artillerie, le feu a dû être pour beaucoup dans la destruction complète de Coucy et d’Anizy, des pans de mur sont rougis et tout est grillé. Que doit être l’aspect de cette désolation à l’entrée de l’hiver quand le vent et la pluie soufflent dans les ruines et qu’il fait nuit à 4 heures ! On n’ose pas y penser.
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Frederic S.
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Re: Tourisme et après-guerre

Message par Frederic S. »

...

Quelques courageux habitants, peut-être une douzaine à Anizy, habitent de petites maisons en bois ou des sortes de cagnas recouvertes de tôles [bord de page déchiré] remonter dans l’autobus pour nous diriger vers le Chemin des Dames en passant par Pinon, Chaillevois, Urcel. Toujours la même désolation que nous contemplons de la plate-forme, ainsi que les champs et les plaines défoncées qui conduisent au trop fameux Chemin des Dames. Les routes, ayant été réparées, ne sont pas trop mauvaises, mais il est 2 heures environ et nous trépidons depuis 3 heures ce qui est assez fatigant. Quelle pénible chose que ces pauvres croix sans nom dépassant des trous d’obus au milieu des fils de fer barbelés qui sillonnent encore les champs, combien de disparus dont on ne saura jamais rien sont là, et cette pensée est peut-être la plus pénible de toutes. Les tranchées, dont peu sont comblées, sont surtout visibles de près tant les hautes herbes et la végétation ont poussé dedans, beaucoup d’abris creusés dans les talus au bord de la route, de profonds boyaux aussi. Et comme on a peine à croire que voilà où et comment ont vécu les nôtres pendant 5 ans. À un certain endroit de la route nationale, on se rend très bien compte que Français et Boches se sont battus de chaque côté, et la lutte a été si acharnée là comme partout à certains moments que les croix, toujours plus nombreuses, ne vous surprennent plus. De temps en temps, un petit cimetière très bien entretenu, soit au bord de la route, soit en plein champ. Ils sont là une vingtaine, une cinquantaine, peut-être plus, plusieurs d’officiers [bord de page déchiré] mais au moins identifiés ; les leurs savent où ils sont. De pieuses mains fleurissent les tombes. Après Chavigny, nous descendons au petit cimetière du Montparnasse, puis arrivons au Chemin des Dames dont il fut tant parlé et que domine le fort de la Malmaison et, plus près de nous, la ferme, un pan de mur et deux tas de pierres. L’impression ressentie là est qu’un formidable incendie a tout ravagé, tout brûlé, voilà ce que sont devenues nos belles plaines du Soissonais cultivées naguère comme on en voit même encore avant d’arriver à Soissons. On peut descendre dans un poste de commandement boche absolument obscur, mais qui vous frappe par l’impression de profondeur et de sécurité que l’on y ressent. Une petite tombe anonyme est là tout près, et c’est encore un Français. Nous voyons relativement peu de tombes boches, ils doivent être plutôt enterrés nombreux. Nous passons ensuite à l’Ange Gardien, passons à côté de Vaudesson et d’Allemant et descendons au moulin de Laffaux qui n’existe plus que de nom : un trou et le vestige des fondations et c’est tout. Puis, en passant par Margival, nous arrivons à Crouy après avoir vu à notre gauche une mitrailleuse allemande encore en position. Même ruines là que partout ailleurs. Des prisonniers boches, soi-disant employés à déblayer, regardent par bandes passer les autobus, l’air insolent pour la plupart et pas un seul de tous ceux que nous rencontrons, outils en mains, ne fait seulement mine de travailler. Nous arrivons à Soissons du côté de la cathédrale. Nous en voyions la pauvre silhouette mutilée se profiler depuis quelques instants avant de pénétrer dans la ville dont la moitié est détruite. L’autre, quoique très abîmée, est réparable et même habitée. Nous descendons d’autobus à côté de la cathédrale que nous allons visiter tout de suite. Les tours ayant été visées, c’est surtout la façade et la partie inférieure de la façade qui est absolument en ruine et sera sacrifiée. On se rend compte encore de l’importance qu’avait avant cette belle et intéressante cathédrale, la première après nos cinq ou six universellement connues et admirées.
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