une petite trouvaille (du Livre de l'Infanterie,édition Fournier, 1916)
sur le salut militaire français avant et pendant 14-18.
c'est très réglementé,évidemment,voire pesant,mais je n'y connais en fait rien,je n'arrive pas à me faire une opinion objective.
c'est quand même assez fascinant à lire,un vrai ballet.
bonne lecture
Bonjour,
L'armée donne toujours des consignes très précises et détaillées. Pas facile d'expliquer comment faire le salut français, chaque pays a une manière différente de saluer.
Tout était encore en vigueur lorsque j'ai fait mon service entre 1959 et 61.
Evidemment, cela engendrait quelques fois des situations curieuses. Ayant eu l'avantage de faire l'EOR à Saumur où nous avions l'équivalence du grade de Maréchal des Logis, nous croisions souvent dans les rues les officiers et sous-officiers du Cadre Noir (plus prétencieux tu meurs ! ). Malheur à celui qui ne les saluait pas. Certains rentraient chez eux sur de vieux vélos, avec leurs éperons, et il fallait les voir lacher le guidon d'une main et zigzaguer pour nous rendre le salut....
Une fois en Algérie ce formalisme avait disparu, même si les relations restaient correctes;
Bonjour à tous,
oui c'est un lourd programme!!
une petite anecdote, dans ma ville Remiremont, au bout de la grand'rue, est placée la staute dite "du volontaire", faisant référence aux volontaires vosgiens de 1792.
Après avoir participé à des tirs d'application et rentrant de Valdahon, une compagnie du 5ème BCP, passant en ville, arrivée à la hauteur de la statue, le capitaine qui commandait la compagnie, fit rendre les honneurs en passant devant elle!!!
Une autre, encore, un jeune habitant aux alentours de Remiremont, voulant impressionner sa belle, s'habilla en sergent de zouaves, et se rendit à Remiremont par le train pour se faire photographier. Il commit l'erreur en croisant un officier de ne pas le saluer! L'officier lui fit quelques remontrances, c'est à ce moment là, qu'il expliqua qu'il n'était pas militaire, mais qu'il s'était habillé ainsi pour se rendre chez le photographe, pour ensuite offrir la photo à sa belle! le jeune homme fut arrêté et condamner pour port illégal d'uniforme.
Amicalement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
Ayant fait mon service en 1995-1996, on nous a bien appris tout cela, mais l'application laissait quelque peu à désirer. J'étais affecté dans une base aérienne école à Rochefort sur Mer et n'étant que deuxième classe, des supérieurs, j'en croisais toute la journée. Alors en dessous de Capitaine et il s'agissait des consignes : point de Salut.
Bonsoir,
Pour ce qui est du salut au corbillard,j'ai une anectode.
J'étais chef de groupe en crapahut dans la lande Bretonne avec ma dizaine de gus lorsque nous avons vu se profiler un cortège funèbre à l'horizon.En 1979,mais un truc à la manière ancienne.Avec chevaux et tout.
J'ai fait déposer les sacs,aligner les hommes et nous avons présenté les armes au passage du convoi.
Il n'y avait pas de drapeau sur le cercueil,mais par contre,il y en avait à la tête du cortège.
C'était rien,c'était réglementaire et ma troupe au visage passé au charbon ne devait pas présenter comme un peloton de la garde républicaine.
Par contre,au vu des regards des gens qui accompagnaient la cérémonie,on a le coeur qui fait boum.....et on est fier....
Peu m'importe l'Enfer ou le Paradis.J'ai des copains des deux côtés.(A/C Hoche.3eme de Marine)
Ca me rappel des souvenirs pas si lointains car comme marc, je suis passé faire mes classes à Rochefort... mais en 2004! la seule difference, c'est que lorsque l'on se présente dans le bureau du superieur, on se présente d'une manière bien terminé en plus du salut et du garde à vous.... on doit dire son grade, nom, affectation et raison de la visite (ou "à vos ordres" si l'officiers nous convoque) On est souvent renvoyé dans nos 23, parce qu'on s'est planté dans lordre...
Pour aller dans le sens, non pas du laxisme, mais d'une certaine façon de voir la discipline militaire dans l'Armée de l'Air, je ne me souviens pas pendant les 9 mois que j'y ai passé, d'avoir eu à me présenter de façon réglementaire, lorsque je rentrais dans un bureau, en dehors de mon unité.
Dans l'unité, c'était un peu comme dans le civil, sauf qu'à la fin du Bonjour, après une poignée de mains (!!) au lieu de dire Monsieur, on rajoutait Mon Capitaine ou Mon Commandant.
Donc tout cela est bien loin des descriptions de Mirielle : autre époque, autre Arme... Allez savoir.
Bonjour à tous,
oui en ce qui concerne ces "fameuses présentations", c'était en général réservé aux appelés, en ce qui concerne les engagés, comme l'a précisé Marc, après le salut réglementaire, quelquefois une franche poignée de main!!
Il faut reconnaître que dans certaines unités, il y avait du laisser aller, mais bon, comme l'a dit marc, une autre époque, rien de comparable, ne serait ce qu'au niveau des punitions infligées!!!
Pour en revenir à Mireille, il faut en plus tenir compte, des respects vis à vis des hommes d'un autre pays!!
Avant la guerre, peu de chance de rencontrer un soldat étranger, mais pendant et surtout après la guerre, ce ne fut pas facile pour nos pauvres soldats!!!
Je me rappelle une autre anecdote, en 1907 à Remiremont, un chasseur à pied belge, arrivant par le train de sa wallonie natale, venait voir son père qui était employé dans une graniterie de la région, il traversa la ville, les sous-officiers et officiers s'étonnèrent de ce soldat qui les saluaient, ne connaissant pas ce genre d'uniforme, venu de je ne sais où!! Cela a beaucoup causer dans les chaumières, il est resté 15 jours à Remiremont, et s'est fait pas mal d'amis à l'époque!!!
Pour en revenir, à nos marques de respect, il faut savoir à l'époque, que même un caporal, on le saluait et surtout, on le vouvoyait!
Un soldat pour manque de respect et refus d'obtempérer aux ordres de son caporal, s'est vu infliger un an de prison par le conseil de guerre!
Amicalement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
Attention Marc... on parle bien de Rochefort!!! c'est pas une base comme les autres!!!
Heureusement... maintenant, dans mon unité à Avord; c'est la poigné de main avec le bonjour mon... ou mes respects mon... que ce soit avec un officier subalterne ou supperieur... sauf si on a pas été sage! dans quel cas on est convoqué et on se présente comme je l'ai apris à Rochefort
On voit bien par là que les règles n'ont pas changé depuis la guerre mais les comportement si! peut-être est ce du la "professionnalisation" des forces armées?! je n'ai pas connu l'époque des appelés!
Re: Le salut militaire
car comme marc, je suis passé faire mes classes à Rochefort... mais en 2004! la seule difference, c'est que lorsque l'on se présente dans le bureau du superieur, on se présente d'une manière bien terminé en plus du salut et du garde à vous.... on doit dire son grade, nom, affectation et raison de la visite (ou "à vos ordres" si l'officiers nous convoque) On est souvent renvoyé dans nos 23, parce qu'on s'est planté dans lordre... 
Attention Marc... on parle bien de Rochefort!!! 
c'est pas une base comme les autres!!! 
