Bonjour,
je possède une douille d'obus 75 de campagne Mle 1897 (cf photos).
Je n'arrive pas à identifier le fabricant de cet obus dont l'initiale est H.
Pour info, le marquage complet est :
75 DE C
H 420L 15 USA
Ln
Je sollicite donc votre aide pour m'aider à terminer mon identification.
De plus, il s'agit d'une douille ciselée. Est ce que les détails ciselés ont une signification précise. On voit un arbre, un fer à cheval, une lame (?) et 2 fleurs ainsi que 2 lettres qui je crois sont les initiales de l'auteur du dessin.
Tréfileries et Laminoirs du Havre à Usine de Grandville
Etablissements Hemerdinger à Pompey
420ème lot de 1915
USA = fournisseur du métal = Etats-Unis
Ln : Votre douille a été réparée une fois par les ateliers de construction de Lyon.
Porte amorce long Mle 1897 ou porte amorce court Mle 1915 sans marquages, qui atteste d'une fabrication de guerre.
C'est une douille souvenir fabriquée après guerre par l'auteur dont les initiales figurent sur celle-ci.
Cela représente peut-être son corps de métier, maréchal ferrant pourquoi pas et ses années de campagne.
Cordialement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
Parce que le travail est plutôt soigné et qu'après-guerre, il existait des ateliers de fabrication de ces "souvenirs".
On peut voir sur la douille 14, 15, 16 et 17, je ne vois pas le 1918.
Il me semble lire aussi, souvenir de la guerre.
Pour le porte amorce, c'est effectivement le cercle au centre du culot.
Pour ce qui est à prendre comme hypothèse, et y regardant de plus près, je pense que c'est celle-ci la plus proche de la vérité.
Sur la douille, on devine :
Un fer à cheval;
Un obus;
Le sommet est garni d'un trèfle ? fleur de Lys ?, d'un pique ?, voir d'un coeur ? d'un carreau ?
Je pense que l'auteur de cette oeuvre à mis l'accent sur le facteur "chance".
Il faut savoir que pendant la guerre, des obus ramassés sur le champ de bataille étaient encastrés dans certaines constructions pour conjurer le mauvais sort, la légende voulant qu'un obus ne tombe jamais à la même place.
Ceci n'est qu'une hypothèse, mais elle se tient.
Pouvez vous confirmer que le sommet est bien garni de ces symboles de jeu de cartes ?
Cordialement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
