Bonjour à toutes et tous,
Je posséde trois baïonnettes dite Rosalies avec leur fourreau.
Une avec le quillon, le manche est métal blanc.
La seconde sans le quillon, le manche est métal jaune.
La dernière sans le quillon, le manche est métal jaune mais racourcie de +- de moitié, le fourreau adapté.
Ces objets seront exposés lors d'une expos qui va se dérouller sous peu.
Quel sont les termes techniques à y joindre pour les puristes.
Merçi pour une réponse éventuelle.
Cordialement.
Phil.
Baïonnettes
Re: Baïonnettes
Bonjour,
Voici quelques infos qui fut donner par le membre DAN.
"Baïonnette Mle 86 (1886)
Appelée « Lebel » du nom du fabricant du fusil. Elle sera aussi appelée familièrement « Rosalie ».
C’est une arme du type épée-baïonnette, a lame droite, possédant quatre pans creux de section cruciforme avec un court talon non évidé d’une longueur de 52 cm. Destinée à être placée sous le canon (c’est une nouveauté pour l’époque) la poignée en maillechort et la fixation au fusil sont de conception nouvelle. La poignée possède un quillon recourbé vers la lame La lame est retenue à la poignée par la vis limitant le déplacement de la virole et par une rivure au talon.
Variante : A - la rivure est remplacée par un écrou à tête fendue. B – La poignée peut être en laiton. Il existe également un modèle enfant d’une longueur de 39 cm une poignée de 9.5 cm.
Baïonnette Mle 86/93 (1893)
Le bouton de virole qui était rond, bombé et profondément quadrillé fut simplifié en prenant une forme en demi cercle, plat et peu quadrillé.
En 1915, le haut commandement français ordonne l’amputation du quillon qui bien que pratique pour former les faisceaux au bivouac ne l’était pas au combat. Il avait la fâcheuse manie de se verrouiller avec l’embryon de quillon du Mle 98 allemand. Cet ordre fut relativement peu suivi.
Baïonnette Mle 86/93/16 (1916)
Nouvelle modification, il n’y a plus de quillon le bord antérieur de la croisée est carré et plat, différant en cela des baïonnettes à quillon coupé qui présentent un bord antérieur avec un arrondi concave vers la lame, reste de la naissance du quillon. Le bouton de virole n’est plus sillant par rapport à la virole mais noyé dans le plan. La poignée est généralement en laiton, mais on peut la rencontrer en maillechort et plus rarement en acier. On peu trouver sur ce modèle des lames et gardes légèrement bleuies.
Baïonnette Mle 86/93/16/35 ou plus simplement Mle 35 (1935)
En 1935 pour le fusil Mle 16 M35 ainsi que pour le Lebel raccourci, la baïonnette fut officiellement raccourcie à 30 cm environ. En réalité les cotes relevées sur divers modèles vont de 31 à 34 cm.
Couteau de tranché
Pendant la guerre de 14/18 des lames furent retaillées à des longueurs de 20 à 30 cm. Il semble que se soient des lames cassées et réaffutée par leurs propriétaires. Dans le manuel de Maitre Armurier de la Marine il existe de nombreux cas de réparations mais aucun pour le raccourcissement réglementaire des lames cassées.
Il existe également
- Un modèle enfant avec la pointe émoussée la longueur de la lame est de 39 cm.
- Un modèle Gendarmerie avec une lame de 52 cm et une forme de poignée différente.
- Des adaptations allemandes suite à des prises de guerres.
- Un modèle ‘aurait’ des plaquettes en bois (!) "
Votre troisième baionnette sans photo sera difficile à identifier .... il peut s'agir d'un couteau de tranchée, d'une rosalie modifié en 35 voir une simplification civile après-guerre.
Bonne journée.
Cdlt JuLien.
Voici quelques infos qui fut donner par le membre DAN.
"Baïonnette Mle 86 (1886)
Appelée « Lebel » du nom du fabricant du fusil. Elle sera aussi appelée familièrement « Rosalie ».
C’est une arme du type épée-baïonnette, a lame droite, possédant quatre pans creux de section cruciforme avec un court talon non évidé d’une longueur de 52 cm. Destinée à être placée sous le canon (c’est une nouveauté pour l’époque) la poignée en maillechort et la fixation au fusil sont de conception nouvelle. La poignée possède un quillon recourbé vers la lame La lame est retenue à la poignée par la vis limitant le déplacement de la virole et par une rivure au talon.
Variante : A - la rivure est remplacée par un écrou à tête fendue. B – La poignée peut être en laiton. Il existe également un modèle enfant d’une longueur de 39 cm une poignée de 9.5 cm.
Baïonnette Mle 86/93 (1893)
Le bouton de virole qui était rond, bombé et profondément quadrillé fut simplifié en prenant une forme en demi cercle, plat et peu quadrillé.
En 1915, le haut commandement français ordonne l’amputation du quillon qui bien que pratique pour former les faisceaux au bivouac ne l’était pas au combat. Il avait la fâcheuse manie de se verrouiller avec l’embryon de quillon du Mle 98 allemand. Cet ordre fut relativement peu suivi.
Baïonnette Mle 86/93/16 (1916)
Nouvelle modification, il n’y a plus de quillon le bord antérieur de la croisée est carré et plat, différant en cela des baïonnettes à quillon coupé qui présentent un bord antérieur avec un arrondi concave vers la lame, reste de la naissance du quillon. Le bouton de virole n’est plus sillant par rapport à la virole mais noyé dans le plan. La poignée est généralement en laiton, mais on peut la rencontrer en maillechort et plus rarement en acier. On peu trouver sur ce modèle des lames et gardes légèrement bleuies.
Baïonnette Mle 86/93/16/35 ou plus simplement Mle 35 (1935)
En 1935 pour le fusil Mle 16 M35 ainsi que pour le Lebel raccourci, la baïonnette fut officiellement raccourcie à 30 cm environ. En réalité les cotes relevées sur divers modèles vont de 31 à 34 cm.
Couteau de tranché
Pendant la guerre de 14/18 des lames furent retaillées à des longueurs de 20 à 30 cm. Il semble que se soient des lames cassées et réaffutée par leurs propriétaires. Dans le manuel de Maitre Armurier de la Marine il existe de nombreux cas de réparations mais aucun pour le raccourcissement réglementaire des lames cassées.
Il existe également
- Un modèle enfant avec la pointe émoussée la longueur de la lame est de 39 cm.
- Un modèle Gendarmerie avec une lame de 52 cm et une forme de poignée différente.
- Des adaptations allemandes suite à des prises de guerres.
- Un modèle ‘aurait’ des plaquettes en bois (!) "
Votre troisième baionnette sans photo sera difficile à identifier .... il peut s'agir d'un couteau de tranchée, d'une rosalie modifié en 35 voir une simplification civile après-guerre.
Bonne journée.
Cdlt JuLien.