Bonjour,
faire l'inventaire des engins issus de bidouille serait utopique, tant l'imagination de nos soldats pendant le 1er conflit mondial a été fleurissante!
cette munition, est issue de l'imagination des hommes suite à l'insuffisance d'approvisionnement en grenade.
la mise à feu s'effectuait soit par mèche, cordon détonnant ou étoupille, aujourd'hui, ces engins sont toujours extrêment dangereux!! ce n'est parce que l'on trouve un pétard dont le système de mise à feu est détruit, voir disparu que l'on ne risque rien, la dangerosité provient de la charge, bien souvent chloraté, et qui en général ne fait pas bon ménage avec le métal, surtout rouillé. De plus, il existe un nombre incroyable de différents pétards, en effet, ceux-ci étaient fabriqués avec tous ce que l'on trouvait, tuyau de plomberie, boîte de conserve, etc.
les pétards prévu par le génie et étant formés simplement de pains de cheditte montés sur un manche en bois sont facilement reconnaissable, cependant on a utilisé ces engins prévu pour les réseaux, contre la troupe, et pour rendre ceux ci encore plus meurtrier, on a ajouté maintenu par un simple fil de fer, des tiges de fer, des pointes, de la grenaille, etc...
le pétard raquette apparait en 1914, avec des engins prévu pour la destruction des réseaux de barbelés, d'ailleurs le pétard est décrit dans les réglements à l'usage du génie. En voici un exemle utilisé par les français, il en existe deux modèles à charge différente, en voici un:
Autre exemple de pétard mais cette fois ci allemand à allumage par étoupille ou mèche, la boîte contenant une charge de tolite, par contre, par la suite ce genre d'engins furent utilisés contre la troupe, et l'on a trouvé des ngins garni de mitraille et d'explosif :
Autre Pétard-raquette français utilisé contre la troupe: le manche de bois porte deux pétards de Cheddite allumés par une mèche et entourés de tiges d’acier serrées d’un enroulement de fil de fer :
Il existe deux engins dit "de la 3ème armée" : un tube, préfragmenté ou non, maintenu sur un manche en bois à l’aide de fil de fer. Ce tube contenait un pétard de 100 g de Cheddite allumé par une méche-détonateur initiée par une amorce qu’il fallait percuter avec un clou inséré dans le bloc de bois qui supportait ce dispositif d’allumage.
Enfin, les allemands utilisèrent un pétard dit "de St Mihiel", formé par un projectile de 9cm et un manche en bois, devant servir de grenade à manche :
étude réalisée par le service du déminage de Metz, M. Henri bellot
Amicalement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.