Bonjour,
Tout d'abord, meilleurs voeux pour l'année 2008 à toutes et à tous.
Etant nouveau membre de ce forum, je tenais à vous faire part de mon admiration pour la qualité et l'extrême précision des sujets abordés.
Je soumets à votre attention le cas de mon grand père maternel:
Mobilisé depuis le 3 aôut 1914, il a participé à toute la guerre: 1er RAL puis 101 RAL puis en sept 1916 au
81 RALT - 80éme batterie - AS1 groupement III. Son épouse, ma grand mère et son fils de 4 ans environ,
résidait en zone occupée de 1914 à octobre 1918 (Fresnoy le Grand Aisne). Pourtant je possède une photo datant de 1917 les réunissant tous les trois. J'ai appris que la Croix rouge, aurait organisé des évacuations d'épouses de
soldats par la Suisse vers la zone libre.
Quelqu'un pourrait-il m'apporter des précisions sur ce sujet et sur les conditions requise par l'autorité allemande
pour accepter un tel voyage.
d'avance merci
christian
Rapprochement d'époux
Re: Rapprochement d'époux
Bonjour,
Oui les allemands procédérent à des transferts de femmes d'enfants vers la France libre par la Suisse, mais...
Car il y a un mais, c'était en fait pour se séparer des personnes (femmes, enfants, vieillards, malades, etc) qu'ils considéraient comme des "bouches inutiles"...
Donc femme de soldat ou pas, beaucoup de ces malheureuses partirent, et la plupart du temps durent ..... payer leur voyage !!.
Encore qu'elles étaient moins à plaindre que celles enrôlées de force dans les colonnes et autres Kommandos de travail en France occupée ou en Allemagne...
Enfin sachez que ces "évacuées" suivant le terme de l'époque, subirent en France non occupée, l'affreux nom de "boches du Nord"...
Bien cordialement. J.Claude
Oui les allemands procédérent à des transferts de femmes d'enfants vers la France libre par la Suisse, mais...
Car il y a un mais, c'était en fait pour se séparer des personnes (femmes, enfants, vieillards, malades, etc) qu'ils considéraient comme des "bouches inutiles"...
Donc femme de soldat ou pas, beaucoup de ces malheureuses partirent, et la plupart du temps durent ..... payer leur voyage !!.
Encore qu'elles étaient moins à plaindre que celles enrôlées de force dans les colonnes et autres Kommandos de travail en France occupée ou en Allemagne...
Enfin sachez que ces "évacuées" suivant le terme de l'époque, subirent en France non occupée, l'affreux nom de "boches du Nord"...
Bien cordialement. J.Claude
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
Re: Rapprochement d'époux
Grand merci jean claude pour ces précisions.Bonjour,
Oui les allemands procédérent à des transferts de femmes d'enfants vers la France libre par la Suisse, mais...
Car il y a un mais, c'était en fait pour se séparer des personnes (femmes, enfants, vieillards, malades, etc) qu'ils considéraient comme des "bouches inutiles"...
Donc femme de soldat ou pas, beaucoup de ces malheureuses partirent, et la plupart du temps durent ..... payer leur voyage !!.
Encore qu'elles étaient moins à plaindre que celles enrôlées de force dans les colonnes et autres Kommandos de travail en France occupée ou en Allemagne...
Enfin sachez que ces "évacuées" suivant le terme de l'époque, subirent en France non occupée, l'affreux nom de "boches du Nord"...
Bien cordialement. J.Claude
Existerait-t-il des articles ou des ouvrages ayant traité de cette question?
Bien cordialement christian
Re: Rapprochement d'époux
Bonsoir,
Concernant ces "transferts" vers la France libre et ces déportations dans des camps de travail, il y a le livre d'Annette Becker : " Oubliés de la Grande Guerre", Hachette Littérature
et aussi celui Françoise Thébaud : "La femme au temps de la guerre de 14", réédité par les Editions de la Seine.
Ma grand mère habitant Tourcoing avait fait un séjour obligatoire de plusieurs mois dans une ferme des Ardennes. Puis en 1918 elle avait rejoint à Paris son fiancé blessé en septembre 1914, en passant par la Suisse. En transportant dans le manche de son parapluie les n° des régiments allemands présents à Tourcoing au moment de son départ...
En 1918, ma belle-mère, alors âgée d'une dizaine d'années avait elle aussi fait le chemin par la Suisse avec sa mère et ses soeurs. J'ai la transcription du récit qu'elle en avait fait.
Bien cordialement
JLuc
Concernant ces "transferts" vers la France libre et ces déportations dans des camps de travail, il y a le livre d'Annette Becker : " Oubliés de la Grande Guerre", Hachette Littérature
et aussi celui Françoise Thébaud : "La femme au temps de la guerre de 14", réédité par les Editions de la Seine.
Ma grand mère habitant Tourcoing avait fait un séjour obligatoire de plusieurs mois dans une ferme des Ardennes. Puis en 1918 elle avait rejoint à Paris son fiancé blessé en septembre 1914, en passant par la Suisse. En transportant dans le manche de son parapluie les n° des régiments allemands présents à Tourcoing au moment de son départ...
En 1918, ma belle-mère, alors âgée d'une dizaine d'années avait elle aussi fait le chemin par la Suisse avec sa mère et ses soeurs. J'ai la transcription du récit qu'elle en avait fait.
Bien cordialement
JLuc
Jean-Luc