A la veille de la Première Guerre mondiale, la langue quotidienne de nombreuses familles est un parler régional : basque, breton, corse, catalan, picard, etc. De Bordeaux à Nice, de Pau à Limoges, de Narbonne à Clermont-Ferrand, les futurs mobilisés sont nombreux à parler la langue d’oc ou occitan, au sein de leur vie familiale, mais aussi sur leur lieu de travail.
Peut-on trouver trace de cette réalité linguistique dans le vécu des soldats de la Première Guerre mondiale originaires des régions de langue d’oc ? Si oui sous quelles formes et sur quels supports ? Dans quelles proportions ? Pour quels usages ? Pour quels destinataires ?
Dans ce livre, Ives Rauzier, professeur agrégé, tente de répondre à ces questions en s’appuyant sur des documents aussi variés que les correspondances, les journaux de tranchées, les photos, les monuments aux morts, etc. C’est une nouvelle édition, augmentée, de l’ouvrage de 2001 aujourd’hui épuisé.
Prix : 9 euros. Disponible sur le site thebookedition.com
