Bonsoir à tous,
A la question "
les enseignants, comment font-ils ?" posée par Patrice (ça tombe bien : moi qui ai déjà traumatisé deux générations de Pruniaux, une en classe, l'autre sur le terrain !

) : après avoir lu le début de ce fil à midi, j'ai interrogé l'une de mes collègues... Conclusions :
- D'accord avec Jérôme, "
on laisse pas mal de marges de manoeuvre aux enseignants"... tant que le programme est fait et la "bonne parole" dispensée !
- Elle avait pour sa part, étant élève, passé des semaines à étudier la Grande Guerre, de fond en comble : Tannenberg par le détail, la fluctuation des lignes de front, le traité de Versailles par le détail également. Aujourd'hui, elle s'apprête à n'y consacrer que 4 à 5 heures maximum avec des Premières ES (pas les plus mal lotis !), et ne fera certainement pas d'histoire-bataille ; c'est à présent, de toute évidence, plutôt une "atmosphère" que l'on s'attache à faire comprendre.
Je lui ai souhaité "bonne chance" : ayant en classe les mêmes élèves qu'elle, alors que j'étais sur le point de les sensibiliser

à la poésie de guerre d'outre-Manche et outre-Atlantique en novembre dernier, un rapide aperçu de synthèse m'a permis de voir qu'ils se demandaient en quelle année de Gaulle avait pris le poste de généralissime. Si, si, vraiment, ils y tenaient... Quand on croit qu'on a tout entendu... Mais forcément, avant le 12 juillet 1998, c'est la préhistoire.
Bien cordialement,
Eric Mansuy, assez soulagé de ne pas être prof' d'histoire-géographie.
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.