1) “D’une Guerre à l’autre.” Six livres de Roland Dorgelès sont réunis dans 992 pages. ( ISBN : 978-2-258-09963-0 )
Les Croix de bois - Le Cabaret de la Belle Femme - Le Réveil des morts - La Drôle de guerre - Retour au front - Carte d'identité.

Quatrième de couverture:
" Les deux grands conflits du XXe siècle sont au cœur de l'œuvre de Roland Dorgelès. Le jeune journaliste montmartrois s'engage dès 1914 et il sera marquéà jamais par les atrocités de la Grande Guerre ; il en témoigne dans ce roman capital qu'est Les Croix de bois, dans les nouvelles du Cabaret de la Belle Femme et dans ce « poème d'épouvante » qu'est Le Réveil des morts, récit de la reconstruction.
En 1939, trop âge pour reprendre du service actif, il va se faire observateur de cet étrange intermède qu'il baptisera « drôle de guerre », jusqu'à la débâcle et la défaite de 1940. Enfin, Carte d'identité est le récit sec et glacial d'un épisode de la barbarie nazie dont il a été le témoin. "
2) “ Les grands romans de la guerre de 14-18 ” – 1184 pages. ( ISBN : 978-2-258-07284-8 )
Le feu (H. Barbusse) - Les croix de bois (R. Dorgelès) - L'équipage (J. Kessel) - Orages d'acier (E. Jünker) - L’Éducation héroïque devant Verdun (A. Zwieg) - La Randonnée de Samba Diouf (Jérôme et Jean Tharaud)

Quatrième de couverture:
" S'adressant aux auteurs ici réunis, Jean-Pierre Gueno s'interroge : Vos romans sont-ils vraiment des romans ? Ils sont avant tout le fruit d'une expérience vécue, d'un cauchemar ineffable, de vos souvenirs inscrits, incrustés au jour le jour, dans la boue et dans la vermine des champs de carnage, dans votre mémoire, dans votre regard, dans votre chair, dans vos notes et dans vos journaux intimes, dans vos lettres, dans vos carnets de tranchée... Le plus souvent, vos mots n'y décrivent pas seulement l'horreur des combats : ils y analysent dans son immense latitude la grande misère, la grande déshérence de la condition humaine, lorsqu'elle s'aventure beaucoup trop près de l'insondable gouffre de l'inhumanité... »
Ces romans, dont certains parurent dans le courant même de la guerre, sautèrent comme des bombes au visage des « civils ». La guerre qu'ils décrivaient n'était ni fraîche ni joyeuse et tout ce que la propagande parvenait à étouffer en censurant les lettres des poilus – la barbarie, la peur, la mort–, ces écrivains combattants, engagés volontaires ou mobilisés, le restituèrent comme malgré eux, en décrivant, en notant, en observant... En racontant, tout simplement.
Plus absurde encore, s'il est possible, cette « Randonnée de Samba Diouf », jeune Sénégalais arraché à son village, embarqué de force dans une pirogue pour être jeté au coeur de la guerre de l'homme blanc. "
Cordialement, Patrice.