Bonjour,
La crise, qu'ils disaient. Quelle crise? Pour les livres d'occasion, je constate que les prix proposés sur les sites spécialisés (librairies anciennes, ebay...) montent plus haut que le ciel. J'ai renoncé depuis longtemps et je me contente de guetter assidument les nouveautés qui paraissent à longueur d'année. Anovi, Italiques, Ysec, Giovanangeli, L'Harmattan et encore bien d'autres éditeurs, sans compter les francs-tireurs à compte d'auteur, une multitude d'occasions pour remplir sa bibliothèque.
Alors, ici, je voudrais remercier et remercier encore tous les guetteurs des avant-postes qui nous alertent dès la moindre nouvelle parution. Afin qu'ils ne se découragent pas et qu'ils continuent à être vigilants pour servir le plus grand nombre.
D. Augustin
La crise
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Re: La crise
Bonsoir Dominique,
Non, non, c'est bien la crise et les livres même d'occasion se vendent assez mal. On peut très bien trouver les grands classiques pour pas trop cher.Pour les "nouveautés", certaines maisons d'édition ressortent des textes et vendent ça la peau des fesses. Y a qu'à voir avec La Peur, sorti en Poche dans les années 60... J'ai déjà remarqué le retartinage d'étiquettes de prix sur des livres, vous décollez le dernier prix et vous comparez avec celui d'en-dessous...Ce sont bien les éditeurs qui font monter les prix.
Le prix de revient de ces livres est une misère, c'est du texte ! Le plus cher c'est la couverture quasiment...Il serait intéressant de comparer le prix des livres à l'époque de leur sortie ( au hasard, 1918) et aujourd'hui :
La collection "Mémoires et récits de Guerre" chez Hachette en 1918
prix du livre : 3,50f. A l"époque, pour envoyer une lettre il fallait payer 15 centimes. Un livre coûtait donc 23 fois plus qu'un timbre. Aujourd'hui,
il faut débourser, allez, 25 € en moyenne soit 45 fois plus qu'un timbre à 0,55 € ...
Sinon, je tire mon chapeau aux francs-tireurs comme vous dites qui n'hésitent pas à prendre des risques financiers à faire éditer des témoignages familiaux - voir le splendide témoignage dont Bruno Tardy nous a fait le plaisir de partager -.
Cordialement,
Ferns
Non, non, c'est bien la crise et les livres même d'occasion se vendent assez mal. On peut très bien trouver les grands classiques pour pas trop cher.Pour les "nouveautés", certaines maisons d'édition ressortent des textes et vendent ça la peau des fesses. Y a qu'à voir avec La Peur, sorti en Poche dans les années 60... J'ai déjà remarqué le retartinage d'étiquettes de prix sur des livres, vous décollez le dernier prix et vous comparez avec celui d'en-dessous...Ce sont bien les éditeurs qui font monter les prix.
Le prix de revient de ces livres est une misère, c'est du texte ! Le plus cher c'est la couverture quasiment...Il serait intéressant de comparer le prix des livres à l'époque de leur sortie ( au hasard, 1918) et aujourd'hui :
La collection "Mémoires et récits de Guerre" chez Hachette en 1918
prix du livre : 3,50f. A l"époque, pour envoyer une lettre il fallait payer 15 centimes. Un livre coûtait donc 23 fois plus qu'un timbre. Aujourd'hui,
il faut débourser, allez, 25 € en moyenne soit 45 fois plus qu'un timbre à 0,55 € ...
Sinon, je tire mon chapeau aux francs-tireurs comme vous dites qui n'hésitent pas à prendre des risques financiers à faire éditer des témoignages familiaux - voir le splendide témoignage dont Bruno Tardy nous a fait le plaisir de partager -.
Cordialement,
Ferns
L'homme en campagne a les mêmes besoins qu'en temps de paix ; ces besoins deviennent même plus impérieux, étant exacerbés par une existence plus active et plus énervante.(Henry Mustière)
- alain chaupin
- Messages : 996
- Inscription : lun. oct. 18, 2004 2:00 am
Re: La crise
Bonjour
Dominique je vous rejoins dans votre analyse encourageante pour les éditeurs que vous citez et qui prennent des risques financiers non négligeables pour la publication d'ouvrages sur cette période de notre histoire.
Je parle en connaissance de cause, j'ai travaillé près de 2 années sur la rédaction d'un ouvrage sans avoir la prétention de le faire publier.
A tout hasard et sur le conseil d'un ami, j'ai tenté de trouver un éditeur dont un m'a répondu favorablement en me disant que le manuscrit l'intéressait mais qu'il me faudrait être patient, je le fus, puisque 4 ans après il me proposait un contrat d'édition.
J'ai vécu à ses côtés, une aventure enrichissante, puisque nous avons présenté ce livre dans bon nombre de librairie de province et pour n'accueillir que quelques amateurs que l'on peut compter sur les doigts d'une seule main.
Je sais en connaissance de cause qu'il prend des risques financiers non négligeables, mais c'est avant tout sa passion de l'Histoire qui l'anime.
"Ferns" vous qui êtes enseignant d'Histoire tout comme Eric Labayle des éditions Anovi - pourquoi ne vous lancez vous pas dans l'édition c'est une expérience sans nul doute captivante pour un passionné d'histoire ? je dis captivante et non pas lucrative.
Bien cordialement
Alain
Dominique je vous rejoins dans votre analyse encourageante pour les éditeurs que vous citez et qui prennent des risques financiers non négligeables pour la publication d'ouvrages sur cette période de notre histoire.
Je parle en connaissance de cause, j'ai travaillé près de 2 années sur la rédaction d'un ouvrage sans avoir la prétention de le faire publier.
A tout hasard et sur le conseil d'un ami, j'ai tenté de trouver un éditeur dont un m'a répondu favorablement en me disant que le manuscrit l'intéressait mais qu'il me faudrait être patient, je le fus, puisque 4 ans après il me proposait un contrat d'édition.
J'ai vécu à ses côtés, une aventure enrichissante, puisque nous avons présenté ce livre dans bon nombre de librairie de province et pour n'accueillir que quelques amateurs que l'on peut compter sur les doigts d'une seule main.
Je sais en connaissance de cause qu'il prend des risques financiers non négligeables, mais c'est avant tout sa passion de l'Histoire qui l'anime.
"Ferns" vous qui êtes enseignant d'Histoire tout comme Eric Labayle des éditions Anovi - pourquoi ne vous lancez vous pas dans l'édition c'est une expérience sans nul doute captivante pour un passionné d'histoire ? je dis captivante et non pas lucrative.
Bien cordialement
Alain
Ceux qui reviendront de cette guerre et qui auront comme moi passés par toutes les misères qu'un homme peut endurer avant de mourir, devra s'en souvenir, car chaque jour qu'il vivra sera pour lui un bonheur."
Gaston Olivier - mon Grand-Père
http://www.
Gaston Olivier - mon Grand-Père
http://www.
Re: La crise
Bonjour,
Captivante et non lucrative....
A Voir concernant la 2ème...
Les éditeurs ne vivent pas de l'air du temps.... Lorsque un livre édité à environ 3 euros (quelquefois moins) est vendu 23 euros.. !!
Et ces mêms éditeurs qui souvent (pour les auteurs non connus) ne versent pas ou peu de rémunérations...
Un exemple, et pour participer à de nombreux salons du livre ce n'est pas rare: un éditeur donne 15 livres gratuits à l'auteur et 30% du prix lorsque cet auteur vend un livre... et c'est tout !!!!!
Et je ne compte pas les problèmes posés par ces éditeurs: la décoration de la 1ère page ne leur plait pas, le format, le titre même est souvent modifié, etc...
Ayant fait l'expérience de publier en auto-édition le livre me revient à 5 euros pour un tirage de 200 exemplaires...
Donc les éditeurs ne sont pas à plaindre sinon il ne resteraient pas dans l'édition.
J.Claude
Captivante et non lucrative....
A Voir concernant la 2ème...
Les éditeurs ne vivent pas de l'air du temps.... Lorsque un livre édité à environ 3 euros (quelquefois moins) est vendu 23 euros.. !!
Et ces mêms éditeurs qui souvent (pour les auteurs non connus) ne versent pas ou peu de rémunérations...
Un exemple, et pour participer à de nombreux salons du livre ce n'est pas rare: un éditeur donne 15 livres gratuits à l'auteur et 30% du prix lorsque cet auteur vend un livre... et c'est tout !!!!!
Et je ne compte pas les problèmes posés par ces éditeurs: la décoration de la 1ère page ne leur plait pas, le format, le titre même est souvent modifié, etc...
Ayant fait l'expérience de publier en auto-édition le livre me revient à 5 euros pour un tirage de 200 exemplaires...
Donc les éditeurs ne sont pas à plaindre sinon il ne resteraient pas dans l'édition.
J.Claude
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
Re: La crise
Bonjour
Pour que tout le monde (enfin les lecteurs de ce fil sachent) voici quelques autres constatations:
Savez vos combien "prend" un distributeur? c'est pourtant la seule solution pour être diffusé le moins mal possible.. 60 pour cent! Si on se refuse de passer par ce système, c'est la vente confidentielle au porte à porte assurée.
Un livre en noir et blanc qualité très basique ne coûte pas cher à fabriquer, mais si on veut de la qualité (exemple celui de Cartier) on passe en quadri et il faut du papier de qualité, et là cela devient exponentiel en prix de revient. Il faut le tirer à 1000 exemplaires pour simplement retomber sur ses pattes.
En vendre autant sur des sujets qui intéressent l'élite dans le ghetto est une autre histoire.
De ce fait on peut comprendre l'hésitation de celui qui investit, l'éditeur ou bien les auteurs (exemple, l'index de la Fortification, dont le prix de 89 € le condamne à la distribution associative ou bien à des endroits où le vendeur accepte une marge symbolique que certains trouvent le moyen de dénoncer..). Dans ce dernier exemple, ce sont les auteurs qui ont fait le travail d'infographie, les photographies ont été offertes quand elles ne sont pas des auteurs, et la correction typographique a été réalisée bénévolement par un professionnel en retraite... malgré tout il y en qui trouvent que c'est cher. Sortir cash plus de 70000 €, même à 4 copains, faut oser le faire.
http://www.fortiff.be/iff/index.php?page=livre
Le stock, ensuite, sur lequel l'éditeur paye des impôts... ce qui les oblige à passer au pilon les livres qui se vendent au compte-goutte au bout de deux ou trois ans.
En dehors de grosses maisons qui vivent avec des locomotives achetées à des millions d'exemplaires ( haripotaire par exemple) et qui imposent aux libraires des emplacements dans leurs boutiques, la prise de risque est conséquente et une fois payés les salaires de la graphiste, les transporteurs, les charges liées à l'entreprise, eh bien il ne reste plus grand chose.
Il en va de même avec des magazines spécialisés déficitaires dont les pertes sont compensées par un mag télé ou automobile du même groupe.
Certaines publications sont largement financées par des subventions, ce qui permet de limiter le prix de vente (le Cartier, je crois que c'est le Sénat qui a permis d'en financer une grosse part).
J'en oublie certainement, mais si on veut faire fortune, ce n'est pas l'édition de livres d'histoire qu'il faut choisir.
Cordialement
Jean-Luc
Pour que tout le monde (enfin les lecteurs de ce fil sachent) voici quelques autres constatations:
Savez vos combien "prend" un distributeur? c'est pourtant la seule solution pour être diffusé le moins mal possible.. 60 pour cent! Si on se refuse de passer par ce système, c'est la vente confidentielle au porte à porte assurée.
Un livre en noir et blanc qualité très basique ne coûte pas cher à fabriquer, mais si on veut de la qualité (exemple celui de Cartier) on passe en quadri et il faut du papier de qualité, et là cela devient exponentiel en prix de revient. Il faut le tirer à 1000 exemplaires pour simplement retomber sur ses pattes.
En vendre autant sur des sujets qui intéressent l'élite dans le ghetto est une autre histoire.
De ce fait on peut comprendre l'hésitation de celui qui investit, l'éditeur ou bien les auteurs (exemple, l'index de la Fortification, dont le prix de 89 € le condamne à la distribution associative ou bien à des endroits où le vendeur accepte une marge symbolique que certains trouvent le moyen de dénoncer..). Dans ce dernier exemple, ce sont les auteurs qui ont fait le travail d'infographie, les photographies ont été offertes quand elles ne sont pas des auteurs, et la correction typographique a été réalisée bénévolement par un professionnel en retraite... malgré tout il y en qui trouvent que c'est cher. Sortir cash plus de 70000 €, même à 4 copains, faut oser le faire.
http://www.fortiff.be/iff/index.php?page=livre
Le stock, ensuite, sur lequel l'éditeur paye des impôts... ce qui les oblige à passer au pilon les livres qui se vendent au compte-goutte au bout de deux ou trois ans.
En dehors de grosses maisons qui vivent avec des locomotives achetées à des millions d'exemplaires ( haripotaire par exemple) et qui imposent aux libraires des emplacements dans leurs boutiques, la prise de risque est conséquente et une fois payés les salaires de la graphiste, les transporteurs, les charges liées à l'entreprise, eh bien il ne reste plus grand chose.
Il en va de même avec des magazines spécialisés déficitaires dont les pertes sont compensées par un mag télé ou automobile du même groupe.
Certaines publications sont largement financées par des subventions, ce qui permet de limiter le prix de vente (le Cartier, je crois que c'est le Sénat qui a permis d'en financer une grosse part).
J'en oublie certainement, mais si on veut faire fortune, ce n'est pas l'édition de livres d'histoire qu'il faut choisir.
Cordialement
Jean-Luc
- alain chaupin
- Messages : 996
- Inscription : lun. oct. 18, 2004 2:00 am
Re: La crise
Bonjour
Jean-Claude faites- vous référence à votre éditeur "Tisérias" ?
Cordialement
Alain
Jean-Claude faites- vous référence à votre éditeur "Tisérias" ?
Cordialement
Alain
Ceux qui reviendront de cette guerre et qui auront comme moi passés par toutes les misères qu'un homme peut endurer avant de mourir, devra s'en souvenir, car chaque jour qu'il vivra sera pour lui un bonheur."
Gaston Olivier - mon Grand-Père
http://www.
Gaston Olivier - mon Grand-Père
http://www.
Re: La crise
"Ferns" vous qui êtes enseignant d'Histoire tout comme Eric Labayle des éditions Anovi - pourquoi ne vous lancez vous pas dans l'édition c'est une expérience sans nul doute captivante pour un passionné d'histoire ? je dis captivante et non pas lucrative.
Bien cordialement
Alain
Bonsoir Alain,
Je ne doute pas que ce soit une expérience captivante. J'ai lu votre ouvrage comme beaucoup sur ce forum ( je l'espère)...
Je fais autre chose de captivant avec l'Association Soissonnais 14-18 avec quelques passionnés comme Serge qui intervient sur ce forum, tout en assouvissant ma passion de l'Histoire : ça ressemble un peu à de l'épigraphie...
Bien cordialement,
Ferns
L'homme en campagne a les mêmes besoins qu'en temps de paix ; ces besoins deviennent même plus impérieux, étant exacerbés par une existence plus active et plus énervante.(Henry Mustière)
- martinez renaud
- Messages : 1462
- Inscription : lun. mai 16, 2005 2:00 am
Re: La crise
Bonsoir à tous,
Suivant ce fil, je me permets d'y apporter mon expérience personnelle
Lorsque j'ai écris mon "En avant, quand même !", je n'avais pas pensé une seule seconde que je l'éditerais un jour.
Par pur hasard, j'ai rencontré mon éditeur (je ne savais pas qu'il était éditeur, il ne savait pas que j'avais un livre en gestation). Nous en sommes venus à parler de ça et il m'a proposé de lire mon manuscrit. Queqlues jours après, il m'a dit OK, on y va ! A partir de là, lui et son associé maquéttiste ont fait l'ouvrage que beaucoup d'entre vous connaissent. La première édition a été réalisée en 1500 exemplaires et le livre coute 21 €
Dès cet instant, il n'a cessé de faire des tournées pour placer le livre, d'écrire à tous les magazines et quotidiens pour obtenir des entretiens ou des portraits. Il m'a fait passer à la radio, à la télé. Il m'a proposé de participer au salon du livre d'histoire où, par bonheur, j'ai obtenu le 1er prix en 2001.
Fort de ça, il m'a accompagné, à ses frais, à presque toutes les conférences que j'ai donné.
Plus tard, j'ai su combien lui avait pris l'imprimeur et combien prenaient les libraires et je peux vous dire que, après les 15 % qu'il m'a reversé en droit d'auteur, il n'a pas dû gagner une fortune.
Depuis, il m'a fait confiance à toutes occasions, en s'occupant de l'édition de mes 11 ouvrages sur les "Disparus de la Grande Guerre" (livres sur les MPLF de commnunes du 66) et enfin en 2008, "Comme des fleurs d'héroïsme", qui vient de me valoir il y a quelques jours, grâce encore une fois à son abnégation, la médaille d'or de la Société "La renaissance française".
Je dis donc haut et fort : NON, tous les éditeurs ne pensent pas qu'à eux, ils doivent vivre de leur travail, tout comme un chacun, mais ils se font également le plaisir de délivrer le message de leurs auteurs
Amicalement
Renaud
Suivant ce fil, je me permets d'y apporter mon expérience personnelle
Lorsque j'ai écris mon "En avant, quand même !", je n'avais pas pensé une seule seconde que je l'éditerais un jour.
Par pur hasard, j'ai rencontré mon éditeur (je ne savais pas qu'il était éditeur, il ne savait pas que j'avais un livre en gestation). Nous en sommes venus à parler de ça et il m'a proposé de lire mon manuscrit. Queqlues jours après, il m'a dit OK, on y va ! A partir de là, lui et son associé maquéttiste ont fait l'ouvrage que beaucoup d'entre vous connaissent. La première édition a été réalisée en 1500 exemplaires et le livre coute 21 €
Dès cet instant, il n'a cessé de faire des tournées pour placer le livre, d'écrire à tous les magazines et quotidiens pour obtenir des entretiens ou des portraits. Il m'a fait passer à la radio, à la télé. Il m'a proposé de participer au salon du livre d'histoire où, par bonheur, j'ai obtenu le 1er prix en 2001.
Fort de ça, il m'a accompagné, à ses frais, à presque toutes les conférences que j'ai donné.
Plus tard, j'ai su combien lui avait pris l'imprimeur et combien prenaient les libraires et je peux vous dire que, après les 15 % qu'il m'a reversé en droit d'auteur, il n'a pas dû gagner une fortune.
Depuis, il m'a fait confiance à toutes occasions, en s'occupant de l'édition de mes 11 ouvrages sur les "Disparus de la Grande Guerre" (livres sur les MPLF de commnunes du 66) et enfin en 2008, "Comme des fleurs d'héroïsme", qui vient de me valoir il y a quelques jours, grâce encore une fois à son abnégation, la médaille d'or de la Société "La renaissance française".
Je dis donc haut et fort : NON, tous les éditeurs ne pensent pas qu'à eux, ils doivent vivre de leur travail, tout comme un chacun, mais ils se font également le plaisir de délivrer le message de leurs auteurs
Amicalement
Renaud
Gloire aux 53ème et 253ème RI
Re: La crise
Bonsoir
Je ne suis pas (encore) écrivain mais un grand lecteur doublé d'un bouquiniste amateur.
Pour moi, la crise se manifeste plus dans les ventes que dans les achats.
Les livres que je mets en vente soit ne se vendent ps soit se vendent bien en deça de leur valeur, ce qui fait que je ne mets plus rien en vente.
Par contre, je trouve que l'on peut faire de très bons achats actuellement, et à des prix raisonnables.
Aujourd'hui, je viens d'acheter sur ebay france les deux volumes Quillet "la Grande Guerre racontée par les combattants" our 30,5 euros et la semaine dernière quelques livres dont :
- André Foucault ) les Grimaces de la Gloire - le n°7 des 15 tirés sur papier Hollande !!! - pour 5,45 euros
- Georges Claudy - l'agonie du Mont-renaud - avec deux dédicaces de l'auteur, pour 10 euros.
Donc finalement, pour les lecteurs, la crise n'est peut-être pas is mauvaise que cela.
Bonne soirée
José
Je ne suis pas (encore) écrivain mais un grand lecteur doublé d'un bouquiniste amateur.
Pour moi, la crise se manifeste plus dans les ventes que dans les achats.
Les livres que je mets en vente soit ne se vendent ps soit se vendent bien en deça de leur valeur, ce qui fait que je ne mets plus rien en vente.
Par contre, je trouve que l'on peut faire de très bons achats actuellement, et à des prix raisonnables.
Aujourd'hui, je viens d'acheter sur ebay france les deux volumes Quillet "la Grande Guerre racontée par les combattants" our 30,5 euros et la semaine dernière quelques livres dont :
- André Foucault ) les Grimaces de la Gloire - le n°7 des 15 tirés sur papier Hollande !!! - pour 5,45 euros
- Georges Claudy - l'agonie du Mont-renaud - avec deux dédicaces de l'auteur, pour 10 euros.
Donc finalement, pour les lecteurs, la crise n'est peut-être pas is mauvaise que cela.
Bonne soirée
José
Re: La crise
Bonjour José,
D'accord avec vous, encore que certains livres d'occasion basiques sont horriblement chers (Un feu de barbusse à 50 euros !!)... mais bon souvent le collectionneur fait quelques folies....
parlons plutôt des livres neufs. Pour faire les salons du livre je peux vous dire que les ventes sont tombées bien bas... mis à part les "romans" ...
Lorsque à la fin d'un salon j'ai vendu 1 de mes 4 livres je suis très heureux....
Cordialement. J.Claude
D'accord avec vous, encore que certains livres d'occasion basiques sont horriblement chers (Un feu de barbusse à 50 euros !!)... mais bon souvent le collectionneur fait quelques folies....
parlons plutôt des livres neufs. Pour faire les salons du livre je peux vous dire que les ventes sont tombées bien bas... mis à part les "romans" ...
Lorsque à la fin d'un salon j'ai vendu 1 de mes 4 livres je suis très heureux....
Cordialement. J.Claude
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.