Nouveau "Lettres des tranchées"

[Lignages]

Bonsoir à tous je viens de dénicher le livre suivant que j'ai commandé et qui pourrait intéresser certains d'entre nous.

Il est édité par "Les Éditions du Blé", c'est la correspondance de guerre de Lucien, Eugène et Aimé Kern, trois frères manitobains, soldats de l'armée Française durant la première guerre mondiale.
L'adresse pour commander : http://www.livres-disques.ca/editions_b ... cfm?id=582
Extraits : “Du paquebot Espagne, en vue des côtes d’Angleterre, dimanche 13 septembre 1914

Eugène, Aimé et Lucien Kern à leur mère

La France est là à 100 et quelques mètres; on se bât là, on meurt, on pleure, mais on vit aussi. Nous savons que l’ennemi se retire, qu’il recule. Dieu sauve la France et les Français!

Au son du canon, 15 février 1915

Lucien Kern à sa mère et sa soeur

Tout près de nous à notre gauche, il y a un petit bois tout brisé en allumettes, par nos obus. On l’appelle le Bois Boche parce que ses abords sont couverts de cadavres allemands étendus là, fauchés par nos mitrailleuses lorsqu’ils essayèrent mais en vain de nous déloger de nos positions, cela commence à sentir mauvais, gare au printemps.

Hersin-Coupigny, Pas-de-Calais, 5 juin 1915

Lucien Kern à sa soeur

C’est la guerre la plus fatigante et déprimante qui ai jamais existé sur terre, c’est trop long et trop sanglant avec des armes pareilles. Les Boches se servent de gaz asphyxiants. Nous leur rendons la pareille, mais sous la forme plus élégante de belles petites bombes. [...] Il fait une terrible chaleur: pas de pluie, l’odeur est atroce, les morts sont horribles à regarder et l’on voit ceci à chaque pas n’importe où vous tournez la tête; ah! l’appétit est loin...”

Cordialement.
Jacques

[vincent le calvez]

Bonjour Jaques,

Merci pour l'info.

Pourras-tu nous dire le régiment de ce Lucien Kern ???

Bien à toi

Vincent

[Lignages]

Bonjour,
Oui, promis dès que je l'aurais reçu ! (le colis est en route).
Cordialement
Jacques

[Eric Mansuy]

Bonjour à tous,
Vincent, Lucien Kern a servi au 149e R.I., puis au 163e R.I.

Amicalement,
Eric

P.S. Des nouvelles de Morvillars ?

[vincent le calvez]

Bonsoir à tous,

Et ben voilà, je sentais la 43e DI à plein nez !!!!

Eric, pas de nouvelles des sœurs...

Bonne soirée et bonnes vacances pour certains

Vincent

[Lignages]

Bonjour à tous,
J'ai reçu hier soir le colis contenant le livre (acheminement 15 jours) pour un coût total de 27,57 Euros.
Eugène Kern : 170e d'infanterie puis 370e RI
Aimé Kern : 44e RI puis 5e BCP
Cordialement
Jacques

[SUZMARTEL]

C'est superbe ce forum; Les frères Kern (mes grand oncles) ainsi que leur mère Constantine (Cuny) Kern et leur soeur Marguerite (Kern) Rondeau (ma grand-mère) (immigré de la France en 1906) étaient tous de Saint-Léon, Manitoba.

Q. Comment je fait pour trouver le monument pour Léon Eugène Kern ou le monument pour le 170e RI, Epinal, Casernes Contades 31e cie Vosges? Eugène Kern (ainsi que autres de son RI) est tombé pour la France sous les balles prussiennes au nord de Mesnil-les-Hurles (Marnes), le 15 (21) mars 1915.

Bonsoir à tous je viens de dénicher le livre suivant que j'ai commandé et qui pourrait intéresser certains d'entre nous.

Il est édité par "Les Éditions du Blé", c'est la correspondance de guerre de Lucien, Eugène et Aimé Kern, trois frères manitobains, soldats de l'armée Française durant la première guerre mondiale.
L'adresse pour commander : http://www.livres-disques.ca/editions_b ... cfm?id=582
Extraits : “Du paquebot Espagne, en vue des côtes d’Angleterre, dimanche 13 septembre 1914

Eugène, Aimé et Lucien Kern à leur mère

La France est là à 100 et quelques mètres; on se bât là, on meurt, on pleure, mais on vit aussi. Nous savons que l’ennemi se retire, qu’il recule. Dieu sauve la France et les Français!

Au son du canon, 15 février 1915

Lucien Kern à sa mère et sa soeur

Tout près de nous à notre gauche, il y a un petit bois tout brisé en allumettes, par nos obus. On l’appelle le Bois Boche parce que ses abords sont couverts de cadavres allemands étendus là, fauchés par nos mitrailleuses lorsqu’ils essayèrent mais en vain de nous déloger de nos positions, cela commence à sentir mauvais, gare au printemps.

Hersin-Coupigny, Pas-de-Calais, 5 juin 1915

Lucien Kern à sa soeur

C’est la guerre la plus fatigante et déprimante qui ai jamais existé sur terre, c’est trop long et trop sanglant avec des armes pareilles. Les Boches se servent de gaz asphyxiants. Nous leur rendons la pareille, mais sous la forme plus élégante de belles petites bombes. [...] Il fait une terrible chaleur: pas de pluie, l’odeur est atroce, les morts sont horribles à regarder et l’on voit ceci à chaque pas n’importe où vous tournez la tête; ah! l’appétit est loin...”

Cordialement.
Jacques

[Eric Mansuy]

Bonsoir,
Hélas, il n'y a plus trace du 170e R.I. à Epinal, et la Caserne Contades n'existe plus. C'est tout ce que je peux vous dire de mon côté, et je laisse la place à ceux qui se trouvent dans la Marne pour vous venir en aide.

Bonne chance en tout cas,
Eric Mansuy

[SUZMARTEL]

Merci Eric; je continue à chercher. Suzanne

[bernard berthion]

Bonjour,
Léon Eugéne Kern du 170° RI fut porté disparu le 21 mars 1015 près de Mesnil Les Hurlus .
On peut espèrer qu'il repose inconnu dans un ossuaire de Souain ou de Navarin ...mais aussi sur le terrain tant de fois retourné de 1915 à 1918 ...
Le 11 novembre j'étais sur ces lieux ...
Cordialement BB