Bonjour à tous,
Est paru le nouveau numéro de 14-18 magazine, avec un dossier spécial sur la Guerre des gaz, signé de Patrice Delhomme. Passionné par ce sujet depuis bien longtemps, je me suis empressé d’aller le chercher chez mon marchand de journaux.
Patrice Delhomme est l’auteur d’un petit ouvrage paru en 1985 chez Hegide, « La guerre des gaz ». Un ouvrage initiatique pour beaucoup, qui servit de référence dans le domaine pendant longtemps, spécialement dans le domaine de la protection. A cette époque, il n’existait que peu de travaux dans ce domaine et ceux de Mr Delhomme ont permis de défricher un terrain resté quasiment vierge depuis de nombreuses années.
Depuis 1985, de nombreux travaux ont été publiés, venant compléter les précédents, en utilisant de nombreuses sources primaires comme les archives militaires françaises, allemandes et anglaises. L’intérêt de ces sources directes, vous l’aurez compris, c’est qu’elles permettent d’éviter certaines erreurs que l’on trouve dans d’autres écrits, souvent rédigés après guerre. Comme toujours, ces travaux plus récents ont dégagés de nouvelles « vérités », de nouvelles précisions, confondus certaines thèses et apportés de nouveaux chiffres.
D’où ma grande déception à la lecture de ce travail ; il fait quasiment l’impasse sur ces nouvelles données puisqu’il reprend exactement le contenu de l’édition de 1985 (à quelques ajouts près). Ainsi, on rencontre de nombreuses erreurs historiques tout au long de la lecture. Il serait impossible d’en faire ici la liste, mais c’est tellement dommage de lire Mr Delhomme, qui nous a tant apporté, avec ce sentiment que tout a été gâché. Certaines erreurs ne sont que des détails (comme les calibres de certains projectiles, quoi que, le 7,7 au bromure de benzyle en 1915 en Argonne !!!!!). D’autres, comme l’apparition du phosgène en projectiles le 28 novembre 1915 (c’est en novembre 1916 !!) dénotent une incompréhension de l’escalade à la toxicité, de la stratégie de l’artillerie chimique en 1915 et 1916 comme des moyens de chargements des projectiles. Je citerai également les « seulement » 22 attaques par vagues gazeuses dérivantes (plus de 50 en réalité) françaiçses et bien d’autres choses.
Quel dommage !!! Mr Delhomme nous avait habitué à tellement mieux… Une petite recherche et quelques corrections aurait permis d’éviter de laisser une mauvaise impression à la relecture de cet excellent travail.
On regrettera également que certaines sources ne soient pas citées !!!
Salutations
La Guerre des gaz - 14/18 Magazine
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- Messages : 156
- Inscription : mer. oct. 20, 2004 2:00 am
Re: La Guerre des gaz - 14/18 Magazine
Bonjour tout le monde,
Les gaz...toute une histoire ! Je permets de signaler aux derniers arrivés l'excellent site http://pageperso.aol.fr/guerredesgaz/, dont je ne saurais que trop conseiller à chacun d'apporter quelque attention. Extrait d'une Thése sur la protection face aux gaz de combat, il est d'excellente facture.
Cette lecture sera utilement complétée par celle de quelques ouvrages dont :
- La Grande Guerre Chimique 1914-1918 d'Olivier Lepick (ouvrage également issu d'une thèse) au P.U.F,
et les théses suivantes :
- Sur les effets chimiques des gaz de combats allemands, Labruyère Alphonse, Fac de médecine de Paris (Ed. Legrand - 1935)
- La Guerre chimique, Molinié Guy, Fac de médecine de Lyon ( Ed. Berthod - 1935)
Pour être totalement honnête, il me paraît utile de vous conseiller avant toute lecture de remplir la cafetière, vider le cendrier, préparer un vieil Armagnac à portée de main ainsi que papier, critérium et gomme. Attendez que toute la famille soit couchée, puis virez le chat du canapé. Alors seulement, lisez...
Les accros pourront toujours tenter leur chance au S.H.A.T qui posséde bien quelques cartons (liste par M.P sur demande), mais pas d'extase. Les plus interessants sont encore à Moscou (si si...).
Bon. Ma côte de popularité va (encore...) chuter... J'avais prévenu !!!
Cordialement à tous.
B. Giudicelli.
Les gaz...toute une histoire ! Je permets de signaler aux derniers arrivés l'excellent site http://pageperso.aol.fr/guerredesgaz/, dont je ne saurais que trop conseiller à chacun d'apporter quelque attention. Extrait d'une Thése sur la protection face aux gaz de combat, il est d'excellente facture.
Cette lecture sera utilement complétée par celle de quelques ouvrages dont :
- La Grande Guerre Chimique 1914-1918 d'Olivier Lepick (ouvrage également issu d'une thèse) au P.U.F,
et les théses suivantes :
- Sur les effets chimiques des gaz de combats allemands, Labruyère Alphonse, Fac de médecine de Paris (Ed. Legrand - 1935)
- La Guerre chimique, Molinié Guy, Fac de médecine de Lyon ( Ed. Berthod - 1935)
Pour être totalement honnête, il me paraît utile de vous conseiller avant toute lecture de remplir la cafetière, vider le cendrier, préparer un vieil Armagnac à portée de main ainsi que papier, critérium et gomme. Attendez que toute la famille soit couchée, puis virez le chat du canapé. Alors seulement, lisez...
Les accros pourront toujours tenter leur chance au S.H.A.T qui posséde bien quelques cartons (liste par M.P sur demande), mais pas d'extase. Les plus interessants sont encore à Moscou (si si...).
Bon. Ma côte de popularité va (encore...) chuter... J'avais prévenu !!!
Cordialement à tous.
B. Giudicelli.
- grognardriceys
- Messages : 137
- Inscription : lun. juil. 30, 2007 2:00 am
Re: La Guerre des gaz - 14/18 Magazine
J ai parcouru les cartons du val de grace sur les gaz, j'ai trouvé quelques infos sympa !!!
j'ai aussi quelques belles photos sur le sujet...
patrice
j'ai aussi quelques belles photos sur le sujet...
patrice
Re: La Guerre des gaz - 14/18 Magazine
Bonsoir à tous,
Petite bibliographie sur les gaz de combat :
GRIVEAUX Louis : De la protection des chevaux et mulets contre les gaz asphyxiants, Description et mode de fonctionnement d’un appareil protecteur, Société anonyme de l’imprimerie Rey, ENV de Lyon 1925, thèse doctorat vétérinaire n° 11, pas de bibliographie, 21 p.
CHEVILLARD Edouard-Charles : Sur l’action des gaz asphyxiants chlorés chez le cheval, Librairie Le François, ENV d’Alfort, 1931, thèse doctorat veterinaire, n° 24, bibliographie, 64 p.
MOUREU Charles Membre de l’Institut, Professeur au Collège de France : Chimie de guerre Les gaz de Combat, Conférence faite le 14 Mars 1920 sur la... Librairie de l’enseignement techique, Paris, 1920, 44 pages.
Il y a aussi une publication du Professeur Bressou de l'ENV d'Alfort et quelques autres.
Bien cordialement, Caballero
Petite bibliographie sur les gaz de combat :
GRIVEAUX Louis : De la protection des chevaux et mulets contre les gaz asphyxiants, Description et mode de fonctionnement d’un appareil protecteur, Société anonyme de l’imprimerie Rey, ENV de Lyon 1925, thèse doctorat vétérinaire n° 11, pas de bibliographie, 21 p.
CHEVILLARD Edouard-Charles : Sur l’action des gaz asphyxiants chlorés chez le cheval, Librairie Le François, ENV d’Alfort, 1931, thèse doctorat veterinaire, n° 24, bibliographie, 64 p.
MOUREU Charles Membre de l’Institut, Professeur au Collège de France : Chimie de guerre Les gaz de Combat, Conférence faite le 14 Mars 1920 sur la... Librairie de l’enseignement techique, Paris, 1920, 44 pages.
Il y a aussi une publication du Professeur Bressou de l'ENV d'Alfort et quelques autres.
Bien cordialement, Caballero
Caballero
Re: La Guerre des gaz - 14/18 Magazine
Bonjour à tous,Bonjour tout le monde,
Les gaz...toute une histoire ! Je permets de signaler aux derniers arrivés l'excellent site http://pageperso.aol.fr/guerredesgaz/, dont je ne saurais que trop conseiller à chacun d'apporter quelque attention. Extrait d'une Thése sur la protection face aux gaz de combat, il est d'excellente facture.
Cette lecture sera utilement complétée par celle de quelques ouvrages dont :
- La Grande Guerre Chimique 1914-1918 d'Olivier Lepick (ouvrage également issu d'une thèse) au P.U.F,
et les théses suivantes :
- Sur les effets chimiques des gaz de combats allemands, Labruyère Alphonse, Fac de médecine de Paris (Ed. Legrand - 1935)
- La Guerre chimique, Molinié Guy, Fac de médecine de Lyon ( Ed. Berthod - 1935)
Pour être totalement honnête, il me paraît utile de vous conseiller avant toute lecture de remplir la cafetière, vider le cendrier, préparer un vieil Armagnac à portée de main ainsi que papier, critérium et gomme. Attendez que toute la famille soit couchée, puis virez le chat du canapé. Alors seulement, lisez...
Les accros pourront toujours tenter leur chance au S.H.A.T qui posséde bien quelques cartons (liste par M.P sur demande), mais pas d'extase. Les plus interessants sont encore à Moscou (si si...).
Bon. Ma côte de popularité va (encore...) chuter... J'avais prévenu !!!
Cordialement à tous.
B. Giudicelli.
Dans le livre suivant : PEDOYA G., général, ancien Président de la Commission de l’Armée : La Commission de l’Armée pendant la Guerre, Documents inédits et secrets, Ernest Flammarion, Paris,1921, 403 pages, le général dit avoir assisté à des bombardement de chiens avec des obus toxiques à Satory et Fontainebleau.
Des témoins comme de Pradel (In La guerre en sabots chez les majors, 1926), Canonville (In Lettres d’un bleuet, 1921), et Cardot (In Artilleur de campagne, 1987) mentionnent des expériences analogues à Fontainebleau en 1918.
Auriez vous des précisions ou des sources documentaires à me proposer sur ce sujet ?
Par avance, je vous remercie.
Bien cordialement, Caballero
Caballero
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- Messages : 156
- Inscription : mer. oct. 20, 2004 2:00 am
Re: La Guerre des gaz - 14/18 Magazine
Bonjour,
En effet, les essais des munitions chimiques étaient effectués sur une tranchée reconstituée (2 mètre de profondeur pour 50m de front) dans laquelle on plaçait des cages dans lesquelles des animaux était enfermés. Habituellement, il s’agissait de chiens et de lapins. On effectuait le tir dans des conditions fixées à l’avance, puis on comptabilisait les survivants, les hors de combat et les décédés dans les tranchées.
Ces essais furent d’une importance capitale ; ils permirent de préciser dans quelles conditions l’artillerie chimique devait être utilisée et permirent de mettre au point des munitions efficaces (essentiellement : nature de l’enveloppe du projectile, épaisseur, nature et quantité de la charge, type de fusée, angle de tir, calibre, nature des chargements, des solvants, emploi d’additifs tel les fumigènes, vitesse du vent, humidité, conditions météo, vitesse du tir, cadence, concentration des impacts, nombre de coups par mètre de front, modifications des cadences, etc…).
Ainsi, les Français qui furent les seuls à faire ce type d’essais, élaborèrent une tactique d’utilisation nettement plus redoutable que les autres belligérants. Les allemands la copièrent sans cesse en essayant de l’adapter à ses munitions, sans jamais y arriver complètement et toujours en se basant sur l’empirisme pour élaborer leurs doctrines de tir. Leurs munitions s’inspirèrent des perfectionnements français dès 1917.
D’autres essais eurent lieu sur des animaux, principalement pour déterminer les concentrations de toxiques mortelles chez chaque espèce, en fonction de différents facteurs. Ces essais étaient suivis d’études biologiques assez complexes et permirent de grandes avancées dans la connaissance de l’action des toxiques.
Bien cordialement
En effet, les essais des munitions chimiques étaient effectués sur une tranchée reconstituée (2 mètre de profondeur pour 50m de front) dans laquelle on plaçait des cages dans lesquelles des animaux était enfermés. Habituellement, il s’agissait de chiens et de lapins. On effectuait le tir dans des conditions fixées à l’avance, puis on comptabilisait les survivants, les hors de combat et les décédés dans les tranchées.
Ces essais furent d’une importance capitale ; ils permirent de préciser dans quelles conditions l’artillerie chimique devait être utilisée et permirent de mettre au point des munitions efficaces (essentiellement : nature de l’enveloppe du projectile, épaisseur, nature et quantité de la charge, type de fusée, angle de tir, calibre, nature des chargements, des solvants, emploi d’additifs tel les fumigènes, vitesse du vent, humidité, conditions météo, vitesse du tir, cadence, concentration des impacts, nombre de coups par mètre de front, modifications des cadences, etc…).
Ainsi, les Français qui furent les seuls à faire ce type d’essais, élaborèrent une tactique d’utilisation nettement plus redoutable que les autres belligérants. Les allemands la copièrent sans cesse en essayant de l’adapter à ses munitions, sans jamais y arriver complètement et toujours en se basant sur l’empirisme pour élaborer leurs doctrines de tir. Leurs munitions s’inspirèrent des perfectionnements français dès 1917.
D’autres essais eurent lieu sur des animaux, principalement pour déterminer les concentrations de toxiques mortelles chez chaque espèce, en fonction de différents facteurs. Ces essais étaient suivis d’études biologiques assez complexes et permirent de grandes avancées dans la connaissance de l’action des toxiques.
Bien cordialement
Re: La Guerre des gaz - 14/18 Magazine
Bonjour à tous, Bonjour Arnaud et merci !Bonjour,
En effet, les essais des munitions chimiques étaient effectués sur une tranchée reconstituée (2 mètre de profondeur pour 50m de front) dans laquelle on plaçait des cages dans lesquelles des animaux était enfermés. Habituellement, il s’agissait de chiens et de lapins. On effectuait le tir dans des conditions fixées à l’avance, puis on comptabilisait les survivants, les hors de combat et les décédés dans les tranchées.
Ces essais furent d’une importance capitale ; ils permirent de préciser dans quelles conditions l’artillerie chimique devait être utilisée et permirent de mettre au point des munitions efficaces (essentiellement : nature de l’enveloppe du projectile, épaisseur, nature et quantité de la charge, type de fusée, angle de tir, calibre, nature des chargements, des solvants, emploi d’additifs tel les fumigènes, vitesse du vent, humidité, conditions météo, vitesse du tir, cadence, concentration des impacts, nombre de coups par mètre de front, modifications des cadences, etc…).
Ainsi, les Français qui furent les seuls à faire ce type d’essais, élaborèrent une tactique d’utilisation nettement plus redoutable que les autres belligérants. Les allemands la copièrent sans cesse en essayant de l’adapter à ses munitions, sans jamais y arriver complètement et toujours en se basant sur l’empirisme pour élaborer leurs doctrines de tir. Leurs munitions s’inspirèrent des perfectionnements français dès 1917.
D’autres essais eurent lieu sur des animaux, principalement pour déterminer les concentrations de toxiques mortelles chez chaque espèce, en fonction de différents facteurs. Ces essais étaient suivis d’études biologiques assez complexes et permirent de grandes avancées dans la connaissance de l’action des toxiques.
Bien cordialement
Où avez-vous trouvé les documents pour avoir une réponse aussi précise ? A moins que ce ne soit encore classé "secret défense" !
Bien cordialement, Caballero
Caballero
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- Inscription : mer. oct. 20, 2004 2:00 am
Re: La Guerre des gaz - 14/18 Magazine
Pour les essais français :
Une partie des documents est consultable au SHAT (oups... Je veux dire SHD...) dans les rapports de la section d'Agression de l'IEEC.
Attention, motivation et connaissances en physiologie, chimie analytique, chimie minérale et biochimie de rigueur !!! C'est technique, et c'est imposant. Plusieurs dizaines de milliers de pages à éplucher, tout de même...
Ma dernière "moisson" de ces documents date de près d'une année maintenant, et je n'ai toujours pas digéré les 6 cartons que j'ai étudié à cette occasion...
Pour le reste… Comme je l’ai déjà dit, c’est un sujet qui me passionne depuis bien longtemps…
Une partie des documents est consultable au SHAT (oups... Je veux dire SHD...) dans les rapports de la section d'Agression de l'IEEC.
Attention, motivation et connaissances en physiologie, chimie analytique, chimie minérale et biochimie de rigueur !!! C'est technique, et c'est imposant. Plusieurs dizaines de milliers de pages à éplucher, tout de même...
Ma dernière "moisson" de ces documents date de près d'une année maintenant, et je n'ai toujours pas digéré les 6 cartons que j'ai étudié à cette occasion...
Pour le reste… Comme je l’ai déjà dit, c’est un sujet qui me passionne depuis bien longtemps…
Re: La Guerre des gaz - 14/18 Magazine
"Rebonjour et Remerci" Arnaud,Pour les essais français :
Une partie des documents est consultable au SHAT (oups... Je veux dire SHD...) dans les rapports de la section d'Agression de l'IEEC.
Attention, motivation et connaissances en physiologie, chimie analytique, chimie minérale et biochimie de rigueur !!! C'est technique, et c'est imposant. Plusieurs dizaines de milliers de pages à éplucher, tout de même...
Ma dernière "moisson" de ces documents date de près d'une année maintenant, et je n'ai toujours pas digéré les 6 cartons que j'ai étudié à cette occasion...
Pour le reste… Comme je l’ai déjà dit, c’est un sujet qui me passionne depuis bien longtemps…
Pour la chimie minérale, la chimie analytique ça pourrait sans doute encore aller ; idem pour la physiologie (animale/humaine ?), quant aux autres connaissances un recyclage de fond devrait s'avérer incontournable. Il y a quelques années j'ai assidûment fréquenté le SHAT (quand il nétait pas encore SHA). C'est passionnant de consulter et dépouiller des archives, bien que n'étant pas historien de métier. Pour le moment je me limite à des appels sur le Forum.
Bien cordialement, Caballero
Caballero
Re: La Guerre des gaz - 14/18 Magazine
"Rebonjour et Remerci" Arnaud,Pour les essais français :
Une partie des documents est consultable au SHAT (oups... Je veux dire SHD...) dans les rapports de la section d'Agression de l'IEEC.
Attention, motivation et connaissances en physiologie, chimie analytique, chimie minérale et biochimie de rigueur !!! C'est technique, et c'est imposant. Plusieurs dizaines de milliers de pages à éplucher, tout de même...
Ma dernière "moisson" de ces documents date de près d'une année maintenant, et je n'ai toujours pas digéré les 6 cartons que j'ai étudié à cette occasion...
Pour le reste… Comme je l’ai déjà dit, c’est un sujet qui me passionne depuis bien longtemps…
Pour la chimie minérale, la chimie analytique ça pourrait sans doute encore aller ; idem pour la physiologie (animale/humaine ?), quant aux autres connaissances un recyclage de fond devrait s'avérer incontournable. Il y a quelques années j'ai assidûment fréquenté le SHAT (quand il nétait pas encore SHA). C'est passionnant de consulter et dépouiller des archives, bien que n'étant pas historien de métier. Pour le moment je me limite à des appels sur le Forum.
Bien cordialement, Caballero
Caballero