Voici l'original de la lettre adressée à ma grand-mère par mon Grand -Père Gaston Olivier, cette lettre a été écrite dans la tranchée à l'ouest de Reims près de La Neuvillette le 25 décembre 1914
Joyeux Noël
Alain
Ceux qui reviendront de cette guerre et qui auront comme moi passés par toutes les misères qu'un homme peut endurer avant de mourir, devra s'en souvenir, car chaque jour qu'il vivra sera pour lui un bonheur."
Gaston Olivier - mon Grand-Père http://www.
Voici l'original de la lettre adressée à ma grand-mère par mon Grand -Père Gaston Olivier, cette lettre a été écrite dans la tranchée à l'ouest de Reims près de La Neuvillette le 25 décembre 1914
Ceux qui reviendront de cette guerre et qui auront comme moi passés par toutes les misères qu'un homme peut endurer avant de mourir, devra s'en souvenir, car chaque jour qu'il vivra sera pour lui un bonheur."
Gaston Olivier - mon Grand-Père http://www.
Ceux qui reviendront de cette guerre et qui auront comme moi passés par toutes les misères qu'un homme peut endurer avant de mourir, devra s'en souvenir, car chaque jour qu'il vivra sera pour lui un bonheur."
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Bonjour à tous
Un article sur le même sujet (Noëls de guerre) a été publié avant-hier dans Vosges Matin, qui fait écho à un texte similaire issu d'une lettre écrite par Sylvester Eberhardt, sous-officier allemand qui décrit le même contact dans une tranchée des Vosges au-dessus de la ville de Senones : « Sur la cote 670, suite à la conquête du piton rocheux, se sont déroulés les faits suivants. C'était la sainte nuit de Noël. Les positions et les tranchées étaient très proches les unes des autres, la plupart du temps 5 à 6 mètres, quelquefois 4. Les Français nous crièrent : « Aujourd'hui, c'est la nuit de Noël. S'il vous plaît, ne tirez pas ; il fait froid, nous vous apportons du vin chaud, mais ne tirez pas ! » On répondit : « On ne tirera pas, parole d'honneur ! » Nous chantâmes notre chant de Noël bien connu « Stille Nacht, heilige Nacht ». Les Français applaudirent et nous prièrent de la chanter à nouveau. Une fois de plus nous [le] chantâmes. Puis, ils nous apportèrent du punch chaud. Nous trinquâmes et bûmes […] en portant un toast à une paix prochaine et au cessez le feu (...). » (La lettre complète a été publiée dans VILLEMIN André, SENONES, UNE VILLE VOSGIENNE SOUS L'OCCUPATION ALLEMANDE. Journal de guerre de l'abbé André Villemin. 1914-1918. Saint-Dié-des-Vosges, Société Philomatique Vosgienne, 2002, 191 pages). Les autres Noëls de guerre vosgiens seront loin d’être aussi « festifs ». On rejoint ici une nouvelle fois l'œuvre de Carion...
Bonne fin de semaine
YP
Merci Alain pour le partage de document, une témoignage rare qui rejoint celui cité par Yann.
Les dirigeants de l'époque n'ont pas compris le message (l'ont-ils su ?) : au lieu d'un verre de Champagne et de cigares à deux sous, les soldats auraient peut-être préféré comme cadeaux un Traité de Paix...