Journal de guerre d'un fantassin du 49ème RI de Bayonne

Parcours individuels & récits de combattants
AAA64170
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Re: Journal de guerre d'un fantassin du 49ème RI de Bayonne

Message par AAA64170 »

Bonjour,
c'est avec grande satisfaction que je m'inscris à votre forum. J'ai retrouvé des documents familiaux retraçant la campagne de guerre de mon grand-père Laurent Peyrelasse soldat du 49ème RI de Bayonne. Voici en joint ces documents qui pourront être utiles à votre fonds, en retour je recherche également ce qui pourrai m'éclairer sur l'histoire de ce régiment ainsi que sur le 18ème de Pau. D'avance je vous remercie. Cordialement.
AAA.
AAA64170
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peyo
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Re: Journal de guerre d'un fantassin du 49ème RI de Bayonne

Message par peyo »

Bonjour AAA
Le 49° de Bayonne, ainsi que le 249°, beaucoup de Biarrots, de Basques et de Landais, en faisait partie, connaissez vous le n° de la cie de votre aïeul, est-il décédé au front? Je crois que si Jean (Riotte) voit votre message cela va faire "TILT"
Bonne journée et bienvenue sur notre FORUM
Bien cordialement
Peyo
[:peyo]
AAA64170
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Re: Journal de guerre d'un fantassin du 49ème RI de Bayonne

Message par AAA64170 »

Agur Peyo,
j'essaie de vous envoyer en joint (une première tentative a été infructueuse) les documents que j'ai rassemblés.
J'ai également des photos quasi-complètes des compagnies du 49ème, datées sans doute d'avant guerre. Veuillez m'envoyer sinon une adresse mail plus directe qui acceptera mon dossier en word. On y arivera bien.
Cordialement.
A A.
AAA64170
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Arnaud Carobbi
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Re: Journal de guerre d'un fantassin du 49ème RI de Bayonne

Message par Arnaud Carobbi »

Bonjour à tous,

Voici le texte. Retrouvez les images de l'album du 49e RI vers 1908-1909 dans cette discussion.

Bonne lecture,
Amicalement,
Arnaud de la part de AAA64170
Laurent PEYRELASSE au 49e RI, 2e compagnie, vers 1908.
Image
MEMOIRES DE CAMPAGNE DE LA GUERRE 1914/1918
de Laurent PEYRELASSE,
fantassin du 49ème R.I. de Bayonne.
PEYRELASSE, Laurent, fils de PEYRELASSE, Jean-Pierre (1859-1952) et ESCOT, Marie (1861-1899), né
à Lucq de Béarn le 31 octobre 1887, décédé à Lucq-de-Béarn (Pyrénées-Atlantiques) le 27 novembre
1974. Il s'est marié le 8 octobre 1919 à Lucq-de-Béarn (Pyrénées-Atlantiques) avec CAMALÈS, Marie
(1891-1977).

Mobilisé le 2 août 1914 au 49ème R.I. de Bayonne, je suis resté au dépôt jusqu’au 4
septembre 1914. Le 5, je suis parti en renfort et nous avons rejoint le régiment, c'est-à-dire le 49ème
à Provins (Seine et Marne). A ce moment là a commencé notre grande attaque sur la Marne qui a
bien réussie d’ailleurs car nous avons refoulé l’ennemi jusqu’à Craonne en cinq jours. Toutefois, je
n’oublierai pas de signaler la fameuse matinée de Montdement qui nous couta pas mal de
monde.

C’est le 8 septembre que le 49ème a enlevé la position très fortement organisée par les
allemands, de haute lutte à six heures du matin. De là, nous les avons chassés jusqu’à Craonne
sans trouver de trop grande résistance, pendant quatre jours.

Observations : nuit du sept au huit, grand déclic d’obus dans le bois de Montmirail ; un lieutenant
tué, un homme également tué par un obus tiré près de nous dans le bois. C’est les premiers morts
que je vois dans la campagne.

Arrivés en face de Craonne le 11, encore une position des plus périlleuses, il n’y a pas de
doute, il faut les repousser au plus loin. Nous avons donc attaqué le 12 sans obtenir grand succès.
Enfin, le 13 attaque, encore de notre part. Cette fois-ci, nous avons réussi à leur prendre une bonne
part de leur fameuse position dite : Plateau de Craonne. Malheureusement pour nous, tout cela
n’a pas été de longue durée. J’oubliais de citer qu’on avait pris le village de Craonne et c’est là que
le 14 au soir, les bôches sont venus nous faire une petite surprise, au moment où nous les croyions
loin de nous , d’une vingtaine de kilomètres au moins. On était entrain d’organiser un convoi de
prisonniers qu’on avait fait le jour avant, on se disposait à les emmener en gare de Thivet. Voilà
que ces messieurs nous sont tombés sur le paletot de tous leurs fusils et mitrailleuses. Inutile de
dire que ce moment a été le sauve qui peut et la pagaille complète dans nos rangs. On est
parvenus quand même à se regrouper à la sortie du village ; après ça, on est remonté à l’attaque
comme des lions. Mais Dieu sait quels étaient tous nos efforts devant un ennemi très supérieur en
nombre et en matériel, à ce moment là.

Enfin, et pour tout dire, on a attaqué pendant vingt quatre heures. Résultat total, on s’est
fait écraser littéralement, un point c’est tout ! Cette terrible journée du 14 septembre compte dans
ma mémoire comme étant une des plus terribles de toute la campagne.

Maintenant, le quinze, on s’est tenus sur nos positions de la veille et sur la défensive, car il

faut tout dire, ce n’est plus le moment d’attaquer. Le seize, on a été relevé des lignes et ce n’était
que temps ! Par la 249ème division. Le tout petit nombre que nous étions encore… Nous sommes
passés en réserve dans les bois de Blanc Sablon.

Observations : le 14, Jean Canfranc*a été fait prisonnier, mon chef de compagnie tué, le colonel
Capolin tué également. Sur 500 hommes d’effectif normal en temps de paix, nous restions 73. Le
16 il a fallu renforcer le régiment qui nous avait relevés car il ne pouvait plus tenir sa position. La
principale cause de leur fléchissement c’est qu’ils se sont laissé surprendre dans leurs tranchées du
fait qu’un bataillon a été fait prisonnier.

Les bôches en ont profité pour se faire un passage et envahir tout le plateau. A ce moment
là, tout le régiment de première ligne était menacé d’encerclement, alors il fallait encore une fois
leur prêter renfort ce qui a fini de nous écraser complètement.

A partir de ce moment, on n’était plus capables de combattre : plus de chefs dans les rangs,
pas grande abondance de munitions, quand à la nourriture, il y avait déjà cinq jours qu’on n’avait
rien touché. On est donc restés trois jours dans les bois, à attendre des vivres et du renfort.

Le 20 septembre en effet, on était de nouveau au complet avec du renfort venu de
Bayonne. A partir de ce jour là, on a eu un peu de ravitaillement également. Le 20, pour la
première fois, on a pris un peu de repos à Beaurieux près de Craone.

Nous sommes revenus en ligne le 25 au soir. Nous sommes cantonnés à Vallogne en liaison
avec l’armée anglaise.

Le 26 septembre, il s’est produit de nouveau une grande attaque sur le front du deuxième
bataillon de chez nous. La lutte a duré toute la journée mais on avait conservé toutes nos
positions. Le 28, on a encore changé de secteur. On a été passer deux jours dans le village
d’Outches en réserve dans les caves. Le 30 nous sommes repartis en soutient d’artillerie, un peu
plus en arrière, au lieu dit : Moulin Rouge.

Observations : à partir du 20 on a passé trois jours en repos dans le village de Beaurieux ( Aisne.)
Pendant ce temps, le bombardement faisait rage sur le village ; surtout la nuit, ce qui fait que tous
les jours il y avait des blessés et des tués. C’était la vie dure, même au repos. Malheureusement,
on n’avait pas fini comme on avait l’air de le croire à ce moment là ! Nous y sommes restés 2 jours ,
puis retour à Beaurieux où nous avons reçu encore un petit renfort venu du 6ème de Saintes.

Après, nous avons continué à faire cette vie là : six jours de repos pour huit de combat. Le
20 décembre j’ai eu la veine de trouver un petit emploi pour sortir un peu des tranchées. J’ai donc
été désigné comme chef d’équipe d’un groupe de cantonniers, pour refaire les routes d’accès en
première ligne car il faut croire que tous les chemins étaient impraticables, après tout le matériel
d’artillerie de toute sorte qui passait. La réparation était nécessaire et on s’est mis à l’œuvre. On a
eu la chance d’y rester longtemps ce qui fait qu’on s’en est épargné de très dures. Surtout qu’il
faisait un assez mauvais temps puisque c’était l’hiver.

Enfin, le 49ème est resté dans le secteur jusqu’en mars 1916. De là on a été dirigés vers
Verdun. C’est là aussi qu’il y en avait de bien mûres. Il fallait donc y aller, c’était notre tour. Tous
les régiments de France y sont passés dans cette terrible fournaise, et tous y ont laissé des plumes.

De son côté, le pauvre 49ème en a pris une bonne part, il en a fallu des renforts pour combler le
vide ! On est arrivés dans Verdun le 21 mai au soir, montés en première ligne dans la nuit du 23 au
24. Nous avons relevé le 174 et les sénégalais. Belle relève, on s’est trompé de direction, nous
avons atterri dans les tranchées allemandes ; là il s’en est suivi un combat au corps à corps. On y a
laissé une vingtaine de copains du bataillon et on a été obligés de nous porter à l’arrière. On y est
resté quand même jusqu’au 30. Nous avons été relevés pour revenir de nouveau sur Verdun, puis
nous avons pris les autos après avoir pris deux jours de repos.

Cette fois-ci en direction de l’Argonne. Nous avons été debout quinze jours, ensuite
quinze jours de repos à Beurville (Haute Marne). Après ça, nous avons été à Authe (Ardennes) une
quinzaine de jours également. Nous nous sommes rendus à Craonne au début de juillet 1916. A ce
moment là, nous avons reçu un important renfort de la classe 16, ce qui nous a permis de tenir de
nouveau un secteur assez mouvementé d’ailleurs, mais enfin, il n’y a pas eu trop de mal durant les
trois mois ou nous sommes restés là. Ce secteur, comme je l’ai dit plus haut était à risques, mais de
notre côté, c’était bien fortifié : fils de fer barbelés, chevaux de frise, et surtout de fameux abris
en cas de bombardement.

Tout à fait en première ligne, la difficulté était réelle. Quand on était un peu trop près avec
les boches. Parfois, on était qu’à peine vingt mètres les uns des autres, ce qui fait que les combats
à la grenade n’étaient pas rares sous le secteur de Craonne. Tous les soirs, la partie se jouait d’un
côté ou de l’autre de ce maudit secteur. Il faut surtout dire qu’on a eu de la chance de ne pas
perdre trop de monde, mais souvent des crises à cause de cette saleté de grenades et de torpilles.

La relève de l’Argonne a eu lieu dans les derniers jours de septembre. En automobile
encore une fois, mais ce coup-ci on était dans la bonne direction. Nous voilà partis au camp de
Mailly-Champagne en grand repos pour deux mois ; on a été cantonnés dans un petit village non
loin du camps dit de Grandville. Nous avons fait la belle vie durant quelques jours, un peu
d’exercice, mais enfin, on était à peu près heureux.

On ne se méfiait pas d’un petit plat qui nous pendait au nez. C’est que dans la Somme ça
bardait dur en ce moment là. Notre tour approchait tous les jours d’aller faire une petite virée par
là. Cette fois-ci nous avons fait tout le trajet à pied, en plein mauvais temps, car je dirai que c’est
dans les débuts de décembre. Enfin pour finir de nous faire arriver, car on n’en pouvait plus, ils
nous ont embarqués le dernier jour dans les autos.

Nous voilà donc rendus dans ce fameux pays de la Somme, dans l’eau jusqu’au genoux,
parfois presque à la ceinture. Il faut l’avoir vu pour y croire ! On nous a donné un jour de repos
avant de monter en ligne. Quel beau repos dans ce petit village à moitié démoli par les
bombardements. Pour entrer dans les maisons, il fallait faire des passerelles avec des planches,
tellement il y avait d’eau, dans les rues, les appartements du réez de chaussée. C’est là que j’ai pu
voir, le lendemain à Cyprien Gouardères* qui était à ce moment là au 143ème RI ; on a pu boire un
coup ensemble malgré tout car il était en possession d’une bonne bouteille de Saint Emilion. Il
était relevé le lendemain pour aller en Alsace ; mais pour nous, c’était autre chose. Le lendemain
on montait en première ligne remplacer les copains qui étaient là depuis longtemps et qui avaient
attaqué plusieurs fois. Heureusement pour nous, les grands combats de la Somme ont cessé un
peu donc on n’a pas fait d’attaques. Pour ça, on a eu assez de mal car les boches étaient décidés à
nous persécuter nuit et jour. Ils étaient tellement rageurs d’avoir perdu tout ce terrain qu’ils nous

arrosaient de leurs obus, uniquement pour se venger de leur défaite.

Pour ma part, j’avais une bien mauvaise impression de notre nouveau secteur, et je ne
m’étais pas trompé, hélas ! Il y avait quelque chose qui me disait que je devrais rester sur ce
terrain, par là, et également le jour de la relève arrivait, qui devait avoir lieu avec l’armée anglaise.

Je suis resté là jusqu’au dernier jour, c'est-à-dire jusqu’au jour de la relève, mais ce jour
n’était pas ma chance. Juste au moment de la relève, on aurait dit un miracle, le boche nous lance
une torpille en plein sur nous ; ça a été une véritable catastrophe, sur les quatre hommes et un
caporal dont se composait le poste, il y a eu trois morts et deux blessés dont j’étais du nombre.
Grièvement touché, l’épaule gauche écrasée, complètement démontée, ainsi que quatre larges
entailles au bras et à la jambe gauche, blessé également au visage, enfin, à mon tour j’étais
sérieusement amoché. Fort heureusement, j’avais d’excellents camarades qui m’ont porté
assistance, sans quoi je me serais désaigné sur place, étant incapable de me sauver seul, j’étais
complètement paralysé.

On m’a transporté au poste du Commandant de Compagnie : lieutenant Le Barilier. C’est lui
qui a procédé à mon premier pansement, aidé des deux camarades qui m’avaient enlevés. Le
pansement provisoire bien fait, on m’emporte vers le major du bataillon qui se trouve à quinze
cent mètres de là. Le major m’a refait le pansement car le sang n’arrêtait pas de couler. Par
précaution, une piqure pour le tétanos et une fois bien soigné, me voilà de nouveau dirigé vers les
automobiles au carrefour d’Estrée. C’était pas le premier voisin, il y avait une affaire de sept
kilomètres avant de trouver la route. On a eu assez de peine pour y arriver car il y avait de la neige
et il m’a fallu rouler plus d’une fois dans les trous d’obus vu les difficultés qu’il y avait pour
marcher dans la neige, et en pleine nuit, forcément, les porteurs glissaient bien souvent et du fait,
j’ai roulé et hurlé dans la neige plusieurs fois. Nous voilà pourtant rendus aux automobiles…

Ces faits de guerre ont été écrits par Laurent Peyrelasse et recueillis par sa fille ainée Elise
Barthalou. Elle va poursuivre le récit avec les faits racontés de vive voix par son père au grès des
discussions « à la veillée » dont il était friand.

Au moment de sa blessure, le Major du régiment qui fit les pansements a du mettre
plusieurs tampons de coton en drain afin d’arrêter l’hémorragie. Au moment de l’opération,
certains tampons furent oubliés. Quelques jours plus tard, le bras et l’épaule ont gonflé, une forte
fièvre se révéla et la blessure prit une vilaine couleur violacée. La gangrène était déclarée. Nouvelle
opération, le tampon fut enlevé mais, la fièvre persista. Mon père se trouvait dans un état très grave.
Une religieuse s’occupait de lui, on ne pouvait l’amputer vu que l’épaule était brisée. Le chirurgien
déclara à la religieuse : « celui-là je vous le donne, si vous me le sauvez, ce sera votre miracle ».
Pendant quatre jours et quatre nuits, cette femme lui a fait des compresses d’eau bouillie. Au
cinquième jour la fièvre a baissé, quelques jours plus tard il était sauvé. Papa lui donna son crucifix,
gravé par lui, car il passait son temps libre à graver le cuivre dans les tranchées, en récupérant les
obus qui jonchaient le sol. Il travaillait ainsi pour ses amis fabricant crucifix et vierges, des chevalières
aussi qu’il faisait bénir par l’aumônier. Le Colonel, lors d’une permission lui procura du petit outillage
à graver, mais ses travaux et ses outils rassemblés dans une musette furent définitivement perdus
lorsqu’il fut blessé.

Après avoir passé une année à l’hôpital de Caen, Laurent a repris son service d’abord

en rapatriement à Bayonne ou il est affecté sur la frontière avec l’Espagne dans la vallée de Baïgorry/
Les Aldudes en qualité de garde-frontière. A l’armistice, il fut rappelé pour une période d’occupation
en Allemagne.

Il fut décoré de la Croix de guerre, cité à l’ordre de la Nation, et reçut la médaille militaire.

De retour au Pays, Laurent n’arrivait plus à supporter la douceur d’un lit, il dormit au sol durant
de longues semaines tout en reprenant son travail de cantonnier. Il épousa Marie en octobre 1919.
Celle-ci vivait avec sa mère et ses trois sœurs. Le seul homme restant à la maison : Pierre Camalès
(18ème RI) avait été tué devant Douaumont lors d’un acte héroïque mentionné dans divers ouvrages.
Laurent reprit la ferme de Marie, eut cinq enfants et seize petits enfants. C’était un magnifique
passeur de mémoire, un sage, sa famille le vénère toujours.

Index : Jean Canfranc était originaire de Lucq de Béarn et ami de Laurent. Cyprien Gouardères était
voisin et ami de Laurent. Ils se retrouvèrent tous trois à Lucq à la fin de la guerre.
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pouldhu
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Re: Journal de guerre d'un fantassin du 49ème RI de Bayonne

Message par pouldhu »

Bonjour, dans le texte mis en ligne par Arnaud, il y a deux coquilles (erreur de frappe ?) : période Craonne, le village de Vallogne est en fait le village de Vassogne et celui de Outches est Oulches devenu Oulches-La-Vallée-Foulon.

Voici un croquis du 49ème RI :
Image

Cordialement,
Gilles.
AAA64170
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Re: Journal de guerre d'un fantassin du 49ème RI de Bayonne

Message par AAA64170 »

[quotemsg=3503,5,2831]Bonjour, dans le texte mis en ligne par Arnaud, il y a deux coquilles (erreur de frappe ?) : période Craonne, le village de Vallogne est en fait le village de Vassogne et celui de Outches est Oulches devenu Oulches-La-Vallée-Foulon.

Voici un croquis du 49ème RI :
http://img64.imageshack.us/img64/9664/r ... danscc.jpg

Cordialement,
Gilles.[/quotemsg

Merci Gilles pour vos corrections. Effectivement, il s'agit d'une erreur de ma part, les noms de lieux dans le texte de mon grand père étaient délicats à déchiffrer, à bientôt pour d'autres avancées.
AAA 64170.
AAA64170
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Ferns
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Re: Journal de guerre d'un fantassin du 49ème RI de Bayonne

Message par Ferns »

Bonjour,
Merci pour ce précieux témoignage.
Une autre coquille : lors de la relève en septembre 14 il faut à mon avis lire 249 RI et non DI.
J'en profite pour demander aux Basques la signification exacte de B.P : je suppose qu'il s'agit de Pays basque, mais en langue régionale, ça donne quoi ?

Cordialement,


L'homme en campagne a les mêmes besoins qu'en temps de paix ; ces besoins deviennent même plus impérieux, étant exacerbés par une existence plus active et plus énervante.(Henry Mustière)
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peyo
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Re: Journal de guerre d'un fantassin du 49ème RI de Bayonne

Message par peyo »

Bonsoir Jé, bonsoir à tous
B.P. cela veut dire Basses Pyrénées actuellement Pyrénées Atlantiques
bonne fin de soirée
Cordialement du Pays Basque
Peyo
[:peyo]
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Ferns
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Re: Journal de guerre d'un fantassin du 49ème RI de Bayonne

Message par Ferns »

Bonsoir Peyo,
Oui, oui... je m'en suis rendu compte après en repensant au sponsor d'une équipe de cyclistes du tour de France, hi,hi,hi...
Merci !
L'homme en campagne a les mêmes besoins qu'en temps de paix ; ces besoins deviennent même plus impérieux, étant exacerbés par une existence plus active et plus énervante.(Henry Mustière)
mailha
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Re: Journal de guerre d'un fantassin du 49ème RI de Bayonne

Message par mailha »

Merci pour ce témoignage bouleversant. Mon grand-père est également parti en guerre le 2 août au sein du 49 RI. Je raconte son histoire dans mon roman "Les oubliés du chemin des dames" paru en 2008 chez Elkar. Eric Mailharrancin
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