Bonjour
Histoire de rebondir sur l'utilisation des mortiers en tir antiaérien et pour prouver que cela existe, je vous joins quelques extrait du manuel GB du mortier de 3 inch Stockes datant de 1919.
Il doit exister un handbook sur l'utilisation de ce type de matériels peut-être même dans un manuel US de 18 .
Cordialement
Jean Paul
PS
IL vaut mieux s'enfoncer dans le noir qu'un clou dans la fesse gauche (Pierre Dac)
Il serait intéressant de lire des rapports d'essais!
En tout cas, les deux Instructions françaises successives relatives au mortier Stokes de 81 mm modèle 1918, datées du 20 juin 1919 et du 15 avril 1922, ne mentionnent aucun de ces accessoires pour le tir contre-aéronefs qui ont probablement fait l'objet d'expérimentations dans l'Armée française.
Je ne trouve rien non plus à ce sujet dans les manuels américains des années 1920.
Cordialement,
Guy François.
Bonsoir et merci Demex400 d'avoir ouvert ce sujet pour partager ces documents.
Pour compléter ce que j'avais déjà avancé dans mon post sur le Minenwerfer, voici un témoignage d'un soldat Néo-Zélandais issu de l'ouvrage "With the Trench Mortars in France".
Ainsi, on peut y lire que durant la bataille de Messines, certains avions allemands volant très bas, a été testé le tir anti-aérien par des mortiers de tranchée Stokes.
Trois de ces engins auraient été positionnés à moins de 150 mètres d'intervalles chacun et un système pour déclencher le tir à distance, de façon décalée, fut mis au point.
Le premier avion allemand passant dans le coin essuya les tirs de ce nouveau dispositif et bien qu'il ne fut pas détruit, fit au plus vite retour dans ses lignes.
Cette nouvelle méthode sembla intriguer les allemands puisque plusieurs avions survolèrent à plus haute altitude la zone afin d'observer le "pourquoi" du "comment".
"During our two months of trench warfare following the battle of Messines we experimented with the Stokes for anti-aircraft defence, and found it most successful. In this branch we(at that time I was in the 4th Light Trench Mortar Battalion)were the first battery to try this exciting means of stopping Hun aircraft from flying over our trenches.
I remember the first day we tried the Stokes out in its new capacity, how excited we all were at the possibility of bringing down an enemy 'plane. We set up three guns at intervals of about 150 yards along the front: one gun with fuses cut to burst at three seconds, another at four seconds, and another at five seconds; and patiently awaited developments. It was not long before our patience was rewarded, and a big enemy plane crossed our line at a height of about 500 feet. The nearest gun opened on him with two fine bursts just above him, while simultaneously the second gun put two equally good bursts underneath. The Infantry were very interested and excited at the thought of the possibility of bringing down a 'plane, and the machine seemed to falter and fall and then right itself and made off back to the enemy lines. Other enemy planes came over that day to investigate this new method of ours in anti-aircraft defence, but were very wary, and kept at a height where our mortars could not reach them.
In effect, the result obtained was this: that our lines were very seldom crossed by low-flying enemy 'planes in this sector."