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source : http://assalga.over-blog.com/article-6725810.html
En février 1916, Georges Claude rencontre le chef de cabinet de Galliéni, alors ministre de la Guerre, qui lui demande d'étudier un canon de tranchées à faible portée (500 m) capable de lancer des projectiles lourds avec une grande précision.
Claude se met au travail avec toute son ardeur, et dès le 20 mars 1916 ont lieu les premiers essais du "canon à brai " dont 1'affût est constitué tout simplement d'une masse de brai coulée dans un trou creusé dans le sol. Cette vasque visqueuse permet d'orienter le canon, mais au départ du coup, elle se comporte comme un solide très dur, grâce à quoi le canon reste parfaitement pointé pour le coup suivant.
Quant au canon, c'est un simple tube d'acier enfoncé dans le brai, sur lequel vient se glisser un long projectile creux.
Le 7 mai 1916, un tir d'essais a lieu à Satory, en présence de Paul Painlevé, ministre de 1'Industrie Publique et des Inventions. Des projectiles de 110 kg atteignent une cible à 450 m, avec une grande précision.
Le 7 juillet, il obtient des portées de 750 m, avec des projectiles améliorés, par 1'emploi de tubes sans soudure qu'il a pu faire étirer et usiner, grâce á 1'obligeance des ateliers Thomson-Houston.
Les témoins du tir sont stupéfaits de voir que le pointage du canon reste rigoureusement maintenu après chaque tir.
C'est trop beau pour les experts du Comité de1'Artillerie, qui prétendent maintenant demander au canon de tranchées, une portée de 1000 m, puis de 1500 m.
Comme dit alors Georges Claude : "Chaque fois qu'un instrument est bon à quelque chose, on lui demande autre chose, qu' il fera moins bien et malheur à 1'inventeur, s'il n'est pas de la Maison". C'est ce qui arrive à Claude, comme on s'en doute déjà.
source : http://media.edition-sciences.com/sommaire/0396_som.pdf
Chapitre 7. Le combat de la science continue.
45-48 ans. 1915-1918 195
Les gaz de combat 195
Le canon à brai affronte l’Artillerie 197