Deux photos d'époque (sans doute photos originales) de canons d'ALVF, mais sur lesquelles ne figure aucun renseignement (type, lieu, date )...
???????
Cordialement,
alain
canons de gros calibre
Re: canons de gros calibre
Bonsoir à tous,
Deux photos d'époque (sans doute photos originales) de canons d'ALVF, mais sur lesquelles ne figure aucun renseignement (type, lieu, date )...
???????
Cordialement,
alain
Deux photos d'époque (sans doute photos originales) de canons d'ALVF, mais sur lesquelles ne figure aucun renseignement (type, lieu, date )...
???????
Cordialement,
alain
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Austerlitz
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Re: canons de gros calibre
Bonjour,
La première est un 340mm Modèle 1912 sur affût à berceau Saint-Chamond (on distingue à son arrière ce qui visiblement semble bien être son wagon à munitions), la deuxième, un 520mm Modèle 1916 sur affût à glissement Schneider.
Je ne suis malheureusement pas assez qualifié pour vous donner des lieux et dates de prise de vue. La seule chose dont je suis à peu près sûr, c'est que les deux photos ont été prises au même endroit.
Merci pour ces deux très beaux clichés.
Cordialement.
La première est un 340mm Modèle 1912 sur affût à berceau Saint-Chamond (on distingue à son arrière ce qui visiblement semble bien être son wagon à munitions), la deuxième, un 520mm Modèle 1916 sur affût à glissement Schneider.
Je ne suis malheureusement pas assez qualifié pour vous donner des lieux et dates de prise de vue. La seule chose dont je suis à peu près sûr, c'est que les deux photos ont été prises au même endroit.
Merci pour ces deux très beaux clichés.
Cordialement.
"Pour la France et de bon coeur".
Re: canons de gros calibre
Bonjour,
Il y a une certitude, ces photographies datent au plus tôt du printemps 1918, car les deux obusiers de 520 mm modèle 1916 construits ont reçu leur peinture de camouflage à cette période, auparavant ils sont en "gris artillerie" lors de leurs essais au Creusot.
Deux petits commentaires:
-le 340 B modèle 1912 a à l'avant un "wagon tamponneur" car le tube de grande longueur excède le gabarit en longueur de l'affût.
-le wagon arrière n'est pas le wagon à munitions "réglementaire" qui est blindé, on ne pourrait charger la pièce dans ces conditions car la grue de chargement à l'arrière de la plateforme vient saisir les gros obus par une trappe du toit du wagon blindé car, bien entendu, le poids des obus de 540 kg exclut toute autre manipulation.
-je serais très intéressé par un gros plan des personnages à la porte du wagon arrière du 340, je me demande si ce ne sont pas des américains.La France a en effet prêté deux de ses six précieux canons de 340 mm modèle 1912 à nos alliés dépourvus d'artillerie à longue portée.Le 340 Mle 1912 est la pièce française à la plus longue portée (31.000 m en 1916, 33.000 m en 1918 et 44.400 m...mais en 1930 seulement).
La localisation est probablement à Mailly car un 520 y a été essayé en 1918, l'autre étant à Saint-Pierre-Quiberon pour essais qui aboutiront à la destruction accidentelle d'un de ces obusiers "monstres".Le deuxième 520 a alors ensuite été envoyé de nouveau à Saint-Pierre-Quiberon.
On ne peut exclure en toute logique une photograhie prise au Creusot car la construction des deux derniers 340 B a eu lieu en 1918 seulement (les quatre premiers ayant été construits dès 1916) et les deux 520 ont été achevés au Creusot fin 1917 et début 1918.
Je penche donc sans preuve formelle plutôt à Mailly où ont eu lieu des essais balistiques d'un 520 et des deux derniers 340 B construits.
Cordialement,
Guy François.
Il y a une certitude, ces photographies datent au plus tôt du printemps 1918, car les deux obusiers de 520 mm modèle 1916 construits ont reçu leur peinture de camouflage à cette période, auparavant ils sont en "gris artillerie" lors de leurs essais au Creusot.
Deux petits commentaires:
-le 340 B modèle 1912 a à l'avant un "wagon tamponneur" car le tube de grande longueur excède le gabarit en longueur de l'affût.
-le wagon arrière n'est pas le wagon à munitions "réglementaire" qui est blindé, on ne pourrait charger la pièce dans ces conditions car la grue de chargement à l'arrière de la plateforme vient saisir les gros obus par une trappe du toit du wagon blindé car, bien entendu, le poids des obus de 540 kg exclut toute autre manipulation.
-je serais très intéressé par un gros plan des personnages à la porte du wagon arrière du 340, je me demande si ce ne sont pas des américains.La France a en effet prêté deux de ses six précieux canons de 340 mm modèle 1912 à nos alliés dépourvus d'artillerie à longue portée.Le 340 Mle 1912 est la pièce française à la plus longue portée (31.000 m en 1916, 33.000 m en 1918 et 44.400 m...mais en 1930 seulement).
La localisation est probablement à Mailly car un 520 y a été essayé en 1918, l'autre étant à Saint-Pierre-Quiberon pour essais qui aboutiront à la destruction accidentelle d'un de ces obusiers "monstres".Le deuxième 520 a alors ensuite été envoyé de nouveau à Saint-Pierre-Quiberon.
On ne peut exclure en toute logique une photograhie prise au Creusot car la construction des deux derniers 340 B a eu lieu en 1918 seulement (les quatre premiers ayant été construits dès 1916) et les deux 520 ont été achevés au Creusot fin 1917 et début 1918.
Je penche donc sans preuve formelle plutôt à Mailly où ont eu lieu des essais balistiques d'un 520 et des deux derniers 340 B construits.
Cordialement,
Guy François.
Re: canons de gros calibre
Bonsoir à tous, merci pour vos renseignements.
J'ai trouvé ces photos dans une brocante à Saint-Raphaël et si j'ai bien compris, sans doute provenant des environs de Draguignan !!!
Le 520 est vraiment impressionnant.
Voici un gros plan des personnages de droite, ce n'est pas terrible mais il semble que l'un d'eux porte un chapeau.
On peut remarquer que le 340 mm porte 2 inscriptions .
Il me semble, en bidouillant avec photoshop, que les 3 premiers chiffres sur la partie latérale pourraient être 281....
Sur le canon, encore plus dur, au début peut-être R6 ?
La configuration et le nombre voies au premier plan et la ligne aérienne tout à fait identique sur les deux photos au second plan montrent que les deux piéces sont sur la même voie et sans doute font partie du même convoi.
Cordialement,
alain
J'ai trouvé ces photos dans une brocante à Saint-Raphaël et si j'ai bien compris, sans doute provenant des environs de Draguignan !!!
Le 520 est vraiment impressionnant.
Voici un gros plan des personnages de droite, ce n'est pas terrible mais il semble que l'un d'eux porte un chapeau.
On peut remarquer que le 340 mm porte 2 inscriptions .
Il me semble, en bidouillant avec photoshop, que les 3 premiers chiffres sur la partie latérale pourraient être 281....
Sur le canon, encore plus dur, au début peut-être R6 ?
La configuration et le nombre voies au premier plan et la ligne aérienne tout à fait identique sur les deux photos au second plan montrent que les deux piéces sont sur la même voie et sans doute font partie du même convoi.
Cordialement,
alain
-
grandchamps
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Re: canons de gros calibre
Hello , amis de l'artillerie,
Puis je soumettre sous le poste d'Alain quelques autres documents lourds ?.
de l' album du capitaine alexandre Mounicot, (23è batterie du 7è RAC de l'AD 60)
j'extrais cette photo d'un canon d'ALVF qui vous paraitra plutôt la réplique naine du monstre ci-dessus .
la photo est légendée par Alexandre lui-même:
"25 septembre (1915 NDLR) , train blindé le long de la route de Perthes ,
n'a cessé de tirer pendant plus de 15 jours
sur la ligne de communication de l'ennemi vers Somme-Py.
photo prise par le sous lieutenant Urvoy (etat major du 1er groupe de l' AD 60 .NDLR)
Quel est son calibre et combien d'hommes le servent ?
Merci
le prochain doct arrive incessamment
etienne
Puis je soumettre sous le poste d'Alain quelques autres documents lourds ?.
de l' album du capitaine alexandre Mounicot, (23è batterie du 7è RAC de l'AD 60)
j'extrais cette photo d'un canon d'ALVF qui vous paraitra plutôt la réplique naine du monstre ci-dessus .
la photo est légendée par Alexandre lui-même:
"25 septembre (1915 NDLR) , train blindé le long de la route de Perthes ,
n'a cessé de tirer pendant plus de 15 jours
sur la ligne de communication de l'ennemi vers Somme-Py.
photo prise par le sous lieutenant Urvoy (etat major du 1er groupe de l' AD 60 .NDLR)
Quel est son calibre et combien d'hommes le servent ?
Merci
le prochain doct arrive incessamment
etienne
fafouille
Re: canons de gros calibre
Bonsoir,
Cette pièce est un canon de 19 cm modèle 1870-93 sur affût tous-azimuts Schneider, trois groupes, totalisant 18 pièces sont utilisés lors de l'offensive de Champagne de septembre 1915.
En tout, 26 pièces de ce type seront construites en 1915 et 1916.En 1915, l'appellation "train blindé" est courante, ensuite on emploiera moins ces termes.
Le 19 cm modèle 1870-93 était un canon de côte d'origine "Marine" dont la série fut construite entre 1896 et 1899.On trouve souvent dans différents "sites" une double erreur:
-ce canon n'a équipé aucun navire et n'était en service que dans les batteries d'artillerie de côte avant la guerre.
-ce canon ne date pas de 1870, cette appellation "1870-93" signifie que le tube est construit suivant la technologie datant de 1870 consistant à construire une bouche à feu constituée d'un corps en fonte tubé en acier.Le tracé du canon et les rayures sont conformes au modèle 1893 de la Marine.
A noter que le calibre des tubes en fonte est toujours exprimé en centimètres avant 1910 tandis que celui des tubes entièrement en acier s'exprime en millimètre, tout du moins dans la Marine.
Voici un canon de 19 cm modèle 1870-93 photographié à l'été 1918 près de Villers-Cotterêts, cette pièce appartient au 1er Groupe du 74ème R.A.L.G.P, composé de marins entourant le lieutenant de vaisseau Kerdudo, ce groupe est désormais à 8 pièces et est composé d'une partie des équipages ayant fait partie des 1er et 2ème Groupes autonomes de 19 cm (à chacun 6 pièces en 1915) qui étaient armés par des canonniers-marins, les deux autres groupes de 19 cm étaient composés d'artilleurs "de terre".
Le 1er Groupe se couvrit de gloire de mai à juillet 1918 car la mobilité importante des canons de 19 cm explique que ce groupe fut la première unité d'artillerie d'Armée à se déployer lors des offensives allemandes, avant même l'artillerie à tracteurs et l'artillerie hippomobile!
Canonniers-marins du 1er Groupe du 74ème R.A.L.G.P en 1918.
Cordialement,
Guy François.
Cette pièce est un canon de 19 cm modèle 1870-93 sur affût tous-azimuts Schneider, trois groupes, totalisant 18 pièces sont utilisés lors de l'offensive de Champagne de septembre 1915.
En tout, 26 pièces de ce type seront construites en 1915 et 1916.En 1915, l'appellation "train blindé" est courante, ensuite on emploiera moins ces termes.
Le 19 cm modèle 1870-93 était un canon de côte d'origine "Marine" dont la série fut construite entre 1896 et 1899.On trouve souvent dans différents "sites" une double erreur:
-ce canon n'a équipé aucun navire et n'était en service que dans les batteries d'artillerie de côte avant la guerre.
-ce canon ne date pas de 1870, cette appellation "1870-93" signifie que le tube est construit suivant la technologie datant de 1870 consistant à construire une bouche à feu constituée d'un corps en fonte tubé en acier.Le tracé du canon et les rayures sont conformes au modèle 1893 de la Marine.
A noter que le calibre des tubes en fonte est toujours exprimé en centimètres avant 1910 tandis que celui des tubes entièrement en acier s'exprime en millimètre, tout du moins dans la Marine.
Voici un canon de 19 cm modèle 1870-93 photographié à l'été 1918 près de Villers-Cotterêts, cette pièce appartient au 1er Groupe du 74ème R.A.L.G.P, composé de marins entourant le lieutenant de vaisseau Kerdudo, ce groupe est désormais à 8 pièces et est composé d'une partie des équipages ayant fait partie des 1er et 2ème Groupes autonomes de 19 cm (à chacun 6 pièces en 1915) qui étaient armés par des canonniers-marins, les deux autres groupes de 19 cm étaient composés d'artilleurs "de terre".
Le 1er Groupe se couvrit de gloire de mai à juillet 1918 car la mobilité importante des canons de 19 cm explique que ce groupe fut la première unité d'artillerie d'Armée à se déployer lors des offensives allemandes, avant même l'artillerie à tracteurs et l'artillerie hippomobile!
Canonniers-marins du 1er Groupe du 74ème R.A.L.G.P en 1918.
Cordialement,
Guy François.
-
grandchamps
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- Inscription : mer. sept. 28, 2011 2:00 am
Re: canons de gros calibre
Merci Guy françois,
je joins enfin , et pour terminer ma série de tubes "ALVF" sur ce poste d'Alain , une dernière photo prise par monsieur de St marc,
qui n'avait pas son kodak en poche lorsqu'il partait sur les routes de l'arrière front dans son ambulance:
Nous sommes en gare de Valmy en 1915 ou debut 16.
je joins enfin , et pour terminer ma série de tubes "ALVF" sur ce poste d'Alain , une dernière photo prise par monsieur de St marc,
qui n'avait pas son kodak en poche lorsqu'il partait sur les routes de l'arrière front dans son ambulance:
Nous sommes en gare de Valmy en 1915 ou debut 16.
fafouille
Re: canons de gros calibre
Bonsoir,
Il s'agit ici du transport d'une pièce de marine "demi-fixe" qui ne peut pas tirer sur voie ferrée.
C'est un canon de 16 cm modèle 1893 ou 1891², son affût à châssis modèle 1893 repose sur le wagon à gauche.
C'est une pièce de Marine en acier qui était dénommée avant 1910: 164,7 mm modèle 1893 (on trouve encore cette appellation en 1914-1918 car les habitudes perdurent).Ces pièces sont armées exclusivement par les canonniers marins, les batterie sont d'abord fixes puis "mobiles", les pièces ayant reçu des tracteurs lourds Latil mais la mise en batterie est toujours difficile et s'effectue en employant la voie étroite de 0,60 m.Les pièces reposent pour le tir sur des caissons métalliques démontables (alors qu'en 1914 et 1915, il fallait construire des plateformes en béton ou en madriers de bois).
Cordialement,
Guy François.
Il s'agit ici du transport d'une pièce de marine "demi-fixe" qui ne peut pas tirer sur voie ferrée.
C'est un canon de 16 cm modèle 1893 ou 1891², son affût à châssis modèle 1893 repose sur le wagon à gauche.
C'est une pièce de Marine en acier qui était dénommée avant 1910: 164,7 mm modèle 1893 (on trouve encore cette appellation en 1914-1918 car les habitudes perdurent).Ces pièces sont armées exclusivement par les canonniers marins, les batterie sont d'abord fixes puis "mobiles", les pièces ayant reçu des tracteurs lourds Latil mais la mise en batterie est toujours difficile et s'effectue en employant la voie étroite de 0,60 m.Les pièces reposent pour le tir sur des caissons métalliques démontables (alors qu'en 1914 et 1915, il fallait construire des plateformes en béton ou en madriers de bois).
Cordialement,
Guy François.
-
Austerlitz
- Messages : 46
- Inscription : mar. sept. 13, 2011 2:00 am
Re: canons de gros calibre
Bonjour,
A propos des caissons métalliques destinés à faire reposer le 16cm Mle 1893, a t'on un peu d'information sur ces derniers? Forme et dimensions par exemple?
Cordialement.
A propos des caissons métalliques destinés à faire reposer le 16cm Mle 1893, a t'on un peu d'information sur ces derniers? Forme et dimensions par exemple?
Cordialement.
"Pour la France et de bon coeur".
Re: canons de gros calibre
Bonjour,
"On" a une idée, même très précise, de la question des plateformes utilisées par les canons fixes (ou demi-fixes) des canonniers marins:
-il y a trois modèles de plateformes en bois et en béton pour les 14 et 16 cm de Marine.Ces plateformes peuvent être inclinées pour augmenter la portée du 14 cm.
-il y a une plateforme métallique inclinée pour le 14 cm modèle 1910.
-il y a enfin une plateforme métallique commune pour les 16 cm de modèles 1887, 1891², 1893, 1893 Spécial et 1893-96.Ce sont les canons les plus nombreux des canonniers marins à partir de 1916 et le modèle 1893 représente à lui seul les 3/4 de la dotation.
Voilà la plateforme métallique pour 16 cm, décomposable en trois caissons.Il existe un reportage photographique du montage-démontage complet de la mise en batterie du 16 cm avec minutage des opérations effectuées en employant les treuils des tracteurs lourds Latil pour la mise en place des caissons métalliques et la voie de 0,60 m pour amener à poste l'affût et le tube d'artillerie.
La plateforme métallique sera totalement remaniée après guerre pour utilisation des canons en batteries "semi-mobiles" de côte et éventuellement en emploi terrestre:
Vue en coupe de la plateforme métallique avec sous-sellette en bois.
Vue en plan des trois caissons métalliques composant la plateforme du canon de 16 cm modèle 1893.
Cordialement,
Guy François.
"On" a une idée, même très précise, de la question des plateformes utilisées par les canons fixes (ou demi-fixes) des canonniers marins:
-il y a trois modèles de plateformes en bois et en béton pour les 14 et 16 cm de Marine.Ces plateformes peuvent être inclinées pour augmenter la portée du 14 cm.
-il y a une plateforme métallique inclinée pour le 14 cm modèle 1910.
-il y a enfin une plateforme métallique commune pour les 16 cm de modèles 1887, 1891², 1893, 1893 Spécial et 1893-96.Ce sont les canons les plus nombreux des canonniers marins à partir de 1916 et le modèle 1893 représente à lui seul les 3/4 de la dotation.
Voilà la plateforme métallique pour 16 cm, décomposable en trois caissons.Il existe un reportage photographique du montage-démontage complet de la mise en batterie du 16 cm avec minutage des opérations effectuées en employant les treuils des tracteurs lourds Latil pour la mise en place des caissons métalliques et la voie de 0,60 m pour amener à poste l'affût et le tube d'artillerie.
La plateforme métallique sera totalement remaniée après guerre pour utilisation des canons en batteries "semi-mobiles" de côte et éventuellement en emploi terrestre:
Vue en coupe de la plateforme métallique avec sous-sellette en bois.
Vue en plan des trois caissons métalliques composant la plateforme du canon de 16 cm modèle 1893.
Cordialement,
Guy François.