question attack au gaz

Avatar de l’utilisateur
sylrgm
Messages : 43
Inscription : lun. sept. 22, 2008 2:00 am

Re: question attack au gaz

Message par sylrgm »

:) salut je me pose une question ,durant la querre a til eu des attacks au gaz,quelle pays se servait de cette methode. merci sylvain :hello:
Avatar de l’utilisateur
sylrgm
Messages : 43
Inscription : lun. sept. 22, 2008 2:00 am

Re: question attack au gaz

Message par sylrgm »

avait til des lance -flammes :hello:
Avatar de l’utilisateur
TURPINITE
Messages : 4051
Inscription : dim. mars 04, 2007 1:00 am
Localisation : France
Contact :

Re: question attack au gaz

Message par TURPINITE »

bonjour à tous, Bonjour Sylvain, bonjour Québec,

Voilà un site qui devrait t"intéressé :

http://www.guerredesgaz.fr/

Amicalement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
Avatar de l’utilisateur
sylrgm
Messages : 43
Inscription : lun. sept. 22, 2008 2:00 am

Re: question attack au gaz

Message par sylrgm »

merci :) sylvain
Avatar de l’utilisateur
bruno17
Messages : 1048
Inscription : dim. mars 18, 2007 1:00 am

Re: question attack au gaz

Message par bruno17 »

Bonjour,
"C’est au mois d’avril 1915, en Flandre, que les Allemands employèrent pour la première fois les gaz asphyxiants. Ils avaient disposé sur le front des bonbonnes métalliques, rangées dans des abris blindés, et pleines de gaz dérivés du chlore et du brome. Par vent favorable, ils ouvrirent les récipients ; un système de pression chassa le gaz vers l’ennemi. Les Canadiens virent venir vers eux un nuage verdâtre, qui les obligea à abandonner les tranchées. Parmi ceux qui respirèrent ce gaz empesté, un grand nombre moururent d’asphyxie. La France et l’Angleterre protestèrent solennellement contre ce procédé barbare et, devant l’obstination des Allemands qui continuaient à l’employer, durent se résigner à user de représailles. Au cours de la guerre, l’usage des gaz s’est étendu et perfectionné, si bien que le soldat ne pouvait plus aller à la tranchée ou au combat sans un masque protecteur". BB (Résumé et dessin tiré de "Histoire de la Grande Guerre par un Français")
Image
Un appareil émetteur de gaz asphyxiants (image schematique)
Bruno BAVEREL - Romans: "La voiture de Vandier" - "Les aventures du lieutenant Maréchal" - (Éditions des Indes Savantes) - "Le lieutenant de Mandchourie" (Éditions de L'Harmattan)
Avatar de l’utilisateur
sylrgm
Messages : 43
Inscription : lun. sept. 22, 2008 2:00 am

Re: question attack au gaz

Message par sylrgm »

:) merci pour ses precisions. sylvain
Avatar de l’utilisateur
bruno17
Messages : 1048
Inscription : dim. mars 18, 2007 1:00 am

Re: question attack au gaz

Message par bruno17 »

Bonjour,
Voici en quels termes le lieutenant Paul Dubrulle raconte les effets du bombardement et des obus asphyxiants sur la Somme, en septembre 1916.
« Nous atteignîmes la tranchée de l’Hôpital…Quel spectacle s’offrit alors à nos yeux ! Une éruption volcanique n’eût pas mieux tourmenté le sol. Les abords de la trachée, en avant et en arrière, étaient modelés de gigantesques cratères. La terre argileuse et collante était disloquée sous les chocs brutaux ; les parois des entonnoirs, encore noircies du feu de l’explosion, restaient zébrées de larges fentes qui s’enfonçaient profondément dans le sol ; des blocs énormes, pareils à des rochers, gisaient ça et là dans un chaos indescriptible. Les piquets des réseaux, fracassés, renversés en tous sens, les fils de fer tordus, brisés, couvraient ce sol ravagé d’un fouillis déconcertant. De la tranchée, presque plus de traces…
Nous avançâmes, haletant sous le poids de notre chargement, au milieu de multiples difficultés. Bientôt, cependant, la tranchée devint meilleure, mais elle nous offrit par contre des horreurs que la partie bouleversée nous avait voilées : les cadavres. Cette tranchée était garnie de nombreux abris boches, à l’entrée très basse. Pressé par la marche, je ne perdis pas le temps d’abord à les inspecter, me contentant d’un furtif regard jeté au passage. Mais, voici que tout d’un coup, l’une de ces entrées m’envoya en plein visage une bouffée fétide, qui me souleva le cœur d’un insurmontable dégoût et me fit frissonner d’horreur : l’odeur de cadavres portée à une intensité encore inconnue… Malgré la vive horreur qui m’assaillait à la vue de ce hideux spectacle, je cherchai à m’expliquer la présence de ces nombreux cadavres…Nous avions arrosé la tranchée d’obus asphyxiants, et les ennemis massés dans l’escalier en vue d’une attaque soudaine, avaient été foudroyés.
A ce sujet, il peut être utile d’ajouter, à l’usage des âmes timorées, que les Allemands, lors de l’attaque de Fleury et de la Chapelle Sainte-Fine, lancèrent sur nos lignes plus de deux cent mille obus asphyxiants. Et ce bombardement atroce fut suivi d’un second, plus terrible encore. Nos adversaires ne reçurent donc, dans la tranchée de l’Hôpital, qu’un peu de la monnaie de leur pièce. »

- Prêtre jésuite, Paul Dubrulle est une première fois au Chemin des Dames en 1916 (Soupir, vallon du Troyon). Il combat aussi à Verdun et dans la Somme et monte en grade, devenant sous-lieutenant. Le 8ème RI dont il fait partie, attaque en direction de Chevreux dès les premières heures de l’offensive française, le 16 avril 1917. Paul Dubrulle y est tué à Craonne.
- Ses souvenirs sont publiés dans "Mon Régiment dans la fournaise de Verdun et dans la bataille de la Somme", qui porte essentiellement sur l’année 1916.
BB
Bruno BAVEREL - Romans: "La voiture de Vandier" - "Les aventures du lieutenant Maréchal" - (Éditions des Indes Savantes) - "Le lieutenant de Mandchourie" (Éditions de L'Harmattan)
Répondre

Revenir à « Artillerie »