Popelin Georges, pilote décédé de brûlures par accident d'avion

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jean-noel
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Re: Popelin Georges, pilote décédé de brûlures par accident d'avion

Message par jean-noel »

Bonjour,
Je cherche des confirmations sur le parcours d'un gars de chez moi :
Georges POPELIN, incorporé comme dessinateur ébéniste dans le premier groupe d'aviation
et qui finit Mort pour la France le 30 Juillet 1919 de "brûlures par accident d'avion"
il était passé pilote le 25.11.17 et sergent le 20.02.18

Si quelqu'un a trace d'un accident d'aviation autour du 30 juillet 1919, je cherche.
il a été transporté à l'hôpital Dominique Larrey à Versailles.

Sinon au dessus du livret, on lit "division Observation" au crayon.
un accident de ballon d'observation est-il possible ?
ça serait cohérent avec les brûlures... ?
est-ce précisé sur les fiches MPLF

Sa fiche MPLF
http://www.saintrapt.com/aubusson/wp-co ... opelin.jpg
Son livret
http://www.saintrapt.com/aubusson/wp-co ... pelin1.jpg
http://www.saintrapt.com/aubusson/wp-co ... pelin2.jpg
Lassaque
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Re: Popelin Georges, pilote décédé de brûlures par accident d'avion

Message par Lassaque »

Bonjour,
Il vous faudrait consulter sa matricule aux Archives de Paris.
Sans cela, voici ce qu'on peut en dire :
Appelé avec la classe 1917 le 11 janvier 1916 il est affecté au 2ème groupe d'aviation à Bron (Rhône). Il suit alors une formation de mécanicien monteur d'avions en raison de ses connaissances en ébénisterie. En 1916, il est successivement affecté à une école d'aviation d'Etampes et au parc de réparation de Dijon-Longvic.
Il passe en formation de pilote début 1917; breveté à Avord le 25 avril 1917 (pour cela nommé caporal le 30 mai); perfectionnement à Châteauroux mai/juin 1917. Arrivé au groupe des divisions d'entraînement (GDE) au Plessis-Belleville, division "observation" le 11 juin 1917.
Affecté le 10 juillet 1917 à l'escadrille F 8 et arrivé le 12 au terrain d'Eppeville (Somme). L'escadrille vole sur avions Farman F-40 et travaille au profit de la IIIème armée. Le 11 septembre, la F 8 est affectée à l'aéronautique du 11ème CA (passé entretemps de la IIIème à la VIème armée) et rejoint le terrain de la ferme du Mont de Soissons, près de Serches (Aisne). Blessé à l'épaule par une balle de terre au cours d'une mission photographique le 15 octobre, il parvient à ramener son avion et son passager au terrain. Pour cela, il obtient une citation à l'ordre de l'armée le 19 octobre (JORF du 5 janvier 1918, p.222).
Revenu de convalescence au GDE le 4 décembre 1917 pour entraînement au pilotage des avions Dorand AR-1 et -2 qui équipent alors l'escadrille rebaptisée AR 8. Il rejoint le 13 décembre au terrain de la ferme du Mont de Soissons .
Le 5 janvier 1918, en mission photographique sur le Chemin des Dames, il abat un avion ennemi au-dessus de Monampteuil, ce qui lui vaut (ainsi qu'à son observateur, le Cne Ruby) une citation à l'ordre de l'armée le 6 février 1918 (JORF du 3 mars 1918, p.2852) et sa promotion au grade de sergent (20 février 1918).
Bref passage en stage de pilotage sur avions Salmson 2 au GDE du 23 au 25 janvier 1918 à l'occasion de la transformation progressive de l'escadrille, rebaptisée SAL 8.
Le 10 avril, il effectue une reconnaissance à 200 m d'altitude à 7 km à l'intérieur des lignes ennemies. Il reçoit une autre affectation au 2ème trimestre 1918.
Il revient le 23 juin 1918 au GDE pour entraînement à la chasse. Passé à la division "chasse" le 13 septembre puis à la division "chasse-Nieuport" le 18 et enfin à la division "chasse-Spad" le 21.
Affecté le 7 octobre 1918 à l'Escadre 2 (13ème, 17ème et 20ème groupes de combat) et arrivé le 12 à l'escadrille SPA 65 (GC 13) à Brabant-le-roi (Meuse) .
Après une mission 4 au 16 janvier 1919 au laboratoire photographique d'Issoudun (centre de formation des aviateurs américains), il est affecté le 1er février 1919 au GDE , devenu le centre d'instruction de l'aviation de chasse et de bombardement (CIACB). Il en part le 31 mars 1919 pour le parc n° 10, parc aéronautique de la VIIIème armée, en occupation du Palatinat.
Grièvement blessé dans un accident d'avion à Villacoublay (il s'agit donc vraisemblablement d'un essai d'appareil), il est évacué sur l'hôpital Larrey de Versailles où il meurt de ses brûlures le 30 juillet 1919. La médaille militaire est attribuée à titre posthume (JORF du 16 mars 1928, p.2923).
Désolé, je n'ai rien trouvé concernant son accident.
Cordialement
J. Lassaque




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Lucien Morareau
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Re: Popelin Georges, pilote décédé de brûlures par accident d'avion

Message par Lucien Morareau »

POPELIN Georges, Jean, Etienne, né le 21/10/1897 à 23200 AUBUSSON, MSAC le 30/07/1919
Soldat au 2è Groupe d'aviation, breveté n° 6088 le 25/04/1917 à Avord, ACF n° 6177 le 12/06/1917 sur Farman
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