Le soldat Maurice RIVALAN

[Arnaud Memorial]

Je disais donc, dans un autre post, que j’aimais pousser ma recherche un peu plus loin, pour certains soldats. Prendrez-vous le même intérêt que moi à résoudre cette énigme ... pour laquelle je n’ai pas encore de réponse certaine ?
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Dans l’ossuaire du Mémorial de Dormans, une plaque est accrochée, avec onze noms, dont celui du soldat Maurice RIVALAN. La mémoire locale dit que les onze ont été tués à Dormans.
Mes premières recherches me confirment que


À ce jour, deux Maurice RIVALAN peuvent correspondre à celui qui repose à Dormans.

- Maurice Émile RIVALAN, du 93è RI, mort au Mesnil le 25 septembre 1915, et déclaré sur SdG comme inhumé à Dormans.

- Maurice Pierre RIVALAN, du 7ème RCC, est décédé à Arcis-le-Ponsart le 3 septembre 1914, porté disparu.

Le service des Sépultures de guerre (Metz, contacté par mail) est affirmatif ( le premier RIVALAN a été transféré de Mesnil à Dormans le 20/02/1932) mais ne peut pas nous fournir de précision supplémentaire sur l’origine de cette information. L’hypothèse est possible puisque plusieurs parmi les onze seraient décédés également aux environs de Suippes, Mesnil-les-Hurlus, etc, mais on est à 60 km de Dormans.
Or, le 4 septembre, lendemain du décès du 2ème RIVALAN, le 7ème RCC faisait route de Arcis (20 km au nord de Dormans) à Corrobert, à 20 km au Sud de Dormans (Vous trouverez ces précisions sur http://www.7rch.org/article.php3?id_article=14). Le 4 septembre, on est en pleine retraite, au début de la bataille de la Marne, la gestion des morts est loin d’être organisée, j’imagine.

J’ai encore des pistes de recherche, mais c’est surtout d’infos supplémentaires dont j’ai besoin.
Pourquoi avoir été chercher ces onze soldats à 60 km, les avoir sortis de leur lieu de combat ? Pourquoi ne pas avoir ‘extrait’ une dizaine parmi les 1500 anonymes de l’Ossuaire ou parmi les 1200 identifiés avec un nom, du cimetière militaire de Dormans ?

Et la coïncidence du 2ème Maurice RIVALAN me paraît troublante, pas vous ? En plus, elle correspond à la mémoire locale (mais bon, ça, c’est pas suffisant ...)

Bon, il ne s’agit pas de refaire le monde, en attendant, je conserve l’information de SdG, mais j’aimerais bien avoir plus de certitude...

Bonne continuation à tous, sur ce sujet ou sur d’autres ...
Arnaud

[Frederic RADET]

Pourquoi avoir été chercher ces onze soldats à 60 km, les avoir sortis de leur lieu de combat ?

Bonjour Arnaud,
je peut juste preciser que les transferts ont continués principalement de 1932 à 1935 en ce qui concerne les MPF inhumés dans des cimetières civils.
Peut-être est-ce le cas pour les soldats que tu cites ?

pour la Meuse, les transfets dépassaient parfois les 60 Kms puisque la Nécropoles choisie était Fleury.
Un exemple: les corps de cinq soldats furent exhumés du cimetière civil de Rambucourt, en Meuse, mais à 22 kms de Pont à Mousson.
Cordialement,
Frédéric