Bonsoir
Je reviens avec mes Spads monoplace de bombardement.
Le 16 août 1917 les sergents Lecomte et Schmitter pilotant respectivement les Spad 1637 et 1724 bombardent le terrain d'aviation de Lechterveldervelde.
Emportaient-ils les obus sur les genoux? Disposaient-ils d'un lance-bombe?
Merci d'avance pour toute piste.
Cordialement
Claude
Bombardement avec Spad monoplace
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Re: Bombardement avec Spad monoplace
Claude Thollon-Pommerol
http://www.asoublies1418.fr accueille volontiers tout document personnel ou familial que vous souhaitez partager. Site en reconstruction. Soyez patients.
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Re: Bombardement avec Spad monoplace
Bonjour
Dommage que l'on ne puissse pas consulter le JMO de l'escadrille 103 en ligne...
dans le French air service chronology c'était le Cal américain George Turnure qui aurait été le pilote
du Spad VII 1637-Il aurait été blessé au dessus deFurnes ??
Cordialement
Bruno
Dommage que l'on ne puissse pas consulter le JMO de l'escadrille 103 en ligne...
dans le French air service chronology c'était le Cal américain George Turnure qui aurait été le pilote
du Spad VII 1637-Il aurait été blessé au dessus deFurnes ??
Cordialement
Bruno
- CTP
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Re: Bombardement avec Spad monoplace
Bonjour Bruno, bonjour à tous.
Voici la retranscription exacte (vérifiée 2 fois) des 15 et 16 août 1917 du JMO de la 103.
--------------------------------------------------------------
15 août
**Vol de chasse à 7h 45. Secteur Ypres Dixmude.
Chef de patrouille lieutenant Dumas. S 1649, 1h 05, 2300m.
Sergen Watrin. S 1611, 1h 05, 2400m.
Sergent Schmitter. S 1724, 1h 10, 2500m.
La patrouille rentre en raison du mauvais temps. Rien à signaler.
**Protection des avions de réglage à 8h.
Chef de patrouille lieutenant Desquenne, S 1625, 30mn, 2400m.
Sergent Pernelle, S 1039, 30mn, 2400m.
Sergent Lecomte, S 1637, 30mn, 2000m.
Caporal Reno, S 300, 30mn, 2000m.
Rien à signaler. Mauvais temps.
**Essai de lancement de bombes à 17h 50, sur le terrain de Saint-Pol et environs par:
Sergent Lecomte, S 1637, 15mn, 200m.
Sergent Schmitter, S 1734, 15mn, 200m.
**Essai d'appareil effectué à 18h 10, par le sergent Piétri, S 4235, 25mn, 5000m.
**Vol de chasse à 18h 45. Secteur Ypres Dixmude.
Chef de patrouille capitaine d'Harcourt. 1h 40, 4500m. S 1489.
Lieutenant Hervet. 1h 35, 4500m, S 1611.
Lieutenant Dumas. 1h 30, 5000m, S 1649.
Adjudant Fonck. 1h 40, 5300m, S 1643.
Sergent Lecomte. 1h 30, 4500m, S 1637.
Sergent Pernelle. 1h 35, 4800m, S 1039.
Sergent Schmitter. 1h 30, 4500m, S 1724.
Caporal Reno. 1h 30, 4000m, S 300.
Rien à signaler.
**Vol d'essai effectué à 18h 55 par le lieutenant Desquenne, S 1625, 24mn.
**d'Harcourt <---> Bergues, 25mn, 2000m.
16 août
**Bombardement du terrain d'aviation de Lechtervelde. Départ à 4h25 :
Sergent Lecomte S 1637, 35 minutes, 1000 m,
Sergent Schmitter, S 1524, 1h10, 1000 m.
1 brume épaisse rendant la visibilité très mauvaise, les bombardiers ne peuvent trouver le terrain désigné. Néanmoins il lâche leurs bombes sur des baraquements militaires éclairés à la lisière est du bois de Couekelaere.
1 bombe du sergent Lecomte ne peut être déclenchée. Aucun incident à signaler.
**Vol de chasse à 5h15, secteur Ypres Dixmude.
Lieutenant Dumas, 2 heures, 5400 m, S 1649,
Lieutenant Hervet, 2 heures, 5000 m, S 1489,
Chef de patrouille adjudant Fonck, 1h 45, 5200 m, S 1643,
Sergent Pietri, 1h 15, 5100 m, S4235,
Sergent Watrin, 1h 45, 4000 m, S 1611,
Sergent Pernelle, 35 minutes, 4000 m, S 1039.
Vers 5000 m, à 6 heures, et à l'est d'Ypres, la patrouille se dirige sur 6 monoplans ennemis qui piquent aussitôt dans les nuages sans se laisser approcher.
À 6h15, à 4000 m, dans la même région, la patrouille aperçoit 3 monoplans gris foncé, de très grande envergure. L'adjudant Fonck réussit à les approcher sans en être vu et tire 1 dizaine de cartouches à 1 distance de 40 m sur le dernier qui se trouvait le plus haut.
Aussitôt cet avion tombe à la verticale pendant 1000 m, prend feu en dégageant une épaisse fumée et brûle jusqu'au sol.
Cet appareil porte à 8 le nombre d'appareils ennemis abattus par l'adjudant Fonck. (Homologuée).
Le lieutenant Hervet ayant des ratées est obligé de rentrer.
Le sergent Pernelle atterrit par suite de pannes à Touvé (terrain d'aviation anglais).
**Vol de chasse à 10h10, secteur Ypres Dixmude.
Chef de patrouille Capitaine d’Harcourt, 1h 55, 1600 m, S 1482,
Maréchal des logis Seigneurie, 30 minutes, 1600 m, S 1637,
Sergent Pietri, 1h40, 2500 m, S 4235,
Caporal Turnure, 1h 55,2 1500 m, S 366,
Caporal Reno, 55,2 1200 m, S 300.
Nuages épais entre 600 et 2400 mètres.
Au cours de la patrouille le maréchal des logis Seigneurie et blessé à la tête par un éclat d'obus. Il réussit à ramener son appareil dans les lignes françaises.
Le sergent Pernelle qui avait atterri par suite de panne à Touvé (terrain d'aviation anglais) rejoint l'escadrille à 16 heures S 1039, 15 minutes, 2000 m.
**Vol de chasse à 16h30, secteur Ypres Dixmude:
Chef de patrouille sergent Schmitter, S 1724, 1h35, 3500 m,
Sergent Watrin, S 1511, 1h 05 ,3000 m,
Caporal Turnure, S 1637, 20 minutes, 2000 m.
Activité aérienne ennemie presque nulle.
Activité de l'artillerie antiaérienne très faible.
------------------------------------------------------
Le caporal Turnure pilote le S 1637 dans la dernière patrouille de la journée.
Le maréchal des logis Seigneurie le pilote dans la patrouille de 10h 10 et c'est lui qui est blessé à la tête.
Si le dernier détenteur connu voulait bien rendre le JMO de la 103 au SHD ou dire à qui l'a "rendu" et quand, s'il l'a fait, tout pourrait rentrer dans l'ordre.
Cordialement
Claude
Voici la retranscription exacte (vérifiée 2 fois) des 15 et 16 août 1917 du JMO de la 103.
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15 août
**Vol de chasse à 7h 45. Secteur Ypres Dixmude.
Chef de patrouille lieutenant Dumas. S 1649, 1h 05, 2300m.
Sergen Watrin. S 1611, 1h 05, 2400m.
Sergent Schmitter. S 1724, 1h 10, 2500m.
La patrouille rentre en raison du mauvais temps. Rien à signaler.
**Protection des avions de réglage à 8h.
Chef de patrouille lieutenant Desquenne, S 1625, 30mn, 2400m.
Sergent Pernelle, S 1039, 30mn, 2400m.
Sergent Lecomte, S 1637, 30mn, 2000m.
Caporal Reno, S 300, 30mn, 2000m.
Rien à signaler. Mauvais temps.
**Essai de lancement de bombes à 17h 50, sur le terrain de Saint-Pol et environs par:
Sergent Lecomte, S 1637, 15mn, 200m.
Sergent Schmitter, S 1734, 15mn, 200m.
**Essai d'appareil effectué à 18h 10, par le sergent Piétri, S 4235, 25mn, 5000m.
**Vol de chasse à 18h 45. Secteur Ypres Dixmude.
Chef de patrouille capitaine d'Harcourt. 1h 40, 4500m. S 1489.
Lieutenant Hervet. 1h 35, 4500m, S 1611.
Lieutenant Dumas. 1h 30, 5000m, S 1649.
Adjudant Fonck. 1h 40, 5300m, S 1643.
Sergent Lecomte. 1h 30, 4500m, S 1637.
Sergent Pernelle. 1h 35, 4800m, S 1039.
Sergent Schmitter. 1h 30, 4500m, S 1724.
Caporal Reno. 1h 30, 4000m, S 300.
Rien à signaler.
**Vol d'essai effectué à 18h 55 par le lieutenant Desquenne, S 1625, 24mn.
**d'Harcourt <---> Bergues, 25mn, 2000m.
16 août
**Bombardement du terrain d'aviation de Lechtervelde. Départ à 4h25 :
Sergent Lecomte S 1637, 35 minutes, 1000 m,
Sergent Schmitter, S 1524, 1h10, 1000 m.
1 brume épaisse rendant la visibilité très mauvaise, les bombardiers ne peuvent trouver le terrain désigné. Néanmoins il lâche leurs bombes sur des baraquements militaires éclairés à la lisière est du bois de Couekelaere.
1 bombe du sergent Lecomte ne peut être déclenchée. Aucun incident à signaler.
**Vol de chasse à 5h15, secteur Ypres Dixmude.
Lieutenant Dumas, 2 heures, 5400 m, S 1649,
Lieutenant Hervet, 2 heures, 5000 m, S 1489,
Chef de patrouille adjudant Fonck, 1h 45, 5200 m, S 1643,
Sergent Pietri, 1h 15, 5100 m, S4235,
Sergent Watrin, 1h 45, 4000 m, S 1611,
Sergent Pernelle, 35 minutes, 4000 m, S 1039.
Vers 5000 m, à 6 heures, et à l'est d'Ypres, la patrouille se dirige sur 6 monoplans ennemis qui piquent aussitôt dans les nuages sans se laisser approcher.
À 6h15, à 4000 m, dans la même région, la patrouille aperçoit 3 monoplans gris foncé, de très grande envergure. L'adjudant Fonck réussit à les approcher sans en être vu et tire 1 dizaine de cartouches à 1 distance de 40 m sur le dernier qui se trouvait le plus haut.
Aussitôt cet avion tombe à la verticale pendant 1000 m, prend feu en dégageant une épaisse fumée et brûle jusqu'au sol.
Cet appareil porte à 8 le nombre d'appareils ennemis abattus par l'adjudant Fonck. (Homologuée).
Le lieutenant Hervet ayant des ratées est obligé de rentrer.
Le sergent Pernelle atterrit par suite de pannes à Touvé (terrain d'aviation anglais).
**Vol de chasse à 10h10, secteur Ypres Dixmude.
Chef de patrouille Capitaine d’Harcourt, 1h 55, 1600 m, S 1482,
Maréchal des logis Seigneurie, 30 minutes, 1600 m, S 1637,
Sergent Pietri, 1h40, 2500 m, S 4235,
Caporal Turnure, 1h 55,2 1500 m, S 366,
Caporal Reno, 55,2 1200 m, S 300.
Nuages épais entre 600 et 2400 mètres.
Au cours de la patrouille le maréchal des logis Seigneurie et blessé à la tête par un éclat d'obus. Il réussit à ramener son appareil dans les lignes françaises.
Le sergent Pernelle qui avait atterri par suite de panne à Touvé (terrain d'aviation anglais) rejoint l'escadrille à 16 heures S 1039, 15 minutes, 2000 m.
**Vol de chasse à 16h30, secteur Ypres Dixmude:
Chef de patrouille sergent Schmitter, S 1724, 1h35, 3500 m,
Sergent Watrin, S 1511, 1h 05 ,3000 m,
Caporal Turnure, S 1637, 20 minutes, 2000 m.
Activité aérienne ennemie presque nulle.
Activité de l'artillerie antiaérienne très faible.
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Le caporal Turnure pilote le S 1637 dans la dernière patrouille de la journée.
Le maréchal des logis Seigneurie le pilote dans la patrouille de 10h 10 et c'est lui qui est blessé à la tête.
Si le dernier détenteur connu voulait bien rendre le JMO de la 103 au SHD ou dire à qui l'a "rendu" et quand, s'il l'a fait, tout pourrait rentrer dans l'ordre.
Cordialement
Claude
Claude Thollon-Pommerol
http://www.asoublies1418.fr accueille volontiers tout document personnel ou familial que vous souhaitez partager. Site en reconstruction. Soyez patients.
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Re: Bombardement avec Spad monoplace
Bonjour
Claude, dans le "windsock datafiles N° 8 à propos du Spad VII
il est dit que certains Spad VII francais portaient ,sur les jambes aririères du train d'atterrissage , un système permettant d'emporter deux bombes à l'anilite de 10 kgs chacune-Mais malheureusement pas de photos
Cordialement
Bruno
Claude, dans le "windsock datafiles N° 8 à propos du Spad VII
il est dit que certains Spad VII francais portaient ,sur les jambes aririères du train d'atterrissage , un système permettant d'emporter deux bombes à l'anilite de 10 kgs chacune-Mais malheureusement pas de photos
Cordialement
Bruno
- CTP
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Re: Bombardement avec Spad monoplace
Merci Bruno
Une confirmation qui va devoir être confirmée.
Je pense aller à Vincennes en janvier... A voir si...
Cordialement
Claude
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Je pense aller à Vincennes en janvier... A voir si...
Cordialement
Claude
Claude Thollon-Pommerol
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Re: Bombardement avec Spad monoplace
Bonsoir Samuel
Un grand merci.
Est-il possible de savoir où vous avez trouvé ça?
Par ailleurs je n'ai actuellement que la référence de la 103, mais je suppose que d'autres escadrilles ont utilisé ce dispositif.
Et donc je vais continuer car cette contribution de la chasse au bombardement !!!
Cordialement
Claude
Un grand merci.
Est-il possible de savoir où vous avez trouvé ça?
Par ailleurs je n'ai actuellement que la référence de la 103, mais je suppose que d'autres escadrilles ont utilisé ce dispositif.
Et donc je vais continuer car cette contribution de la chasse au bombardement !!!
Cordialement
Claude
Claude Thollon-Pommerol
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- Inscription : dim. mai 03, 2009 2:00 am
Re: Bombardement avec Spad monoplace
C'est une revue pour maquettiste comme windsock datafile qui s'intitule "4+ publication", voici le lien :Bonsoir Samuel
Un grand merci.
Est-il possible de savoir où vous avez trouvé ça?
Par ailleurs je n'ai actuellement que la référence de la 103, mais je suppose que d'autres escadrilles ont utilisé ce dispositif.
Et donc je vais continuer car cette contribution de la chasse au bombardement !!!
Cordialement
Claude
http://www.aviationmegastore.com/spad-s ... &art=52148
Cordialement,
Samuel
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- Messages : 181
- Inscription : dim. mai 03, 2009 2:00 am
Re: Bombardement avec Spad monoplace
ERREUR sur la bombe, en fait il s'agit d'une bombe anglaise de 11,4 kg, du coup il n'est pas précisé dans cette revue si le système présenté est du modèle français, britannique ou italien?
Cordialement,
Samuel
Cordialement,
Samuel
Re: Bombardement avec Spad monoplace
Bonjour à tous,
"Emportaient-ils les obus sur les genoux? Disposaient-ils d'un lance-bombe? "
Par définition tout ce qui n'est pas fixé dans un cockpit est un danger potentiel et sérieux. Transporter des bombes d'aviation, même de "faible poids" (10kg) sur les genoux serait suicidaire... Ce genre d'équipement doit être immobilisé jusqu'à leur largage, avec à minima des supports (racks, casiers, autres) intérieurs ou extérieurs, Deux solutions semblent avoir eu cours sur les Spad VII, dont celle mentionné par Le Rampant (belle photo!).
La page 98 du livre "Spad VII.C1" de Tomasz Gronczewski & Seweryn M. Fleicher (édition AVIATIK 2004, coll. Aviatik Vintage aircraft N°1) mentionne ce système de fixation sur les jambes arrières du train d'atterrissage principal des Spad VII pour des bombes de 10kg. Un croquis très net, bien que de petites dimensions, présente le montage.
Il mentionne également l'emport derrière le siège pilote d'un rack pour deux bombes, aménagé dans le compartiment prévu pour l'appareil photo, et accessible sur le coté gauche de l'appareil, via un panneau amovible en arrière du cockpit, au niveau de la pipe d'échappement. Les 2 bombes étaient stockées verticalement dans ce compartiment. Le largage se faisait via la trappe normalement dédié à l'appareil photo.
Cette transformation semble n'être présente que sur les appareils construits par De Marcay, d'après les auteurs. Cependant il est possible que d'autres Spad équipé "Photo", et construit par d'autres fabricants, ai pu subir une modification en escadrille leur permettant d'exploiter cette capacité.
J'ai déjà vu quelques photos de cette modification, mais je n'en ai pas sous la main à l'instant. Je vais rechercher cela dans ma documentation et posterai des images ou dessins dès que possible.
Cordialement
"Emportaient-ils les obus sur les genoux? Disposaient-ils d'un lance-bombe? "
Par définition tout ce qui n'est pas fixé dans un cockpit est un danger potentiel et sérieux. Transporter des bombes d'aviation, même de "faible poids" (10kg) sur les genoux serait suicidaire... Ce genre d'équipement doit être immobilisé jusqu'à leur largage, avec à minima des supports (racks, casiers, autres) intérieurs ou extérieurs, Deux solutions semblent avoir eu cours sur les Spad VII, dont celle mentionné par Le Rampant (belle photo!).
La page 98 du livre "Spad VII.C1" de Tomasz Gronczewski & Seweryn M. Fleicher (édition AVIATIK 2004, coll. Aviatik Vintage aircraft N°1) mentionne ce système de fixation sur les jambes arrières du train d'atterrissage principal des Spad VII pour des bombes de 10kg. Un croquis très net, bien que de petites dimensions, présente le montage.
Il mentionne également l'emport derrière le siège pilote d'un rack pour deux bombes, aménagé dans le compartiment prévu pour l'appareil photo, et accessible sur le coté gauche de l'appareil, via un panneau amovible en arrière du cockpit, au niveau de la pipe d'échappement. Les 2 bombes étaient stockées verticalement dans ce compartiment. Le largage se faisait via la trappe normalement dédié à l'appareil photo.
Cette transformation semble n'être présente que sur les appareils construits par De Marcay, d'après les auteurs. Cependant il est possible que d'autres Spad équipé "Photo", et construit par d'autres fabricants, ai pu subir une modification en escadrille leur permettant d'exploiter cette capacité.
J'ai déjà vu quelques photos de cette modification, mais je n'en ai pas sous la main à l'instant. Je vais rechercher cela dans ma documentation et posterai des images ou dessins dès que possible.
Cordialement