bonsoir,
alors qu'apparaissent les premiers centres de formation strictement militaires (Camp de Châlons et Vincennes), certains pilotes continuent à être envoyés vers des écoles de constructeurs. plus tard, la formation des élèves sera exclusivement réservée aux seules écoles militaires.
d'où ma question:
est-on en mesure de fixer une date précise, sur la base d'un document officiel, qui décide de cette transition, SVP?
d'avance, merci pour les éléments de réponse que vous voudrez bien me donner.
cdlt,
fred.
formation des pilotes avant-guerre
- CTP
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Re: formation des pilotes avant-guerre
Bonsoir
Voici une première référence: le discours du ministre Noulens en janvier 1914.
• Les écoles d’aviation
J’arrive maintenant messieurs aux écoles d’aviation. Les écoles civiles ne réunissent pas comme on pourrait le croire, tous les types d’appareils, de telle sorte que chaque aviateur puisse y trouver celui qu’il préfère.
Non. La plupart des écoles d’aviation ne sont, en quelque sorte, que l’annexe d’une fabrique d’avions, le complément d’un atelier de fabrication d’appareils d’aviation.
Nous avons créé des écoles militaires pour plusieurs raisons. Tout d’abord pour assurer, dans les rangs de nos aviateurs, l’observation d’une stricte discipline. L’autre jour M. Reymond reconnaissait que, dans les écoles civiles, par suite d’un défaut d’organisation, les officiers n’avaient pas toujours donné l’exemple de la discipline. C’est un mal auquel il fallait porter remède.
Nous avons également cherché, par la création d’écoles militaires, à unifier les méthodes d’entrainement des officiers. J’ajoute que nous nous trouvions en présence de grosses difficultés pour faire parvenir, dans les écoles civiles, les officiers jusqu’au brevet militaire: Vous avez vu combien grande était la différence entre le brevet militaire et le brevet de l’Aéro-Club.
M. Gaudin de Villaine – C’est la qualité des avions surtout qui diffère.
Le ministre – J’arriverai tout à l’heure à la question des appareils M. le sénateur.
Nous avons-vu, disais-je, quelles différences très sensibles existent entre les deux brevets; or dans les écoles civiles, on n’était pas disposé, d’une manière générale, à pousser les pilotes de l’armée jusqu’au brevet militaire. On n’en avait pas toujours les moyens et, dans tous les cas, on demandait au ministère de la guerre des prix tellement élevés que vraiment il semblait aussi économique, sinon plus, d’instituer des écoles militaires.
Nous ne voulons pas, en créant des écoles militaires, diminuer les avantages accordés jusqu’à ce jour aux constructeurs. Il semble bien, d’ailleurs, que ces derniers n’aient jamais attendu de ces écoles civiles des bénéfices importants. Ces écoles n’étaient en quelque sorte, comme je vous l’ai dit, que des annexes de leur établissement industriel. La suppression de la petite indemnité que les constructeurs demandaient pour entrainer les élèves jusqu’au brevet de l’Aéro-club ne saurait leur causer un sérieux préjudice le jour où l’on enverrait directement les élèves dans les écoles militaires.
M. Hervey – Ils ont agrandi leurs écoles.
Le ministre – Ce que je tiens à dire c’est que les écoles civiles pourront subsister précisément pour préparer et entrainer les jeunes gens que nous voulons pousser vers l’aviation avant leur arrivée au régiment. Nous leur accorderons des primes telles qu’ils pourront payer les écoles privées et y acquérir un entrainement tel qu’à leur arrivée sous les drapeaux ils auront la certitude d’être incorporés dans les escadrilles d’aviation.
En même temps l’avantage que nous leur aurons donné, et qui souvent sera partagé par l’école même d’aviation à laquelle le pilote sera attaché, constituera un encouragement sérieux pour les constructeurs, dont nous ne voulons à aucun point de vue réduire les bénéfices. Nous reconnaissons, en effet, tous les services qu’ils ont rendu à l’aviation, et nous voulons tantôt d’une façon directe, tantôt d’une façon indirecte, continuer à les subventionner et à les soutenir."
Ce n'est pas une date précise, mais il faut chercher en 1913.
Cordialement
Claude
Voici une première référence: le discours du ministre Noulens en janvier 1914.
• Les écoles d’aviation
J’arrive maintenant messieurs aux écoles d’aviation. Les écoles civiles ne réunissent pas comme on pourrait le croire, tous les types d’appareils, de telle sorte que chaque aviateur puisse y trouver celui qu’il préfère.
Non. La plupart des écoles d’aviation ne sont, en quelque sorte, que l’annexe d’une fabrique d’avions, le complément d’un atelier de fabrication d’appareils d’aviation.
Nous avons créé des écoles militaires pour plusieurs raisons. Tout d’abord pour assurer, dans les rangs de nos aviateurs, l’observation d’une stricte discipline. L’autre jour M. Reymond reconnaissait que, dans les écoles civiles, par suite d’un défaut d’organisation, les officiers n’avaient pas toujours donné l’exemple de la discipline. C’est un mal auquel il fallait porter remède.
Nous avons également cherché, par la création d’écoles militaires, à unifier les méthodes d’entrainement des officiers. J’ajoute que nous nous trouvions en présence de grosses difficultés pour faire parvenir, dans les écoles civiles, les officiers jusqu’au brevet militaire: Vous avez vu combien grande était la différence entre le brevet militaire et le brevet de l’Aéro-Club.
M. Gaudin de Villaine – C’est la qualité des avions surtout qui diffère.
Le ministre – J’arriverai tout à l’heure à la question des appareils M. le sénateur.
Nous avons-vu, disais-je, quelles différences très sensibles existent entre les deux brevets; or dans les écoles civiles, on n’était pas disposé, d’une manière générale, à pousser les pilotes de l’armée jusqu’au brevet militaire. On n’en avait pas toujours les moyens et, dans tous les cas, on demandait au ministère de la guerre des prix tellement élevés que vraiment il semblait aussi économique, sinon plus, d’instituer des écoles militaires.
Nous ne voulons pas, en créant des écoles militaires, diminuer les avantages accordés jusqu’à ce jour aux constructeurs. Il semble bien, d’ailleurs, que ces derniers n’aient jamais attendu de ces écoles civiles des bénéfices importants. Ces écoles n’étaient en quelque sorte, comme je vous l’ai dit, que des annexes de leur établissement industriel. La suppression de la petite indemnité que les constructeurs demandaient pour entrainer les élèves jusqu’au brevet de l’Aéro-club ne saurait leur causer un sérieux préjudice le jour où l’on enverrait directement les élèves dans les écoles militaires.
M. Hervey – Ils ont agrandi leurs écoles.
Le ministre – Ce que je tiens à dire c’est que les écoles civiles pourront subsister précisément pour préparer et entrainer les jeunes gens que nous voulons pousser vers l’aviation avant leur arrivée au régiment. Nous leur accorderons des primes telles qu’ils pourront payer les écoles privées et y acquérir un entrainement tel qu’à leur arrivée sous les drapeaux ils auront la certitude d’être incorporés dans les escadrilles d’aviation.
En même temps l’avantage que nous leur aurons donné, et qui souvent sera partagé par l’école même d’aviation à laquelle le pilote sera attaché, constituera un encouragement sérieux pour les constructeurs, dont nous ne voulons à aucun point de vue réduire les bénéfices. Nous reconnaissons, en effet, tous les services qu’ils ont rendu à l’aviation, et nous voulons tantôt d’une façon directe, tantôt d’une façon indirecte, continuer à les subventionner et à les soutenir."
Ce n'est pas une date précise, mais il faut chercher en 1913.
Cordialement
Claude
Claude Thollon-Pommerol
http://www.asoublies1418.fr accueille volontiers tout document personnel ou familial que vous souhaitez partager. Site en reconstruction. Soyez patients.
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Re: formation des pilotes avant-guerre
bonsoir Claude,
j'avais le sentiment que cela c'était fait plus tôt ...
merci pour votre réponse; je vais bouger le curseur de l'époque à explorer.
cdlt,
fred
j'avais le sentiment que cela c'était fait plus tôt ...
merci pour votre réponse; je vais bouger le curseur de l'époque à explorer.
cdlt,
fred
Re: formation des pilotes avant-guerre
Bonsoir Fred,
Ouverture vraisemblable de l'École d'aviation du camp d'Avord : fin 1912 ou début 1913, date à parfaire.
• Journal officiel du 3 juin 1911, p. 4.412.


Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
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Re: formation des pilotes avant-guerre

pour Avord, les dates sont connues.
Voir ce lien : http://albindenis.free.fr/Site_escadril ... _Avord.htm
Bien cordialement
Albin
Allez voir mon site sur les escadrilles françaises de la Grande Guerre.
Si vous avez des photos, journaux, carnets vols, citations, insignes, fanions...), veuillez prendre contact avec moi. Site : http://albindenis.free.fr
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- CTP
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Re: formation des pilotes avant-guerre
Bonjour à tous
Sur la formation et les écoles , un carton incontournable au SHD
SHD. SHAA 1 A026
Bien cordialement
Claude
Sur la formation et les écoles , un carton incontournable au SHD
SHD. SHAA 1 A026
Bien cordialement
Claude
Claude Thollon-Pommerol
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Re: formation des pilotes avant-guerre
Bonsoir à tous,
Le problème n'est pas simple car la transition s'est faite très progressivement. L'ambiance "mondaine" peu compatible avec la vie militaire est rapidement stigmatisée - dès le début 1910, et Roques demande à Camerman de créer une école à Mourmelon dès le mois de mars; les premiers élèves arrivent à la mi avril. Du coup, l'Artillerie monte également une école à Mourmelon avec ses H. Farman commandés au début de l'année; cela reste très théorique car les premiers élèves formés sur Farman pour cette arme le sont par l'école Farman, et Bellenger raconte dans ses souvenirs que l'école est toujours en cours d'aménagement en septembre 1910, quand il y passe. A ce moment-là, il n'est d'ailleurs pas impossible que les deux écoles du Génie et de l'Artillerie aient fusionné, à la suite de la première organisation de l'Aéronautique militaire en avril (décret du 19/4). Donc fin 1910, il n' y a qu'une école militaire, à Mourmelon; l'établissement de Vincennes est plutôt tourné vers les essais.
En 1911, tout change en grande partie à cause de l'apparition du brevet militaire en janvier, mais une bonne part des pilotes militaires continuent à passer leur deux brevets (civil et mil.) chez les constructeurs. Cependant, d'autres écoles militaires apparaissent à proximité des ateliers des constructeurs fournissant l'armée: La Brayelle (Breguet), Pau (Blériot), et Versailles (Maurice Farman), cette dernière utilisant en 1911 le terrain de Bois d'Arcy en attendant la création du Centre de Saint Cyr l'année suivante. Donc à la fin de l'année, il semble que le transfert des constructeurs aux écoles militaires soit à peu près complets. D'autres constructeurs fournissent des appareils aux militaires, mais ceux-ci ne doivent pas être utilisés pour la formation de début.
En 1912, une école militaire est créée à Avord, une autre au Crotoy, au nord des installations Caudron, comme l'indique l'Aéro-Guide de l'année, ce qui n'empêche pas les pilotes militaires de décoller de la plage, comme le font les élèves de l'école civile.
D'autres écoles apparaissent en 1913, à Etampes (ou l'AM est présente depuis la fin 1911), et à Reims Champagne, cette dernière reprenant les installations Deperdussin qui vient de faire faillite (les escadrilles opérationnelles sont elles à Bétheny, site du concours de 1911). Par contre, je ne suis pas certains qu'on fasse encore à cette date de la formation de début à La Brayelle, Mourmelon et Saint Cyr...
On aurait donc au début 1914 cinq écoles militaires: Avord, Reims, Etampes, Pau et le Crotoy.
Cordialement.
PFM
Le problème n'est pas simple car la transition s'est faite très progressivement. L'ambiance "mondaine" peu compatible avec la vie militaire est rapidement stigmatisée - dès le début 1910, et Roques demande à Camerman de créer une école à Mourmelon dès le mois de mars; les premiers élèves arrivent à la mi avril. Du coup, l'Artillerie monte également une école à Mourmelon avec ses H. Farman commandés au début de l'année; cela reste très théorique car les premiers élèves formés sur Farman pour cette arme le sont par l'école Farman, et Bellenger raconte dans ses souvenirs que l'école est toujours en cours d'aménagement en septembre 1910, quand il y passe. A ce moment-là, il n'est d'ailleurs pas impossible que les deux écoles du Génie et de l'Artillerie aient fusionné, à la suite de la première organisation de l'Aéronautique militaire en avril (décret du 19/4). Donc fin 1910, il n' y a qu'une école militaire, à Mourmelon; l'établissement de Vincennes est plutôt tourné vers les essais.
En 1911, tout change en grande partie à cause de l'apparition du brevet militaire en janvier, mais une bonne part des pilotes militaires continuent à passer leur deux brevets (civil et mil.) chez les constructeurs. Cependant, d'autres écoles militaires apparaissent à proximité des ateliers des constructeurs fournissant l'armée: La Brayelle (Breguet), Pau (Blériot), et Versailles (Maurice Farman), cette dernière utilisant en 1911 le terrain de Bois d'Arcy en attendant la création du Centre de Saint Cyr l'année suivante. Donc à la fin de l'année, il semble que le transfert des constructeurs aux écoles militaires soit à peu près complets. D'autres constructeurs fournissent des appareils aux militaires, mais ceux-ci ne doivent pas être utilisés pour la formation de début.
En 1912, une école militaire est créée à Avord, une autre au Crotoy, au nord des installations Caudron, comme l'indique l'Aéro-Guide de l'année, ce qui n'empêche pas les pilotes militaires de décoller de la plage, comme le font les élèves de l'école civile.
D'autres écoles apparaissent en 1913, à Etampes (ou l'AM est présente depuis la fin 1911), et à Reims Champagne, cette dernière reprenant les installations Deperdussin qui vient de faire faillite (les escadrilles opérationnelles sont elles à Bétheny, site du concours de 1911). Par contre, je ne suis pas certains qu'on fasse encore à cette date de la formation de début à La Brayelle, Mourmelon et Saint Cyr...
On aurait donc au début 1914 cinq écoles militaires: Avord, Reims, Etampes, Pau et le Crotoy.
Cordialement.
PFM
Re: formation des pilotes avant-guerre
bonsoir,
merci à tous pour votre participation
j'avais bien noté cette période de transition amorcée en 1911-1912 par la création, puis la multiplication des Centres militaires, mais pensais qu'elle précédait un arrêt ferme et définitif de l'envoi de pilotes militaires dans les écoles civiles plus rapide que ce que vos témoignages laissent entendre.
finalement, cette position ne sera tranchée qu'à partir du moment où les pilotes obtiendront le brevet militaire avant de pouvoir prétendre au brevet civil (si tant est qu'ils ne puissent prétendre à ce dernier par équivalence, puisque les épreuves militaires sont plus complètes).
cdlt,
fred
merci à tous pour votre participation

j'avais bien noté cette période de transition amorcée en 1911-1912 par la création, puis la multiplication des Centres militaires, mais pensais qu'elle précédait un arrêt ferme et définitif de l'envoi de pilotes militaires dans les écoles civiles plus rapide que ce que vos témoignages laissent entendre.
finalement, cette position ne sera tranchée qu'à partir du moment où les pilotes obtiendront le brevet militaire avant de pouvoir prétendre au brevet civil (si tant est qu'ils ne puissent prétendre à ce dernier par équivalence, puisque les épreuves militaires sont plus complètes).
cdlt,
fred
Re: formation des pilotes avant-guerre
C'est plutôt l'inverse: ils obtiennent d'abord le brevet civil. J'ai par contre un certain nombre de pilotes militaires sans brevet civil... (ci-dessous la liste jusqu'au brevet mil. n° 500, on en trouve encore plus au-delà). A ce propos, y a-t-il une liste accessible des dates d'obtention de ce brevet militaire ?.
Gaborit de Montjou (Br. mil. 28)
Barès (40)
Boucher (55)
de Sylvestre (58)
Fournie (85)
Grandjean (91)
Vaudein (95)
Germain (135)
Giton (150)
Munch (216)
Carne (266)
Baudouin (307)
Deroche (313)
Faure (336)
Faure (355)
Gribouillet (397)
Juin (416)
Vervich (418)
Harisson (426)
Bonnard (441)
Dubois (477)
Lebeau (485)
Lignac (493)
Beaudot (497)
PFM
Gaborit de Montjou (Br. mil. 28)
Barès (40)
Boucher (55)
de Sylvestre (58)
Fournie (85)
Grandjean (91)
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Germain (135)
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Deroche (313)
Faure (336)
Faure (355)
Gribouillet (397)
Juin (416)
Vervich (418)
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PFM
- RSanchez95
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- Inscription : ven. juil. 03, 2009 2:00 am
Re: formation des pilotes avant-guerre
Bonjour,Bonjour,
Cet extrait d'un document contenant la liste de 143 pilotes brevetés militaires et de 201 élèves pilotes sous la forme de listes manuscrites de noms, regroupés par type d'avion a-t-il de l'intérêt pour l'approfondissement de ce sujet?
Il s'agit d'un travail préparatoire, manifestement destiné à élaborer une synthèse en vue d'un exposé devant une commission du Parlement car ce "brouillon" est établi sur papier à en-tête de la Chambre des Députés.
Le document doit dater de 1913 environ.
mesimages/2547/img149.jpg2..jpg
Cordialement,
Guy François.
Pour le deuxième nom de la liste Henri Farman, je pense qu'il s'agit de René Cornement (plus connu sous le nom de René Cornemont) - Brevet de pilote n° 305 (juin ou juillet 1913, sauf erreur car dans son dossier il y a différents numéros et mois pour un seul numéro militaire, lequel est le bon je ne sais pas ?). A confirmer.
Brevet Aéro-club n° 1055 (septembre 1912).
Cordialement.