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<< Edouard Vicario est né le 25 juillet 1894 à Paris au 17 du boulevard Haussmann dans le XVIIe arrondissement ; à la fin de ses études secondaires, il est engagé dans un cycle d’études supérieures scientifiques. Recruté avec la classe 1914, il est déclaré bon pour le service. Pourtant, il n’est pas mobilisé tout de suite mais placé en sursis d’incorporation. Ses activités militaires vont commencer en 1916. Edouard va être incorporé au 20ème Bataillon de Chasseurs à pieds à Beaune en août 1916. L’infanterie ne le motive pas car il rêve d’être aviateur. Se portant volontaire pour être pilote, il va suivre l’instruction à Étampes où il reçoit son brevet avec le numéro 280 le 10 novembre 1916. .../... Édouard Vicario est encore simple soldat quand il rejoint le terrain de Courouvre en février 1917. L’année 1917 va révéler sa compétence et un courage frisant la témérité. Il va effectuer de nombreuses missions d’observation dans le secteur de la Meuse. Le 3 mars
1917, il est nommé caporal et maréchal des logis le 29 mai.
.../...
Le 4 juillet 1917, il obtient sa première citation à l’ordre du 31ème Corps d’Armée :
« Eut à livrer de nombreux combats, notamment les 6 avril, 30 mai et 3 juin 1917. Dans cette dernière journée, seul contre deux avions ennemis supérieurement armés, a livré deux combats et grâce à son habileté à son sang-froid a permis à son observateur de mettre en fuite les assaillants ; a ramené l‘appareil criblé de balles ».
Le 5 novembre 1917 .../... Prenant toujours le maximum de risques, il est contraint d’atterrir le 18 octobre ; il repart sur un autre appareil mais, blessé, il est à nouveau contraint de revenir au terrain ; sa conduite héroïque lui vaut le 5 novembre, sa deuxième citation, l’attribution de la Croix de Guerre avec une palme et de la Médaille Militaire :
« Excellent pilote plein de courage et de volonté. Spécialisé dans les missions photographiques, a eu à soutenir de rudes combats avec l’aviation ennemie, luttant parfois contre plusieurs avions. Le 18 octobre, contraint d’atterrir, son appareil étant gravement endommagé, est reparti immédiatement sur un nouvel appareil et a soutenu un dur combat contre trois avions de chasse ennemis. Blessé au cours de la lutte, a néanmoins ramené sur le terrain son avion criblé de balles. »
En avril 1918 il est proposé au grade de sous- lieutenant :
« Jeune, ardent, vigoureux, l’Adjudant Vicario est un pilote de tout premier ordre. Il compte plus de 173 heures de vol au-dessus de l’ennemi. Deux fois cité à l’ordre, blessé en combat aérien, il est animé d’un fanatisme et d’un esprit militaire remarquable. C’est en outre un gradé pourvu d’une forte instruction générale et d’une parfaite éducation. La proposition pour le grade de Sous-lieutenant me parait tout à fait légitime. » Il sera nommé à ce grade le 31 mai.
Le 1er juillet, il obtient sa troisième citation, signée du Général Gouraud, pour la réussite d’une mission particulièrement importante d’où il ramène une fois de plus son appareil hors service. .../... La chance va néanmoins tourner. Le 6 octobre 1918, au cours d’une mission d’accompagnement de l’Infanterie où, comme d’habitude, il prend des risques insensés, il est abattu le 6 octobre 1918 à proximité de Pont-Faverger au nord-est de Reims. Le 25 novembre, il obtient à titre postume sa quatrième citation à l’ordre du 4ème CA :
« Vicario Édouard, Lucien, André, sous-lieutenant pilote à l’escadrille 267, officier hors pair, d’une bravoure et d’un courage à toute épreuve, d’un sentiment du devoir porté au plus haut point. A trouvé une mort glorieuse en accompagnant à faible altitude notre infanterie au cours de l’avance, le 6 octobre 1918 ».
Il sera fait Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume.
Il est enterré à Cormeilles-en-Parisis. >>
Cordialement
IM Louis Jean
sesouvenir
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Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau