capitaine Carlos Daza

[dario_silva]

Bonjour à tous.
Les amis, quelques indices de ce service d'est pilote combattant pour la France?
Carlos Daza
Sur un site il ya ce commentaire:
“Em 1915 o aviador pioneiro boliviano Capitão Carlos Daza participou do raid da Escuadrilla Francesa em Soissons, durante a Primeira Guerra”
(En 1915, le pionnier aviateur capitaine Carlos Daza de la Bolivie ont participé au raid sur le français Escuadrilla Soissons, pendant la Première Guerre mondiale)
Je ne pouvais pas être servi si le pilote était en France ou tout simplement de formation.
J'espère que vos commentaires. Merci d'avance.
Salutations!
Dario

www.segurancaedefesa.com/FABol.htm

[Christophe Cony]

Bonjour

DAZA Carlos
né le 3 juin 1891 à Cohabamba (Bolivie)
étudiant en sciences avant la guerre
engagé volontaire le 13 avril 1917 au 1er régiment de la Légion étrangère
transféré à l'aviation comme soldat élève-pilote le 20 septembre 1917, passe à Dijon puis effectue ses stages à Chartres, Etampes, Istres, Pau, Biscarosse et de nouveau Pau.
breveté pilote militaire n° 13 196 le 4 mai 1918
promu caporal le 12 juin 1918
affecté au GDE le 20 août 1918
transféré au CIACB le 10 septembre 1918
breveté pilote civil (aéroclub de France) n° 12 798 le 11 novembre 1918

Christophe

[bruno10]

Bonsoir à tous

Bonsoir Dario

malheureusement le caporal Carlos Daza n'a eu qu'une trés courte carriére en tant qu'aviateur
Il s'est tué le 14 Septembre 1918 en service commandé à Perthes dans l'Aube

http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 2128493308

il est inhumé à la nécropole nationale de La Fére Champenoise
http://www.sepulturesdeguerre.sga.defen ... NUM=190722

Cordialement
Bruno

(Ps: la date dde délivrance de son brevet civil au 11 nov 1918 parait curieuse!)

[Christophe Cony]

Bonsoir Bruno

Il n'y a pas de hic ! Tué à Perthes, cela correspond à son passage au CIACB. Il avait eu le temps de demander (et de payer) la validation civile de son brevet, qui n'est arrivée qu'après sa mort....

Christophe

[dario_silva]

Chers amis, Christophe et Bruno
Merci pour l'information affichée sur le sujet.
J'ai cherché ce nom dans les fichiers Personnels de l’aéronautique militaire, sans résultats positifs.
J'espère bientôt voir le livre "pilotes de chasse français dans la Grande Guerre", et l'achat d'une copie. Plusieurs fois, j'ai reçu le soutien d'un grand ami, Bill (Frank W. Bailey ), qui a toujours mentionné dans leurs plans de publier ce livre. Réalisés comme co-auteur.
Il a mentionné à plusieurs reprises à son ami français; Christophe. Malheureusement, j'ai appris sur le forum de sa décédé.
Honneur le camarade tombé au combat dans la bataille de la vie, en reconnaissant leurs actions.
Il a toujours soutenu mes recherches avec les pilotes latinoaméricains pour la France.
Merci encore.
Salutations!
Dario

[Christophe Cony]

Bonjour Carlos

La fiche d'aviateur (tenue par le GDE) de Carlos Daza est ici :
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... =312156358

Sa fiche de décès est ici :
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 2128493308

Christophe

[MGA1]

Bonjour,

Petite précision sur le lieu de l'accident. Il ne s'agit pas de Perthes (avec un S) comme indiqué sur la fiche de "mémoire des hommes" mais du camp de la Perthe situé à l'époque sur la commune de l'Abbaye de Plancy (département de l'Aube) qui depuis a fusionné avec celle de Plancy pour donner naissance à la commune de Plancy-l'Abbaye. Il abritait bien le CIACB, c'est à dire le "centre d'instruction pour l'aviation de combat et de bombardement". Créé au début de 1918, ce centre d'instruction était le dernier stade de formation des navigants (pilotes mais aussi mitrailleurs/bombardiers et observateurs) avant leur arrivée en escadrille. Il donnait une formation pratique tournée vers l'opérationnel dont le tir et le bombardement.
Signalons que ce vaste camp de 650 hectares abritant un aérodrome et des champs de tirs fut parfois appelé au tout début "Courcemain" du nom de la commune située à l'ouest de l'aérodrome. Les Allemands au cours de la 2nde GM l'appelèrent "Champfleury" du nom de la commune située à l'est. Dans l'entre-deux guerres, il servit de champ de manoeuvre à l'aviation militaire avant d'être un terrain d'opérations en 39/40. La Perthe était le nom du lieu-dit où se trouvaient deux fermes qui furent réquisitionnées (puis achetées après la 1ère GM) et transformées en casernements. A la fin des années quarante, il fut rendu à l'administration des Eaux et Forêts. C'est, depuis cette époque, une forêt domaniale.

José Fournier