
Bonjour à tous,

Bonjour Alain,
Exact pour ta remarque sur le photographe embarqué.
Mais dans ce cas il s'agit de photographier l'objectif avant et après la mission.
ce n'est pas une mission de reconnaissance proprement dite.
Pour les mission de reco pure, il était nécessaire que l'avion soit le plus rapide possible
pour ne pas être rattrapé par la chasse adverse.
Donc pas question d'emporter des bombes !
En 1916/1917, cette mission était le plus souvent réalisée par le Sopwith 1A2 en version mono (Voir les missions à très longue distance de la N 23)
ou en biplace où l'observateur servait la mitrailleuse arrière (voir l'escadrille N 62 qui était spécialisée dans ce type de mission très en arrière du dispositif allemand). Dans ce dernier cas, comme l'avion était alourdi par un second membre d'équipage, des munitions, un ou plusieurs appareils, l'avion était escorté par des monoplaces de chasse.
On peut voir de nombreuses photos de ce type en 1918, chez les britanniques et les unités françaises équipées de Breguet 14.
Les avions sont devenus plus gros, ils embarquent plus de bombes, plus de carburant,
les aviateurs n'étaient plus obligés de choisir entre les bombes et les appareils photos.
En prime, le même type de photo prise par un Breguet 14.
Bien cordialement
Albin