Bonjour,
La Touques, passagers, construit en 1901 par les Forges et chantiers de la Méditerranée au Havre.
238 tjb, 94 tjn, 48,00 x 6,20 x 2,62 m, Deux machines compound, 600 cv, 15 noeuds, 2 roues à aubes
En 1912, indicatif JVQK, immatriculé au Havre, armateur Compagnie normande de navigation à vapeur.
En 1930, indicatif OLEH, idem
20 juin 1940, s'échoue à Dinard suite à une voie d'eau, renfloué par les Allemands en juillet 1941, démoli.
Source : Registre n° 84, Bureau Veritas 1912
Registre n° 274, Bureau Veritas 1930
Jacques Vichot, Répertoire des navires de guerre français, AAMM, 1967.
Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, tome II, 1870-2006, Rezotel-Maury 2005.
Maurice Lucas, Les derniers bateaux à roues, coup d'oeil sur l'histoire, Le marin du 26 mars 1976.
Jean-Yves Brouard, Guy Mercier, Marc Saibène, La marine marchande française, 1939-1945, JYB, 2009.
Cordialement.
LA TOUQUES, passagers, Cie normande de navigation à vapeur
Re: LA TOUQUES, passagers, Cie normande de navigation à vapeur
Selon "Pertes de la Marine marchande francaise 1939-1945", publié en La marine marchande en 1956, ce n'était pas un simple voie d'eau, mais le bateau est "coulé en rade de Dinard le 20 juin 1940 par bombardement aérien".
Et Jean-Yves Brouard a écrit:
"le 19 juin 1940, ..., s'echoue volontairement devant Dinard, ne pouvant aller plus loin du fait de sa vétusté."
Deux dates, deux (ou trois?) causes.
Cordialement
Klaus Günther
Et Jean-Yves Brouard a écrit:
"le 19 juin 1940, ..., s'echoue volontairement devant Dinard, ne pouvant aller plus loin du fait de sa vétusté."
Deux dates, deux (ou trois?) causes.
Cordialement
Klaus Günther
Re: LA TOUQUES, passagers, Cie normande de navigation à vapeur
Bonjour,
Selon Vichot (1967) : La Touques coule à Dinard le 20 juin 1940.
Selon Lucas (1976) : La Touques participe en juin 1940 à l'évacuation du Havre. A son bord, il y avait de nombreux réfugiés. Alors qu'il faisait route sur Saint-Malo, il fut victime d'une voie d'eau et dut s'échouer aux environs de Dinard pour ne pas sombrer. Après l'occupation de Saint-Malo par les Allemands, il fut déclaré prise de guerre. On le renfloua, mais visiblement il n'était plus en mesure de naviguer. Les Allemands le démolirent et en récupèrèrent le bronze car il était d'une construction particulièrement soignée.
Selon Roche (2005) : saute sur une bombe à Dinard le 20 juin 1940.
On pourrait (peut-être), écrire : Le 20 janvier 1940, La Touques, touché par une bombe qui déclenche une voie d'eau, la vétusté du navire risquant de le faire couler, il est échoué préventivement à Dinard.
A noter que La Touques ne figure pas dans la liste des navires perdus dans l'ouvrage du contre-amiral De Belot, La marine française pendant la campagne 1939-1940, Plon, 1954.
Cordialement
Selon Vichot (1967) : La Touques coule à Dinard le 20 juin 1940.
Selon Lucas (1976) : La Touques participe en juin 1940 à l'évacuation du Havre. A son bord, il y avait de nombreux réfugiés. Alors qu'il faisait route sur Saint-Malo, il fut victime d'une voie d'eau et dut s'échouer aux environs de Dinard pour ne pas sombrer. Après l'occupation de Saint-Malo par les Allemands, il fut déclaré prise de guerre. On le renfloua, mais visiblement il n'était plus en mesure de naviguer. Les Allemands le démolirent et en récupèrèrent le bronze car il était d'une construction particulièrement soignée.
Selon Roche (2005) : saute sur une bombe à Dinard le 20 juin 1940.
On pourrait (peut-être), écrire : Le 20 janvier 1940, La Touques, touché par une bombe qui déclenche une voie d'eau, la vétusté du navire risquant de le faire couler, il est échoué préventivement à Dinard.
A noter que La Touques ne figure pas dans la liste des navires perdus dans l'ouvrage du contre-amiral De Belot, La marine française pendant la campagne 1939-1940, Plon, 1954.
Cordialement
Memgam
LA TOUQUES — Navire à passagers — Compagnie normande de navigation à vapeur (1901~1940).
Bonsoir à tous,
La Touques — Navire à passagers — Compagnie normande de navigation à vapeur (1901~1940).
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La Touques — Navire à passagers — Compagnie normande de navigation à vapeur (1901~1940).
Navire à passagers à roues construit en 1901 par l’établissement de Graville-Sainte-Honorine de la So-ciété des forges et chantiers de la Méditerranée [Siège social en 1901 : 1, rue Vignon, Paris (VIIIe Arr.)] pour le compte de la Compagnie normande de navigation à vapeur — anciennement : Compagnie ano-nyme des paquebots à vapeur entre Le Havre, Caen, Honfleur et les ports de la Normandie [Siège social : Le Havre, 55, quai de Southampton. Directeur : Adolphe LEPRINCE]. Francisé le 21 juin 1901 au Ha-vre, n° 4.398 ; inscrit audit quartier le 23 juillet 1901, f° 388, n° 1.164 ; signal distinctif : J.V.Q.K., puis O.L.E.H. (1917). (1)
A la suite de la déclaration de guerre, aurait été un temps affecté à la Défense fixe de Cherbourg con-jointement avec le remorqueur Abeille-XI.
Reporté sur une nouvelle matricule le 12 septembre 1924, f° 709, n° 2.146. Nouveau signal distinctif : T.T.E.N. (2) Vers 1938, reporté à nouveau Matricule 4, f° 38, n° xxx.
Caractéristiques générales. — Jauge : 237,78 tx jbt, 227,70 tx jb et 79,46 tx jn (Janvier 1905). Di-mensions : 46,21 x 6,22 x 2,92 m. Propulsion : Machine compound comportant trois cylindres (3) et dé-veloppant 850 cv ; deux roues à aube. Vitesse : 15 nd.
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(1) Inscription maritime — Quartier du Havre — Matricules des bâtiments du commerce (1889~1902), n°ˢ 601 à 1.197 : Archives départementales de la Seine-Maritime, Cote 6Psup01_03, p. num. 192.
(2) Inscription maritime — Quartier du Havre — Matricules des bâtiments du commerce (1920~1940), n°ˢ 1.797 à 2.372 : Archives départementales de la Seine-Maritime, Cote 6Psup01_03, p. num. 126.
(3) Lloyd’s Register of Shipping 1913~1914, Steamers, Lettre L., n° 79, p. num. 608.
A la suite de la déclaration de guerre, aurait été un temps affecté à la Défense fixe de Cherbourg con-jointement avec le remorqueur Abeille-XI.
Reporté sur une nouvelle matricule le 12 septembre 1924, f° 709, n° 2.146. Nouveau signal distinctif : T.T.E.N. (2) Vers 1938, reporté à nouveau Matricule 4, f° 38, n° xxx.
Caractéristiques générales. — Jauge : 237,78 tx jbt, 227,70 tx jb et 79,46 tx jn (Janvier 1905). Di-mensions : 46,21 x 6,22 x 2,92 m. Propulsion : Machine compound comportant trois cylindres (3) et dé-veloppant 850 cv ; deux roues à aube. Vitesse : 15 nd.
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(1) Inscription maritime — Quartier du Havre — Matricules des bâtiments du commerce (1889~1902), n°ˢ 601 à 1.197 : Archives départementales de la Seine-Maritime, Cote 6Psup01_03, p. num. 192.
(2) Inscription maritime — Quartier du Havre — Matricules des bâtiments du commerce (1920~1940), n°ˢ 1.797 à 2.372 : Archives départementales de la Seine-Maritime, Cote 6Psup01_03, p. num. 126.
(3) Lloyd’s Register of Shipping 1913~1914, Steamers, Lettre L., n° 79, p. num. 608.
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Dernière modification par Rutilius le mer. août 21, 2024 11:43 pm, modifié 1 fois.
LA TOUQUES — Navire à passagers — Compagnie normande de navigation à vapeur (1901~1940).
Bonsoir à tous,
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Compagnie normande de navigation à vapeur
La Compagnie normande de navigation à vapeur était auparavant dénommée Compagnie anonyme des paquebots à vapeur entre Le Havre, Caen, Honfleur et les ports de Normandie.
Cette dernière avait été autorisée à exercer l’exploitation de ses navires par un décret impérial du 2 juillet 1862 (Recueil Duvergier, T. 62, 1862, p. 275), acte réglementaire qui en avait en conséquence ap-prouvé les statuts, tels qu’ils se trouvaient contenus dans un acte passé le 25 juin 1862 devant maîtres Marcel et Marion, notaires à la résidence du Havre. Cette personne morale était née de la fusion :
— D’une part, de la Compagnie des paquebots à vapeur entre Le Havre et Caen, formée par un acte passé le 24 mai 1837 devant maître Labarbe et son confrère, notaires à la résidence du Havre, puis au-torisée par une ordonnance royale du 25 juin 1837 (Recueil Duvergier, T. 37, 1837, p. 218), autorisation qui fut prorogée pour une durée de 20 années par un décret impérial du 10 juin 1852 (Recueil Duvergier, T. 52, 1852, p. 570),
Et :
— D’autre part, de la société anonyme dite Compagnie anonyme des paquebots à vapeur entre Le Havre et Honfleur, formée par un acte passé le 19 juin 1854 devant maître Jules Dupont et son confrère, no-taires à la résidence du Havre, puis autorisée par un décret impérial du 17 juillet 1854 (Recueil Duver-gier, T. 54, 1854, p. 447).
Cette dernière avait été autorisée à exercer l’exploitation de ses navires par un décret impérial du 2 juillet 1862 (Recueil Duvergier, T. 62, 1862, p. 275), acte réglementaire qui en avait en conséquence ap-prouvé les statuts, tels qu’ils se trouvaient contenus dans un acte passé le 25 juin 1862 devant maîtres Marcel et Marion, notaires à la résidence du Havre. Cette personne morale était née de la fusion :
— D’une part, de la Compagnie des paquebots à vapeur entre Le Havre et Caen, formée par un acte passé le 24 mai 1837 devant maître Labarbe et son confrère, notaires à la résidence du Havre, puis au-torisée par une ordonnance royale du 25 juin 1837 (Recueil Duvergier, T. 37, 1837, p. 218), autorisation qui fut prorogée pour une durée de 20 années par un décret impérial du 10 juin 1852 (Recueil Duvergier, T. 52, 1852, p. 570),
Et :
— D’autre part, de la société anonyme dite Compagnie anonyme des paquebots à vapeur entre Le Havre et Honfleur, formée par un acte passé le 19 juin 1854 devant maître Jules Dupont et son confrère, no-taires à la résidence du Havre, puis autorisée par un décret impérial du 17 juillet 1854 (Recueil Duver-gier, T. 54, 1854, p. 447).
La fusion des deux compagnies avait été approuvée par des délibérations de leurs assemblées générales respectives, en date, pour la première, du 1er août 1860, et, pour la seconde, du 10 juillet de la même année.
Par acte passé le 19 octobre 1881 devant maître Duverdier et son confrère, notaires à la résidence du Havre, la Compagnie anonyme des paquebots à vapeur entre Le Havre, Caen, Honfleur et les ports de Normandie fut transformée en société anonyme, à la suite d’une délibération d’une assemblée générale extraordinaire de ses actionnaires tenue le 30 juillet 1881. Cette transformation fut autorisée par un décret du 28 mai 1882 (J.O. 30 mai 1882, p. 2.865).
Enfin, par une délibération d’une assemblée générale extraordinaire de ses actionnaires en date du 25 septembre 1897, sa dénomination devint plus simplement Compagnie normande de navigation à vapeur (Archives commerciales de la France, n° 87, Samedi 30 octobre 1897, p. 1.373).
Par acte passé le 19 octobre 1881 devant maître Duverdier et son confrère, notaires à la résidence du Havre, la Compagnie anonyme des paquebots à vapeur entre Le Havre, Caen, Honfleur et les ports de Normandie fut transformée en société anonyme, à la suite d’une délibération d’une assemblée générale extraordinaire de ses actionnaires tenue le 30 juillet 1881. Cette transformation fut autorisée par un décret du 28 mai 1882 (J.O. 30 mai 1882, p. 2.865).
Enfin, par une délibération d’une assemblée générale extraordinaire de ses actionnaires en date du 25 septembre 1897, sa dénomination devint plus simplement Compagnie normande de navigation à vapeur (Archives commerciales de la France, n° 87, Samedi 30 octobre 1897, p. 1.373).
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: LA TOUQUES, passagers, Cie normande de navigation à vapeur
Bonjour,
Une CPA de LA TOUQUES à Trouville sur Mer :
A bientôt.
Une CPA de LA TOUQUES à Trouville sur Mer :
A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Re: LA TOUQUES, passagers, Cie normande de navigation à vapeur
Bonjour,
Une revue de presse sur le vapeur LA TOUQUES (Gallica et RetroNews) :
1901 :
1903 :
Un résumé par le journal "Le Bien Public"
1933 :
1937 :
A bientôt.
Une revue de presse sur le vapeur LA TOUQUES (Gallica et RetroNews) :
1901 :
1903 :
Un résumé par le journal "Le Bien Public"
1933 :
1937 :
A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.