Biessard — Trois-mâts barque en acier — Compagnie rouennaise de transports maritimes, Rouen ; géré par Société en nom collectif H. Prentout-Leblond et E. Leroux, de Rouen (1900~1914).
Biessard : Ancien village et ancien port sis sur la rive droite de la Seine, en aval de Rouen et face au Grand-Quevilly, sous la forêt de Roumare.
Société anonyme dite « Compagnie rouennaise de transports maritimes » — Société formée le 29 oc-tobre 1898 pour une durée de 30 ans. Capital social initial, 620.000 fr. Siège social établi à Rouen, au 12 bis, quai du Havre. (Archives commerciales de la France, n° 95, Mercredi 30 novembre 1898, p. 1.513). Capital social porté à 1.240.000 fr. le ..., puis à 1.390.000 fr. le 22 juillet 1901 (Archives commerciales de la France, n° 70, Samedi 31 août 1901, p. 1.105).
Sisterships appartenant à la flotte de la même société d’armement, flotte totalisant 10.800 tx de jauge brute : Croisset (1899~1908), Dieppedalle (1900~1922) et Hautot (1900~1906).
Présumé perdu corps et biens le 3 février 1914, date des dernières nouvelles, alors qu’il allait du Havre à Thio (Nouvelle-Calédonie). Alors commandé par le capitaine au long-cours Fernand Alphonse LEMARÉCHAL, inscrit au quartier de Granville, n° 214. 25 disparus.
• Louis Lacroix : « Les derniers cap-horniers français aux voyages de nickel, de salpêtre et du Paci-fique. Les premiers pétroliers à voiles. », Lettre-préface de M. Antonin Bordes, Luçon, Imp. S. Pac-teau, 1940, p. 272 et 273.
« BIESSARD. — Ce troisième navire de la série Croisset fut lancé au Grand Quevilly le 26 juin [27 juin 1900] et pris sur les chantiers par le capitaine Ladonne. M. Lucien Ernouf le prit ensuite et fut rem-placé par Maréchal [Lire : Lemaréchal]. Ce dernier quitta Le Havre pour Thio en Mars 1914 et n’arriva jamais à destination. M. Guillam, qui sortait de la Manche à la même époque, se souvient des tem-pêtes d’équinoxe qui l’assaillirent au large du cap Lizard, où il avait été remorqué depuis Anvers. Vingt-sept jours durant, il lutta contre des coups de vent successifs, l’empêchant de débouquer, mais sans se rencontrer avec le Biessard.
Arrivant à Nouméa au début de Juillet, il reçut un câble de M. Prentout lui demandant de chercher à recueillir des indications sur le sort du navire dont il était inquiet. Nul n’en avait entendu parler en Calédonie et sur la côte australienne, on ne trouva aucune trace permettant d’avoir une précision quelconque à son sujet. »
Biessard : Ancien village et ancien port sis sur la rive droite de la Seine, en aval de Rouen et face au Grand-Quevilly, sous la forêt de Roumare.
Société anonyme dite « Compagnie rouennaise de transports maritimes » — Société formée le 29 oc-tobre 1898 pour une durée de 30 ans. Capital social initial, 620.000 fr. Siège social établi à Rouen, au 12 bis, quai du Havre. (Archives commerciales de la France, n° 95, Mercredi 30 novembre 1898, p. 1.513). Capital social porté à 1.240.000 fr. le ..., puis à 1.390.000 fr. le 22 juillet 1901 (Archives commerciales de la France, n° 70, Samedi 31 août 1901, p. 1.105).
Sisterships appartenant à la flotte de la même société d’armement, flotte totalisant 10.800 tx de jauge brute : Croisset (1899~1908), Dieppedalle (1900~1922) et Hautot (1900~1906).
Présumé perdu corps et biens le 3 février 1914, date des dernières nouvelles, alors qu’il allait du Havre à Thio (Nouvelle-Calédonie). Alors commandé par le capitaine au long-cours Fernand Alphonse LEMARÉCHAL, inscrit au quartier de Granville, n° 214. 25 disparus.
• Louis Lacroix : « Les derniers cap-horniers français aux voyages de nickel, de salpêtre et du Paci-fique. Les premiers pétroliers à voiles. », Lettre-préface de M. Antonin Bordes, Luçon, Imp. S. Pac-teau, 1940, p. 272 et 273.
« BIESSARD. — Ce troisième navire de la série Croisset fut lancé au Grand Quevilly le 26 juin [27 juin 1900] et pris sur les chantiers par le capitaine Ladonne. M. Lucien Ernouf le prit ensuite et fut rem-placé par Maréchal [Lire : Lemaréchal]. Ce dernier quitta Le Havre pour Thio en Mars 1914 et n’arriva jamais à destination. M. Guillam, qui sortait de la Manche à la même époque, se souvient des tem-pêtes d’équinoxe qui l’assaillirent au large du cap Lizard, où il avait été remorqué depuis Anvers. Vingt-sept jours durant, il lutta contre des coups de vent successifs, l’empêchant de débouquer, mais sans se rencontrer avec le Biessard.
Arrivant à Nouméa au début de Juillet, il reçut un câble de M. Prentout lui demandant de chercher à recueillir des indications sur le sort du navire dont il était inquiet. Nul n’en avait entendu parler en Calédonie et sur la côte australienne, on ne trouva aucune trace permettant d’avoir une précision quelconque à son sujet. »