Coq, remorqueur-patrouilleur, classe Pluvier (15 unités). construit en 1918 aux Ateliers & chantiers de la Loire à Saint-Nazaire,
780 t, 43,4 x 8,7 x 4,2 m, une machine à triple expansion, 750 cv, 10 noeuds.
I/90 et I/47, grenades.
367 tjb, 41,83 x 8,35 x 3,65 m, 740 cv, 10 noeuds (BV30).
1918, 5ème escadrille de patrouille
1919, Sébastopol, participe au renflouement du cuirassé Mirabeau
12-18/11/1920, évacuation de la Crimée
1925, Vendu à la compagnie Schiaffino, devient Saint-Charles, station de sauvetage à Alger.
Nuit du 11 au 12 juin 1925, remorque à Alger, le vapeur français Jean-Jacques de 3338 tx, sur lest, d'Alger à Bône, victime d'une rupture d'arbe de couche au large du cap Bengut.
En 1930, indicatif OURS, immatriculé à Alger, Société algérienne de navigation pour l'Afrique du Nord (Ch. Schiaffino et cie). Egalement Yacht de l'armateur.
1939, réquisitionné, II/20 Oerlikon, AD236.
3/1941, libéré.
En 1950, indicatif FPAF, immatriculé à Alger, armateur, Société algérienne de navigation pour l'Afrique du Nord (CH. Schiaffino et cie). chauffe au mazout.
1957, équipé de diesels Krupp, 1000 cv.
1962, rapatrié à Sète.
1981, Démoli.
Source : Commandant Roger Lafon, A l'appel des SOS, JMM, 1927.
Registre n° 274, Bureau Veritas 1930.
Registre n° 6455, Lloyd's Register of Shipping 1950-1951.
Jacques Vichot, Répertoire des navires de guerre français, AAMM, 1967.
Henri Le Masson, the french navy, volume two, MacDonald, 1969.
Jean Labayle-Couhat, French warships of world war I, Ian Allan, 1974.
Jean-Michel Roche, Dictionnaires des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, tome II, 1870-2006, Rezotel-Maury, 2005.
Hélène Revault, Le drame du cuirassé Mirabeau en mer Noire, février-mai 1919, Hélène Revault, 1981.
Mrb n° 223 et 224 d'octobre et novembre 1981, Gérard Garier, Bernard Rétif, Le remorqueur de haute mer français Saint Charles (ex Coq) de la compagnie Charles Schiaffino. photos.
Cordialement.
