Bonjour toutes et à tous,
Sauf erreur toujours possible, je n'ai pas trouvé sur ce forum de fil sur le vapeur ARVOR. Il est toutefois cité dans le fil PENFELD :
<< Le 20 juillet 1918, le vapeur Arvor, capitaine Adrien Bulot, sur lest, est coulé par une torpille. >>
Sa fiche sur wrecksite
Cordialement
Étienne
ARVOR - E. Marcesche et Cie (Lorient)
- IM Louis Jean
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- Inscription : dim. mars 22, 2009 1:00 am
Re: ARVOR - E. Marcesche et Cie (Lorient)
<< On peut critiquer les parlements comme les rois, parce que tout ce qui est humain est plein de fautes.
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Re: ARVOR - E. Marcesche et Cie (Lorient)
Bonjour,
Voir aussi Uboat.net .
Cordialement,
alain
Voir aussi Uboat.net .
Cordialement,
alain
Re: ARVOR - E. Marcesche et Cie (Lorient)
Bonjour,
Arvor, construit en 1909 par les Chantiers de la Loire à Nantes,
961 tjb, 564 tjn, 65,73 x 10,27 x 4,16 m, une machine à triple expansion des Chantiers de la Loire, Nantes, 1909, 770 cv, 10,8 noeuds, une chaudière Chantiers de la Loire, Nantes, 1909, timbrée à 13 kg.
En 1912, indicatif HKBR, immatriculé à Lorient, Marcesche & Co, capitaine Bertic.
Source : Registre n° 84, Bureau Veritas 1912.
"Le 21 juillet dans la matinée, alors que le convoi se trouve à 25 milles dans le noroît d'Ouessant, l' Arvor reçoit une torpille en plein travers bâbord dans la cloison séparant les deux cales avant. Le vapeur pique immédiatement du nez en s'enfonçant rapidement. L'équipage a tout juste le temps de mettre une embarcation à l'eau. Une fois de plus, le capitaine îledarais Adrien Bulot se retrouve naufragé et assiste avec les hommes à l'agonie de l'Arvor. Le pont avant est déjà recouvert par la mer qui envahit rapidement le compartient machine ; sa cheminée projette de l'eau, de la fumée et de la vapeur mélangées. Dans un dernier sursaut, le cargo donne un coup de cul, laissant apercevoir son hélice et son safran puis disparaît dans un bouillonnement d'écume. Les hommes sont recueillis par un petit vapeur qui au moment du torpillage se trouvait par leur travers tribord à quelques encablures."
Source : Jean Bulot, L'île des capitaines, Editions Jean Bulot, 1988, page 211.
"Arvor (Lorient), jauge brute 961 tx. 21 juillet 1918 à 16 h 10. Le vapeur français Arvor se rendait de Penzance à Brest, ayant le n° 1 dans un convoi de 10 navires formé sur deux lignes de front. Le convoi était escorté par deux patrouilleurs anglais. Le temps était beau avec une mer peu agitée. Le 21 juillet à 16 h 10, une forte explosion se produisit à bâbord avant. La muraille était arrachée sur une longueur de 10 mètres et les deux panneaux de la cale projetés en l'air avec une masse d'eau et de charbon. Le vapeur piquait du nez et en deux minutes l'eau affleurait la plate-forme du canon de chasse. La veille paraît avoir été bien assurée et le fait que personne n'ait rien vu réserve la possibilité d'une explosion de mine. Pendnat que l'équipage prenait les dispositions pour amener les canots, les canonniers se portaient à la pièce arrière et cherchaient à découvrir le sous-marin. L'évacuation se fit en bon ordre, le capitaine quittant le dernier son bâtiment avec le quartier-maître canonnier. A 16 h 30, le navire se mâtait et coulait ; le chalutier anglais Lark, accouru sur les lieux, recueillait les naufragés dont un seul était légèrement blessé, et reprenait la protection du convoi jusqu'à Brest."
Rapport complémentaire : "De Cardiff à Lorient avec 1240 tonnes de charbon ; était n° 1 d'un convoi de 10 navires sur deux lignes de front escortés par trois patrouilleurs, un devant, un de chaque bord. Pas de zigzags, six noeuds, torpillé à bâbord avant, a coulé en 10 minutes.
Rapport complémentaire : "Arvor, vapeur de 961 tonnes, coulé le 21 dans l'après-midi à 30 milles au nord d'Ouessant. Le vapeur français Arvor a été torpillé de jour le 21 à 16 heures, dans le convoi Lizard- Brest. Le temps à grains a probablement favorisé l'attaque du sous-marin. Le 21 à 16 h 30, à 25 milles nord d'Ouessant, le sous-marin a coulé à la torpille le vapeur français Arvor, Ce bâtiment faisait partie du convoi Lizard-Brest. Les chasseurs précédant le convoi avaient aperçu à l'horizon, avant l'attaque, un point noir disparu presque aussitôt. L'homme de veille avait cru apercevoir, à 50 mètres par bâbord avant, un sillage que la houle rendait intermittent. L'explosion fut d'une extrême violence, défonçant le pont et projetant au dehors la cargaison de la cale avant. Un seul homme fut blessé."
Source : SHD, Brest, mouvements et actes des sous-marins ennemis, BB 15., via Roignant et Richard.
"Rapport de mer.
G.Rio, vapeur Arvor de Lorient, armé par E. Marcesche et cie, jauge 961 tx, 24 hommes d'équipage, déclare avoir quitté Cardiff le 19 juillet 1918 à 6 h 00 du soir, avec un complet chargement de houille pour l'Etat à destination de Lorient ; suivant les ordres j'ai fait route sur Penzance d'où j'appareillais le 21 juillet à 8 h 00 du matin en convoi et ayant reçu le N° 1. Ce même jour, à 16 h 15, étant par 48°57' de latitude nord et G = 5°87' ouest, le navire fut torpillé par le travers du panneau avant sans que personne à bord ne put apercvoir ni périscope, ni sillage de torpille. En ce moment se trouvaient à la passerelle, le quartier-maître canonnier, le maître d'équipage et moi, un veilleur en vigie au mât de misaine et les canonniers près des pièces. Je fus renversé sur la passerelle et couvert de charbon. Sitôt relevé, j'aperçus le flanc déchiré de la passerelle à l'avant, le panneau complètement ouvert. En moins de dix secondes, le pont avant était sous l'eau et où la mer brisait fortement ; le navire continuait à s'enfoncer assez vite.
Chacun se mit à son poste d'évacuation ; les embarcations mises à la mer, les hommes quittèrent le bord dans le plus grand calme. L'opérateur de T.S.F. a quitté son poste sur mes ordres en faisant remarquer qu'il ne pouvait se servir de l'appareil T.S.F.
Le second prit place dans la baleinière à bâbord et s'écarta du bord ; je fis rester la chaloupe le long du bord pour m'attendre un instant, voulant bien me rendre compte comme était le navire. La chambre pleine d'eau, je ne pus rien sauver et le navire s'enfonçait en prenant une bande à bâbord. je quittai le bord à mon tour et m'éloignai avec le canot.
Un escorteur anglais s'approcha de nous, sauva l'équipage et resta sur les lieux jusqu'à complète disparition du navire. Tout l'équipage fut conduit sain et sauf à Brest dans la soirée."
Source : AD du Finistère, tribunal de commerce de brest, 63U/22/8. via Richard et Roignant.
Cordialement.
Arvor, construit en 1909 par les Chantiers de la Loire à Nantes,
961 tjb, 564 tjn, 65,73 x 10,27 x 4,16 m, une machine à triple expansion des Chantiers de la Loire, Nantes, 1909, 770 cv, 10,8 noeuds, une chaudière Chantiers de la Loire, Nantes, 1909, timbrée à 13 kg.
En 1912, indicatif HKBR, immatriculé à Lorient, Marcesche & Co, capitaine Bertic.
Source : Registre n° 84, Bureau Veritas 1912.
"Le 21 juillet dans la matinée, alors que le convoi se trouve à 25 milles dans le noroît d'Ouessant, l' Arvor reçoit une torpille en plein travers bâbord dans la cloison séparant les deux cales avant. Le vapeur pique immédiatement du nez en s'enfonçant rapidement. L'équipage a tout juste le temps de mettre une embarcation à l'eau. Une fois de plus, le capitaine îledarais Adrien Bulot se retrouve naufragé et assiste avec les hommes à l'agonie de l'Arvor. Le pont avant est déjà recouvert par la mer qui envahit rapidement le compartient machine ; sa cheminée projette de l'eau, de la fumée et de la vapeur mélangées. Dans un dernier sursaut, le cargo donne un coup de cul, laissant apercevoir son hélice et son safran puis disparaît dans un bouillonnement d'écume. Les hommes sont recueillis par un petit vapeur qui au moment du torpillage se trouvait par leur travers tribord à quelques encablures."
Source : Jean Bulot, L'île des capitaines, Editions Jean Bulot, 1988, page 211.
"Arvor (Lorient), jauge brute 961 tx. 21 juillet 1918 à 16 h 10. Le vapeur français Arvor se rendait de Penzance à Brest, ayant le n° 1 dans un convoi de 10 navires formé sur deux lignes de front. Le convoi était escorté par deux patrouilleurs anglais. Le temps était beau avec une mer peu agitée. Le 21 juillet à 16 h 10, une forte explosion se produisit à bâbord avant. La muraille était arrachée sur une longueur de 10 mètres et les deux panneaux de la cale projetés en l'air avec une masse d'eau et de charbon. Le vapeur piquait du nez et en deux minutes l'eau affleurait la plate-forme du canon de chasse. La veille paraît avoir été bien assurée et le fait que personne n'ait rien vu réserve la possibilité d'une explosion de mine. Pendnat que l'équipage prenait les dispositions pour amener les canots, les canonniers se portaient à la pièce arrière et cherchaient à découvrir le sous-marin. L'évacuation se fit en bon ordre, le capitaine quittant le dernier son bâtiment avec le quartier-maître canonnier. A 16 h 30, le navire se mâtait et coulait ; le chalutier anglais Lark, accouru sur les lieux, recueillait les naufragés dont un seul était légèrement blessé, et reprenait la protection du convoi jusqu'à Brest."
Rapport complémentaire : "De Cardiff à Lorient avec 1240 tonnes de charbon ; était n° 1 d'un convoi de 10 navires sur deux lignes de front escortés par trois patrouilleurs, un devant, un de chaque bord. Pas de zigzags, six noeuds, torpillé à bâbord avant, a coulé en 10 minutes.
Rapport complémentaire : "Arvor, vapeur de 961 tonnes, coulé le 21 dans l'après-midi à 30 milles au nord d'Ouessant. Le vapeur français Arvor a été torpillé de jour le 21 à 16 heures, dans le convoi Lizard- Brest. Le temps à grains a probablement favorisé l'attaque du sous-marin. Le 21 à 16 h 30, à 25 milles nord d'Ouessant, le sous-marin a coulé à la torpille le vapeur français Arvor, Ce bâtiment faisait partie du convoi Lizard-Brest. Les chasseurs précédant le convoi avaient aperçu à l'horizon, avant l'attaque, un point noir disparu presque aussitôt. L'homme de veille avait cru apercevoir, à 50 mètres par bâbord avant, un sillage que la houle rendait intermittent. L'explosion fut d'une extrême violence, défonçant le pont et projetant au dehors la cargaison de la cale avant. Un seul homme fut blessé."
Source : SHD, Brest, mouvements et actes des sous-marins ennemis, BB 15., via Roignant et Richard.
"Rapport de mer.
G.Rio, vapeur Arvor de Lorient, armé par E. Marcesche et cie, jauge 961 tx, 24 hommes d'équipage, déclare avoir quitté Cardiff le 19 juillet 1918 à 6 h 00 du soir, avec un complet chargement de houille pour l'Etat à destination de Lorient ; suivant les ordres j'ai fait route sur Penzance d'où j'appareillais le 21 juillet à 8 h 00 du matin en convoi et ayant reçu le N° 1. Ce même jour, à 16 h 15, étant par 48°57' de latitude nord et G = 5°87' ouest, le navire fut torpillé par le travers du panneau avant sans que personne à bord ne put apercvoir ni périscope, ni sillage de torpille. En ce moment se trouvaient à la passerelle, le quartier-maître canonnier, le maître d'équipage et moi, un veilleur en vigie au mât de misaine et les canonniers près des pièces. Je fus renversé sur la passerelle et couvert de charbon. Sitôt relevé, j'aperçus le flanc déchiré de la passerelle à l'avant, le panneau complètement ouvert. En moins de dix secondes, le pont avant était sous l'eau et où la mer brisait fortement ; le navire continuait à s'enfoncer assez vite.
Chacun se mit à son poste d'évacuation ; les embarcations mises à la mer, les hommes quittèrent le bord dans le plus grand calme. L'opérateur de T.S.F. a quitté son poste sur mes ordres en faisant remarquer qu'il ne pouvait se servir de l'appareil T.S.F.
Le second prit place dans la baleinière à bâbord et s'écarta du bord ; je fis rester la chaloupe le long du bord pour m'attendre un instant, voulant bien me rendre compte comme était le navire. La chambre pleine d'eau, je ne pus rien sauver et le navire s'enfonçait en prenant une bande à bâbord. je quittai le bord à mon tour et m'éloignai avec le canot.
Un escorteur anglais s'approcha de nous, sauva l'équipage et resta sur les lieux jusqu'à complète disparition du navire. Tout l'équipage fut conduit sain et sauf à Brest dans la soirée."
Source : AD du Finistère, tribunal de commerce de brest, 63U/22/8. via Richard et Roignant.
Cordialement.
Memgam
Re: ARVOR - E. Marcesche et Cie (Lorient)
Bonjour Mengam, bonjour à tous.
Il y a vraisemblablement une coquille dans la valeur de la longitude dans le rapport de mer (5°87'). Selon le KTB du sous-marin UB 103 la position du torpillage était 48°55'N 04°09'W.
Amts
Yves
Il y a vraisemblablement une coquille dans la valeur de la longitude dans le rapport de mer (5°87'). Selon le KTB du sous-marin UB 103 la position du torpillage était 48°55'N 04°09'W.
Amts
Yves
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
Re: ARVOR - E. Marcesche et Cie (Lorient)
Bonjour,
A l'attention d'Yves D,
Il est tout à fait possible qu'il y ait une erreur de la longitude dans une transcription puisque, depuis le document originel, rédigé de la main du capitaine, celui-ci a subi plusieurs transcriptions, à commencer par celle du greffier du Tribunal de commerce. La dernière est la mienne, prise sur l'ouvrage de Roignant.
Il est indiqué que le convoi naviguait sans zigzags, de Penzance à Brest, et que la position était au nord d'Ouessant. Cette île s'étend entre 5° et 5°10' de longitude ouest.
Je ne suis pas en mesure de préciser la position. Le nombre de ' me paraît incohérent, mais il est inscrit ainsi.
Source : carte 5316 du SHOM, de l'île d'Ouessant à la pointe de Penmarch, abords de Brest.
Cordialement
A l'attention d'Yves D,
Il est tout à fait possible qu'il y ait une erreur de la longitude dans une transcription puisque, depuis le document originel, rédigé de la main du capitaine, celui-ci a subi plusieurs transcriptions, à commencer par celle du greffier du Tribunal de commerce. La dernière est la mienne, prise sur l'ouvrage de Roignant.
Il est indiqué que le convoi naviguait sans zigzags, de Penzance à Brest, et que la position était au nord d'Ouessant. Cette île s'étend entre 5° et 5°10' de longitude ouest.
Je ne suis pas en mesure de préciser la position. Le nombre de ' me paraît incohérent, mais il est inscrit ainsi.
Source : carte 5316 du SHOM, de l'île d'Ouessant à la pointe de Penmarch, abords de Brest.
Cordialement
Memgam
Re: ARVOR - E. Marcesche et Cie (Lorient)
Bonjour à tous,
Il semble que le 4°09 W n'est pas réaliste car le torpillage aurait eu lieu au nord de l'île de Batz et non pas au nord de l'île d'Ouessant et qui plus est à une cinquantaine de kilomètres de celle-ci..???
Mais était-ce bien au nord d'Ouessant et à 50 km ?
Cordialement,
alain
Il semble que le 4°09 W n'est pas réaliste car le torpillage aurait eu lieu au nord de l'île de Batz et non pas au nord de l'île d'Ouessant et qui plus est à une cinquantaine de kilomètres de celle-ci..???
Mais était-ce bien au nord d'Ouessant et à 50 km ?
Cordialement,
alain
-
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- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: ARVOR - E. Marcesche et Cie (Lorient)
Bonjour à tous,
La longitude de 04°09 W par rapport au méridien de Greenwich correspond à 06°29 W par rapport au méridien de Paris (ou 05°89 si l'on considère qu'il y a plus de 60 minutes dans 1 degré...
) D'où certainement les confusions ci-dessus. Mais il n'y a bien qu'une seule position pour le torpillage et ce serait plutôt au NqNW de l'île de Batz et au NE d'Ouessant.
Cdlt
La longitude de 04°09 W par rapport au méridien de Greenwich correspond à 06°29 W par rapport au méridien de Paris (ou 05°89 si l'on considère qu'il y a plus de 60 minutes dans 1 degré...

Cdlt
olivier
ARVOR ― Cargo charbonnier ― Société en commandite E. Marcesche et Cie, Lorient.
Bonjour à tous,
____________________________________________________________________________________________
Arvor ― Cargo charbonnier ― Société en commandite E. Marcesche et Cie, Lorient.
Cargo charbonnier construit à Nantes en 1909 par la société anonyme des Ateliers et Chantiers de la Loire pour le compte de la société en commandite E. Marcesche et Cie, de Lorient. Francisé le 15 mars 1909.
Torpillé et coulé le 21 juillet 1918 par le sous-marin allemand UB-103 (Kapitänleutnant Paul HUNDIUS) dans le N.-E. de l’île d’Ouessant, par 48° 55’ N. et 4° 9’ W. ― selon le K.T.B. du sous-marin ―, alors qu’il allait de Cardiff (Pays de Galles, Royaume-Uni) à Lorient avec une cargaison de charbon.
Caractéristiques générales. — Jauge : 961 tx jb, 1.128,47 tx jbt et 564 tx jn. Dimensions : 65,73 x 10,27 x 4,16 m. Propulsion : Machine à triple expansion construite à Nantes par la société anonyme des Ateliers et Chantiers de la Loire ; chaudière timbrée à 13 kg, construite à Nantes par la même société ; puissance installée, 770 cv. Vitesse: 10,8 nœuds.
Lors de sa perte, l’Arvor était commandé par Prosper RIO, capitaine au cabotage, inscrit au quartier de Vannes, n° 640, et avait pour chef mécanicien Martial Henri PETIT, inscrit au quartier de Lorient, n° 4.060. De façon singulière, par une décision du Commissaire aux Transports maritimes et à la Marine marchande en date du... 27 novembre 1918 (J.O. 30 nov. 1918, p. 10.344), tous deux furent félicités pour la bonne tenue des postes d’équipage de leur navire et le bon entretien de ses machines !
Le 30 septembre 1916, Prosper RIO avait déjà échappé au naufrage du cargo charbonnier Irma, dont il exerçait alors le commandement. Ce bâtiment, qui appartenait également à la Société en commandite E. Marcesche et Cie, fut arraisonné puis coulé au canon par le sous-marin allemand UB-38 (Oberleutnant Erwin Waßner) à 25 milles au Sud du phare de Wolf Rock (Cornouaille, Royaume-Uni), par 49° 29’ N. et 5° 42’ W.
Cargo charbonnier construit à Nantes en 1909 par la société anonyme des Ateliers et Chantiers de la Loire pour le compte de la société en commandite E. Marcesche et Cie, de Lorient. Francisé le 15 mars 1909.
Torpillé et coulé le 21 juillet 1918 par le sous-marin allemand UB-103 (Kapitänleutnant Paul HUNDIUS) dans le N.-E. de l’île d’Ouessant, par 48° 55’ N. et 4° 9’ W. ― selon le K.T.B. du sous-marin ―, alors qu’il allait de Cardiff (Pays de Galles, Royaume-Uni) à Lorient avec une cargaison de charbon.
Caractéristiques générales. — Jauge : 961 tx jb, 1.128,47 tx jbt et 564 tx jn. Dimensions : 65,73 x 10,27 x 4,16 m. Propulsion : Machine à triple expansion construite à Nantes par la société anonyme des Ateliers et Chantiers de la Loire ; chaudière timbrée à 13 kg, construite à Nantes par la même société ; puissance installée, 770 cv. Vitesse: 10,8 nœuds.
Lors de sa perte, l’Arvor était commandé par Prosper RIO, capitaine au cabotage, inscrit au quartier de Vannes, n° 640, et avait pour chef mécanicien Martial Henri PETIT, inscrit au quartier de Lorient, n° 4.060. De façon singulière, par une décision du Commissaire aux Transports maritimes et à la Marine marchande en date du... 27 novembre 1918 (J.O. 30 nov. 1918, p. 10.344), tous deux furent félicités pour la bonne tenue des postes d’équipage de leur navire et le bon entretien de ses machines !
Le 30 septembre 1916, Prosper RIO avait déjà échappé au naufrage du cargo charbonnier Irma, dont il exerçait alors le commandement. Ce bâtiment, qui appartenait également à la Société en commandite E. Marcesche et Cie, fut arraisonné puis coulé au canon par le sous-marin allemand UB-38 (Oberleutnant Erwin Waßner) à 25 milles au Sud du phare de Wolf Rock (Cornouaille, Royaume-Uni), par 49° 29’ N. et 5° 42’ W.
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— RIO Prosper Marie, né le 20 février 1880 à l’Île d’Arz (Morbihan), au lieu-dit « Lan », et décédé le ... à ... (...). Initialement inscrit le 11 mars 1898 au quartier maritime de Vannes, f° 782, n° 761 ; puis capitaine au cabotage, inscrit au même quartier, n° 640 ; puis capitaine de la Marine marchande, inscrit au même quartier, n° 10.238. Classe 1900, n° 299 au recrutement de Vannes.
• Fils de Vincent Marie RIO, né le 10 août 1841 à l’Île d’Arz, marin, et d’Anne Marie Angèle LE VEUX, née le 12 mai 1842 à l’Île d’Arz, sans profession. Époux ayant contracté mariage à l’Île d’Arz, le 13 juin 1866 (Registre des actes de mariage de la commune de l’Île d’Arz, Année 1866, f° 3, acte n° 3. ~ Registre des actes de naissance de la commune de l’Île d’Arz, Année 1880, f° 3, acte n° 6.).
• Fils de Vincent Marie RIO, né le 10 août 1841 à l’Île d’Arz, marin, et d’Anne Marie Angèle LE VEUX, née le 12 mai 1842 à l’Île d’Arz, sans profession. Époux ayant contracté mariage à l’Île d’Arz, le 13 juin 1866 (Registre des actes de mariage de la commune de l’Île d’Arz, Année 1866, f° 3, acte n° 3. ~ Registre des actes de naissance de la commune de l’Île d’Arz, Année 1880, f° 3, acte n° 6.).
Distinctions honorifiques
□ Par décisions du Sous-secrétaire d’État à la Marine marchande en date des 13 juin 1913 (J.O. 18 juin 1913, p. 5.234), 8 juillet 1914 (J.O. 16 juill. 1914, p. 6.371) et 21 avril 1915 (J.O. 25 avr. 1915, p. 2.574), successivement félicité pour la bonne tenue des postes d’équipage et le bon entretien des machines du cargo Irma.
□ Par décision du Ministre de la Marine marchande en date du 30 juillet 1933 (J.O. 18 août 1933, p. 8.868 et 8.874), distingué de la Médaille d’honneur des marins du commerce.
□ Par décision du Ministre de la Marine marchande en date du 30 juillet 1933 (J.O. 18 août 1933, p. 8.868 et 8.874), distingué de la Médaille d’honneur des marins du commerce.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.