Bonjour à tous
Les sous-marins mouilleurs de mines dont on parle régulièrement dans ces pages sont parfois mal connus. En rédigeant cette plaquette et en la proposant à la lecture en ligne, j'espère faire oeuvre utile.
La plaquette se trouve à cette adresse :
http://fr.calameo.com/books/0008025521af6cee69bef
Sur ce serveur il y a également d'autres publications du même genre. N'hésitez pas à les découvrir, certaines peuvent être téléchargées.
http://fr.calameo.com/accounts/802552
Cordialement
Yves
Les U-Boote du type UC (Mouilleurs de mines)
Re: Les U-Boote du type UC (Mouilleurs de mines)
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
Re: Les U-Boote du type UC (Mouilleurs de mines)
Bonsoir Yves,
Merci beaucoup pour ces deux liens, ils sont supers intéressants.
Bravo pour votre plaquette et la mise à la disposition de tout le monde.
Bonne fin de journée.
Sincères salutations "POILUS" Nancéennes,
Xavier.
Merci beaucoup pour ces deux liens, ils sont supers intéressants.
Bravo pour votre plaquette et la mise à la disposition de tout le monde.
Bonne fin de journée.
Sincères salutations "POILUS" Nancéennes,
Xavier.
Re: Les U-Boote du type UC (Mouilleurs de mines)
Bonjour,
Félicitations à Yves Dufeil, pour ce travail clair, net, précis, judicieusement illustré.
Un petit complément photographique paru dans l'Illustration n° 3964 du 22 février 1919, page 225, issu d'un photographe de Bruges qui les a subtilisés à partir des films photographiques confiés pour développement par les commandants de sous-marins allemands basés à Ostende et Zeebruges afin d'illustrer leurs journaux de bord.
Cordialement.
Félicitations à Yves Dufeil, pour ce travail clair, net, précis, judicieusement illustré.
Un petit complément photographique paru dans l'Illustration n° 3964 du 22 février 1919, page 225, issu d'un photographe de Bruges qui les a subtilisés à partir des films photographiques confiés pour développement par les commandants de sous-marins allemands basés à Ostende et Zeebruges afin d'illustrer leurs journaux de bord.
Cordialement.
Memgam
Re: Les U-Boote du type UC (Mouilleurs de mines)
Bonjour,
Le sort de l'UC5 (EV Mohrbutter): après s'être échoué devant la Tamise le 27 avril 1916, équipage capturé, sous-marin relevé avec ses mines à bord, après les avoir désamorcées.
Source : L'Illustration n° 3829 du 22 juillet 1916.
Remis en état et présenté au public britannique et international, avec deux mines sur le pont, une de chaque bord du kiosque.
Source : L'Illustration n° 3830 du 29 juillet
Rapport du commandant à son retour de captivité :
"Le temps reste fortement bouché le 26 avril, pendant que nous faisons route. Nous ne voyons ni la bouée du Thornton Bank, ni le bateau-feu du Noord-Hinder. Le bateau-feu du Galloper n'est plus à sa place. Par contre, nous apercevons au crépuscule, dans la région du Galloper, un bateau-feu inconnu dont nous ignorons la position. En observant le trafic commercial, nous obtenons bien quelques indications sur notre point, mais rien d'assez précis pour nous permettre de nous diriger pendant la nuit vers le bateau-feu du Shipwash. D'après notre estime et compte-tenu du courant, l'UC5 doit se trouver à minuit (26-27) dans l'est du Shipwast, à l'endroit où les mines doivent être mouillées. Mais le bâtiment, marchant en surface, s'échoue à 23 h 30, et 3 heures après, la mer étant basse, se trouve presque complètement à sec. Le 27, à 6 heures du matin, la marée ayant monté et le bâtiment ayant été allégé, nous flottons de nouveau. Les dispositions pour la destruction du navire avaient déjà été prises. Nous nous dirigeons vers le nord-est pour gagner des eaux plus profondes. Quand le jour se lève, le temps reste bouché, avec des bouchons de brume, la mer est calme. Au périscope, nous apercevons un bateau-feu. Pour le reconnaître et obtenir les renseignements nécessaires à notre navigation ultérieure, il faut attendre l'étale du courant. Nous nous posons provisoirement sur le fond… Mais nous ne pouvons bientôt plus y demeurer parce qu'une flottille de chalutiers est en train d'explorer toute la région avec des dragues ; de nombreux destroyers circulent également. A 9 h 15, nous nous dirigeons, en plongée, vers le bateau-feu. Nous n'utilisons notre périscope qu'avec beaucoup de circonspection, car nous sommes toujours au voisinage des destroyers, de vapeurs et de la flottille de chalutiers. Le bateau-feu ne porte aucune marque ni aucune inscription. Nous gouvernons alors entre le 45 et le 60 pour nous écarter des bâtiments de surveillance et regagner la mer libre aussi rapidement que possible. Vers 10 h 15, nous touchons par 9 mètres d'immersion. Bien que nous chassions immédiatement et que nous battions en arrière à toute vitesse, le bâtiment continue à talonner. Venu en surface. Nous nous échouons aussitôt. Le courant est très fort et vient en travers du banc où il monte encore le sous-marin qui se couche. Nous prenons de nouveau nos dispositions pour le détruire. Les livres de signaux, la mitrailleuse et les fusils sont jetés à la mer. Nous brûlons la carte indiquant les champs de mines. Peu de temps après, apparaît un destroyer qui disparait aussitôt. Bientôt apparaissent un deuxième destroyer et un sous-marin. Le destroyer s'approchant de nous et mettant un canot à la mer, je donne l'ordre de faire sauter le sous-marin… Mes hommes et moi-mêmes furent recueillis par le destroyer anglais Firedrake qui nous conduisit à Harwich.." L'UC5 s'était échoué sur le banc du Shipwash. L'explosion des mines n'ayant pas été provoquée par les détonateurs comme on l'escomptait, la coque du sous-marin ne fut pas suffisament avariée. L'UC5 put être renfloué par la marine britannique".
Source : Arno Spindler, La guerre sous-marine tome III d'octobre 1915 à janvier 1917, Payot 1935, pages 78 à 80.
Le sort de l'UC5 (EV Mohrbutter): après s'être échoué devant la Tamise le 27 avril 1916, équipage capturé, sous-marin relevé avec ses mines à bord, après les avoir désamorcées.
Source : L'Illustration n° 3829 du 22 juillet 1916.
Remis en état et présenté au public britannique et international, avec deux mines sur le pont, une de chaque bord du kiosque.
Source : L'Illustration n° 3830 du 29 juillet
Rapport du commandant à son retour de captivité :
"Le temps reste fortement bouché le 26 avril, pendant que nous faisons route. Nous ne voyons ni la bouée du Thornton Bank, ni le bateau-feu du Noord-Hinder. Le bateau-feu du Galloper n'est plus à sa place. Par contre, nous apercevons au crépuscule, dans la région du Galloper, un bateau-feu inconnu dont nous ignorons la position. En observant le trafic commercial, nous obtenons bien quelques indications sur notre point, mais rien d'assez précis pour nous permettre de nous diriger pendant la nuit vers le bateau-feu du Shipwash. D'après notre estime et compte-tenu du courant, l'UC5 doit se trouver à minuit (26-27) dans l'est du Shipwast, à l'endroit où les mines doivent être mouillées. Mais le bâtiment, marchant en surface, s'échoue à 23 h 30, et 3 heures après, la mer étant basse, se trouve presque complètement à sec. Le 27, à 6 heures du matin, la marée ayant monté et le bâtiment ayant été allégé, nous flottons de nouveau. Les dispositions pour la destruction du navire avaient déjà été prises. Nous nous dirigeons vers le nord-est pour gagner des eaux plus profondes. Quand le jour se lève, le temps reste bouché, avec des bouchons de brume, la mer est calme. Au périscope, nous apercevons un bateau-feu. Pour le reconnaître et obtenir les renseignements nécessaires à notre navigation ultérieure, il faut attendre l'étale du courant. Nous nous posons provisoirement sur le fond… Mais nous ne pouvons bientôt plus y demeurer parce qu'une flottille de chalutiers est en train d'explorer toute la région avec des dragues ; de nombreux destroyers circulent également. A 9 h 15, nous nous dirigeons, en plongée, vers le bateau-feu. Nous n'utilisons notre périscope qu'avec beaucoup de circonspection, car nous sommes toujours au voisinage des destroyers, de vapeurs et de la flottille de chalutiers. Le bateau-feu ne porte aucune marque ni aucune inscription. Nous gouvernons alors entre le 45 et le 60 pour nous écarter des bâtiments de surveillance et regagner la mer libre aussi rapidement que possible. Vers 10 h 15, nous touchons par 9 mètres d'immersion. Bien que nous chassions immédiatement et que nous battions en arrière à toute vitesse, le bâtiment continue à talonner. Venu en surface. Nous nous échouons aussitôt. Le courant est très fort et vient en travers du banc où il monte encore le sous-marin qui se couche. Nous prenons de nouveau nos dispositions pour le détruire. Les livres de signaux, la mitrailleuse et les fusils sont jetés à la mer. Nous brûlons la carte indiquant les champs de mines. Peu de temps après, apparaît un destroyer qui disparait aussitôt. Bientôt apparaissent un deuxième destroyer et un sous-marin. Le destroyer s'approchant de nous et mettant un canot à la mer, je donne l'ordre de faire sauter le sous-marin… Mes hommes et moi-mêmes furent recueillis par le destroyer anglais Firedrake qui nous conduisit à Harwich.." L'UC5 s'était échoué sur le banc du Shipwash. L'explosion des mines n'ayant pas été provoquée par les détonateurs comme on l'escomptait, la coque du sous-marin ne fut pas suffisament avariée. L'UC5 put être renfloué par la marine britannique".
Source : Arno Spindler, La guerre sous-marine tome III d'octobre 1915 à janvier 1917, Payot 1935, pages 78 à 80.
Memgam